J
j.f.
Compagnon
L'explication des fuites et des irrégularités de descente.
Avec un sondage pour savoir si les symptomes décrits sont couramment constatés.
Le vérin est très simple. Un piston avec sa tige, et une canalisation externe faisant communiquer les espaces situés en dessous et au dessus du piston.
Cette canalisation comporte un clapet anti retour et un régleur de débit.
Quand le piston est enfoncé, le clapet et fermé, et le débit est réglé par la molette. L'huile passe de bas en haut.
Quand le piston est tiré, le clapet s'ouvre, et le piston peut remonter librement. L'huile passe de haut en bas.
Le porte joint est retenu par un circlip.
Un deuxième circlip sert à caler le porte joint.
Les joints sont des joints toriques. Un à l'extérieur, deux contre la tige. de tels joints ne sont pas adaptés, car la pression n'a pas tendance à en augmenter le "serrage". C'est le contraire qui se passe...
deuxième problème : même avec le niveau d'huile au maxi (remplissage piston en bas, en laissant juste ce qu'il faut d'espace pour pouvoir remettre le porte joint), quand on tire sur le piston et que le clapet s'ouvre, la tige sort, donc le niveau d'huile baisse, et ça aspire de l'air. Il y a donc transfert d'air sous le piston. Et donc émulsion.
Ceci se sent très bien lors de la descente : chaque petite bubulle donne un petit à coup accompagné d'un son caractéristique. C'est léger, mais ça se voit bien sur les coupes : succession de traits, la scie descendant par tout petits coups.
Sur la photo, on voir très bien que la canalisation par laquelle l'huile repasse sous le piston lors de la remontée n'est pas entièrement sous le niveau d'huile, et on comprend que plus le piston remonte, plus ça va aspirer d'air. ca s'entend très nettement : ssshhhlllluuuurrrpppp.
Et ce n'est plus de l'huile qu'il y a après 2 ou 3 manoeuvres, mais une émulsion :
Bref, c'est très mal conçu, très mal réalisé, et même si ça fonctionne plus ou moins bien, c'est de la merde.
De plus, il y a toujours de le pression au dessus du piston, avec une étanchéité douteuse. résultat, de l'huile arrive toujours à passer le long de la tige. Un peu à chaque moouvement, mais ça finit par faire une perte conséquente au bout d'un certain temps.
Autre problème : quand le piston descend, la pression augmente, et la scie descend de moins en moins vite au fur et à mesure que la coupe avance. Cet effet s'estompe au fur et à mesure que le niveau baisse avec la fuite d'huile. Certes, on doit diminuer la vitesse de descente vers la fin de coupe, mais il y a un ressort pour ça qui permet de contrôler finement la chose. Là c'est complètement incontrôlable, et ça varie avec le niveau d'huile (et donc la quantité d'air dans le vérin). Ce qui arrive à arrêter la descente de la scie, et oblige à retoucher le réglage en cours de coupe. Comme automatisme, on a vu mieux !
Il faudrait donc :
- remplacer les joints toriques par des joints en X, s'ils existent dans les mêmes dimensions. Afin d'améliorer l'étanchéité
- monter un petit vase d'expansion. Il suffirait de percer et tarauder le plus haut possible pour mettre un raccord, et connecter à un petit bocal genre bocal de frein arrière de moto. Ainsi on pourrait éliminer tout l'air présent dans le cylindre, et décharger la pression qui règne au dessus du piston. Ainsi, moins de fuites d'huile, et travail avec de l'huile et non avec une émulsion (mousse).
Ouais.
Va falloir faire ça.
Un jour.
Peut-être demain.
Et puis zut.
Demain.
Y'avait autre chose à faire, mais ça, c'est plus intéressant que de peindre de la ferraille et du contreplaqué. Encore un truc à 0 € que je suis obligé de faire sur cette scie pour qu'elle fonctionne enfin normalement.
Avec un sondage pour savoir si les symptomes décrits sont couramment constatés.
Le vérin est très simple. Un piston avec sa tige, et une canalisation externe faisant communiquer les espaces situés en dessous et au dessus du piston.
Cette canalisation comporte un clapet anti retour et un régleur de débit.
Quand le piston est enfoncé, le clapet et fermé, et le débit est réglé par la molette. L'huile passe de bas en haut.
Quand le piston est tiré, le clapet s'ouvre, et le piston peut remonter librement. L'huile passe de haut en bas.
Le porte joint est retenu par un circlip.
Un deuxième circlip sert à caler le porte joint.
Les joints sont des joints toriques. Un à l'extérieur, deux contre la tige. de tels joints ne sont pas adaptés, car la pression n'a pas tendance à en augmenter le "serrage". C'est le contraire qui se passe...
deuxième problème : même avec le niveau d'huile au maxi (remplissage piston en bas, en laissant juste ce qu'il faut d'espace pour pouvoir remettre le porte joint), quand on tire sur le piston et que le clapet s'ouvre, la tige sort, donc le niveau d'huile baisse, et ça aspire de l'air. Il y a donc transfert d'air sous le piston. Et donc émulsion.
Ceci se sent très bien lors de la descente : chaque petite bubulle donne un petit à coup accompagné d'un son caractéristique. C'est léger, mais ça se voit bien sur les coupes : succession de traits, la scie descendant par tout petits coups.
Sur la photo, on voir très bien que la canalisation par laquelle l'huile repasse sous le piston lors de la remontée n'est pas entièrement sous le niveau d'huile, et on comprend que plus le piston remonte, plus ça va aspirer d'air. ca s'entend très nettement : ssshhhlllluuuurrrpppp.
Et ce n'est plus de l'huile qu'il y a après 2 ou 3 manoeuvres, mais une émulsion :
Bref, c'est très mal conçu, très mal réalisé, et même si ça fonctionne plus ou moins bien, c'est de la merde.
De plus, il y a toujours de le pression au dessus du piston, avec une étanchéité douteuse. résultat, de l'huile arrive toujours à passer le long de la tige. Un peu à chaque moouvement, mais ça finit par faire une perte conséquente au bout d'un certain temps.
Autre problème : quand le piston descend, la pression augmente, et la scie descend de moins en moins vite au fur et à mesure que la coupe avance. Cet effet s'estompe au fur et à mesure que le niveau baisse avec la fuite d'huile. Certes, on doit diminuer la vitesse de descente vers la fin de coupe, mais il y a un ressort pour ça qui permet de contrôler finement la chose. Là c'est complètement incontrôlable, et ça varie avec le niveau d'huile (et donc la quantité d'air dans le vérin). Ce qui arrive à arrêter la descente de la scie, et oblige à retoucher le réglage en cours de coupe. Comme automatisme, on a vu mieux !
Il faudrait donc :
- remplacer les joints toriques par des joints en X, s'ils existent dans les mêmes dimensions. Afin d'améliorer l'étanchéité
- monter un petit vase d'expansion. Il suffirait de percer et tarauder le plus haut possible pour mettre un raccord, et connecter à un petit bocal genre bocal de frein arrière de moto. Ainsi on pourrait éliminer tout l'air présent dans le cylindre, et décharger la pression qui règne au dessus du piston. Ainsi, moins de fuites d'huile, et travail avec de l'huile et non avec une émulsion (mousse).
Ouais.
Va falloir faire ça.
Un jour.
Peut-être demain.
Et puis zut.
Demain.
Y'avait autre chose à faire, mais ça, c'est plus intéressant que de peindre de la ferraille et du contreplaqué. Encore un truc à 0 € que je suis obligé de faire sur cette scie pour qu'elle fonctionne enfin normalement.