Pour essayer de répondre au problème posé par
Marlin 974 dans le premier message de ce fil :
Du point de vue logique, le circuit équivalent est celui d'une
Bascule D (modèle
générique pour lycées et collèges).
On peut construire cette bascule avec des portes NAND, ou des relais d'automatismes (si mes souvenirs sont bons, il faut quelque chose comme quatre à six relais, la plupart devant être dotés de 2 jeux de contacts inverseurs, un seul relais pour automatismes peut faire pas mal de choses à lui tout seul, donc dans la version "électromécanique" de la bascule D il faut un peu moins d'opérateurs logiques à base de relais que dans la version à semiconducteurs utilisant des portes NAND)
Cette Bascule D est à câbler en
diviseur par deux :
- le signal (déverminé) issu du bouton poussoir serait appliqué à l'entrée
CLOCK
La
sortie /Q serait rebouclée sur
l'entrée D.
Après avoir été correctement formaté - en amplitude, en durée et en polarité -
l'évènement logique correspondant à la mise sous tension de la machine serait appliqué à
l'entrée RESET de la bascule D (entrée RESET dont on rappelle qu'elle est - par construction - asynchrone)
La
sortie Q serait exploitée comme suit (*)
- Q = 0 : état
STOP
- Q = 1 : état
START
La mise sous tension de la machine active l'entrée RESET et force donc la sortie Q à l'état STOP.
(*) Utilisable pour commander la bobine d'un contacteur = relais de puissance, à commutation rapide
Mais le circuit à base de Bascule D, c'est de la logique réduite à l'épure, un peu trop simple pour être réellement utilisable "tel quel", et pas du tout extensible si d'autres contraintes viennent se greffer en cours de route sur le problème initial : ou alors, on passe en
logique synchrone, et avec des relais électromécaniques ça devient une usine à gaz;
A côté de cela :
En automatismes, un bouton-poussoir électromécanique (**) qui n'est pas un BP inverseur est par définition une m...
S'il n'en est pas une tout de suite, il le deviendra en vieillissant (rebonds) : on ne peut pas le déverminer simplement et à coup sûr, contrairement à un BP
inverseur qu'on peut déverminer de manière
radicale en employant une bascule RS (laquelle peut se construire avec 2 relais, mais ça revient 100 fois plus cher qu'en employant 2 portes NAND style CD4011, 74LS00 ou 74 LS132, par exemple)
(**) contact à ressort
D'un autre côté, les relais monostables et bistables, c'est bien pour des applications ultra-simples, mais ...
En matière de logique à relais, on peut /on doit tout faire (***) avec des relais pourvus d'au moins 2 jeux de contacts
inverseurs
(***) même des calculateurs ...
Exemple : la série HY de chez IMO (vendu par Technic Achat) - QUATRE jeux de contacts inverseurs par relais, matériel bon et pas cher, je recommande :
http://www.technic-achat.com/relais-a-embase,fr,3,97.cfm
Autre point
S'agissant d'une CNC, l'application dont on parle souffre à l'évidence ici d'un manque de définition du cahier des charges.
Par exemple, on pourrait se poser des questions du genre :
- c'est quoi, le "démarrage" du système, c'est quoi, "l'extinction" du système ?
- y a t-il démarrage progressif, une séquence de démarrage bien précise ?
- faut-il prévoir un arrêt progressif (shutdown) - une séquence d'arrêt bien précise (c'est à dire ici : décomposable en étapes bien définies)
- et quelle conduite tenir si le secteur a le "hoquet" - par exemple : coupure d'une seconde, ou d'une demi-seconde, puis le 230V revient plein pot ?
Ceci pour dire que si ça commence par de la logique à relais (****), ça risque fort de se terminer par la mise en place d'un petit automate programmable, surtout s'il faut introduire une, deux, puis trois
temporisations dans le système...
In fine avec un petit automate de rien du tout (PLC) ça coûtera moins cher, globalement ça risque de fonctionner mieux.
(****) logique asynchrone qui plus est, donc : impossible à étendre au delà d'un certain point de complexité, sauf en employant des ruses d'indien et en y passant des nuits blanches ...