Bonjour,
Pour en finir avec les hors sujets avant que Labobine se transforme en Ruhmkorff et nous envoie une impulsion à haute tension pour nous calmer :
Je résume ce que vous avez tous dit sur le principe du compteur d’énergie monophasé :
1- Une bobine tension avec beaucoup de spires, alimentée par la tension secteur, ainsi que deux bobines courant à peu de spires et à bobinage inversé, traversées par le courant consommé, créent toutes trois des courants induits dans un disque d’aluminium tournant autour d’un axe. Ces courants ont pour effet d’engendrer sur le disque un couple moteur dont l’expression est :
Cm = Km * U*I * Cos (phi) = Km * Puissance traversant le compteur.
2-Un aimant permanent dont l’entrefer est traversé par le disque induit sur celui-ci des courants qui provoquent un couple de freinage proportionnel à la vitesse angulaire de rotation w du disque et dont l’expression est :
Cf = Kf * w
3- En combinant les deux expressions on arrive à :
w = Km/Kf * Puissance traversant le compteur.
La vitesse de rotation du disque donne à l’abonné une idée de la puissance qu’il consomme.
Pour obtenir l’énergie consommée en KW*H, qui fait l’objet de la facturation EDF, il faut calculer l’intégrale de la puissance.
C’est ce que fait un intégrateur mécanique qui n’est rien d’autre qu’un compteur de nombre de tours du disque. L’affichage du compteur permet à l’abonné de calculer d’avance la douloureuse qu’il va recevoir.
C’est un système simple, robuste, efficace, de grande longévité et qui mérite comme beaucoup de réalisations anciennes le qualificatif de génial.
Il ne permet malheureusement pas le dialogue en liaison série sur la ligne pour les télécommandes et le télé-relevé.
PS : je mets ce lien sur la liaison 2000 MW transmanche, pour les curieux.
http://www.see.asso.fr/bulletin/pdf110/9.pdf