Bonsoir, j'ai cet accessoire dans mes tiroirs, sans jamais avoir pris le temps de me pencher dessus...
La marque est connue pour ses machines de superfinition et l'aspect de l'engin ne laisse pas trop de doute sur sa destination...
Je pense qu'une pierre de rodage doit venir à la place de la cale de bois (qui peut-être est elle même fonctionnelle avec des pâtes à roder ?)...
Bref si vous connaissez, si vous savez comment ça s'utilise je suis avide de vos explicitations !
Je pense que c'est un accessoire de tour...
J'ai souvenir que l'on ai abordé un sujet identique il y a quelques années, mais mes recherches n'ont rien données... (mot clefs utilisés "superfinition", "Subfina", "Engis")
Tu devrais pouvoir t en servir sur un tour, je l ai déjà fait en outil fixe, ici tu rajoutes l avantage d une pression constante et donc d un résultat repetable
En plus d'assurer une pression constante le patin est animé d'un mouvement vibratoire suivant l'axe du cylindre a rôder, ce système est destiné a supprimer une couche appelée couche de Belby (orthographe a vérifier), crée par la rectification.
Salutations
Après vérif. ça s'écrit : Beilby
En gros la couche de Beilby est la couche qui a été altérée par l'usinage (stries, résidus d'usinages inclus dans la matière, couche modifiée par l'échauffement durant l'usinage...)
@sergepol, je découvre que tu es dans une ville où je vais en pèlerinage dès que je peux... Si tu vois ce que je veux dire....
Bon, c'était trop simple,
En cherchant à trouver un peu plus de précision, sur cette fameuse couche, je trouve le contraire de ce que j'ai compris quand le Wiki, preuve s'il en est que ce n'est pas une "bible" (avec un petit b)...
Je viens de lire ce document de conférence qui prétend que la couche de Beilby se forme durant le polissage, créant une très fine couche (200nm) de métal fortement écrouis...
J'y retourne, je vais pas dormir si je trouve pas un traité sérieux précisant les choses !
Organisée conjointement par l'A3TS et l'AWT, la 5e conférence européenne s'est tenue, les 22 et 23 mars derniers, sur le thème des traitements combinés pour améliorer les propriétés des surfaces. Découverte des interventions proposées durant ces deux journées.
Chaque usinage a un effet sur la couche de métal qui se trouve en dessous.
Simplement, c'est plus ou moins intense et plus ou moins profond selon le type d'usinage.
La superfinition, c'est plutôt une fine couche avec peu de contraintes.
Mais ça dépend de la taille du grain abrasif utilisé.
En tournage, la vitesse du grain abrasif est insuffisante.
Du coup, en rajoutant le mouvement vibrant, la vitesse du grain augmente et la durée de l'usinage diminue d'autant.
Ensuite, c'est pareil qu'en carrosserie, on commence par les gros grains, ça va vite et puis on baisse la taille de grain et les temps d'usinage/polissage augmentent...
Pour l'abrasif, soit on utilise ce qui est dispo dans le commerce, soit on fabrique sa propre pâte avec de la graisse, de l'huile, du savon et du carbure de silicium en poudre. C'est pas cher mais ce sont des sacs de 20kgs...
Pour l'abrasif, soit on utilise ce qui est dispo dans le commerce, soit on fabrique sa propre pâte avec de la graisse, de l'huile, du savon et du carbure de silicium en poudre. C'est pas cher mais ce sont des sacs de 20kgs...
Fort probable, le bois d'olivier est très prisé en polissage manuel...
Par contre, une taille de grain = 1 support en bois et on ne mélange jamais les références!