Transformation d' un moteur triphasé en génératrice

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I

ingenieu59

Compagnon
Chers amis bonjour,

Cela fait un long moment que l' idée me trotte dans la tête , pour ne pas dire plusieurs années . Histoire de faire un petit groupe électrogène sur pdf
Grâce à internet , j' ai pu découvrir pas mal de procédés .

J' ai récupéré ce moteur :

DSC06155.JPG


Je mets directement une perceuse sur l' axe ( à l' aide d' un boulon coupé ) , or, je n' obtiens pas plus que 16 Vac entre deux phases .
On voit sur la plaque signalétique , que sa vitesse nominale est de 1500 trs pour un 4 pôles . Dans cette marque, leurs variateurs ne va pas au delà de 70 hz .
Donc, si 70 hz correspond à 4500 trs , 50 hz devrait donner ( par règle de trois ) 3200 trs . Mais, j' ai bien peur que ce soit 1500 trs . Je l' essaierai bien en direct dans le courant .

Conclusion: soit la perceuse ne tourne pas assez vite , soit j' ai dû oublier quelque chose comme les condos . Mais, c' est un motor à induction , alors .... ?
 
K

KITE

Compagnon
Si je comprends bien (pas claires du tout tes explications), il s’agit d’un moteur asynchrone prévu pour travailler à des fréquences variables.
Ça ne convient pas pour en faire un alternateur, du moins pas en totale autonomie.

T’as dû rater quelques explications sur le Net. T’es pas là de remplacer la centrale nucléaire de Gravelines!

Bonne soirée,
Kite
 
I

ISL

Compagnon
Bonsoir, ca peut fonctionner ; faire une recherche "alternateur capacitif" . J'en ai fabriqué il y a 50 ans , lorsque les petits alternateurs ou groupes électrogène étaient hors de prix ou introuvables. Actuellement , moteur tri et condensateurs sont faciles a trouver , a des prix convenables. Le plus difficile est de calculer la valeur des condensateurs en fonction de la puissance du moteur.
 
I

ingenieu59

Compagnon
Si je comprends bien (pas claires du tout tes explications), il s’agit d’un moteur asynchrone prévu pour travailler à des fréquences variables.
Ça ne convient pas pour en faire un alternateur, du moins pas en totale autonomie.

T’as dû rater quelques explications sur le Net. T’es pas là de remplacer la centrale nucléaire de Gravelines!

Bonne soirée,
Kite

Ah bah zut , je voulais proposer un modèle de remplacement au tout nucléaire .:lol:
Bonsoir, ca peut fonctionner ; faire une recherche "alternateur capacitif" . J'en ai fabriqué il y a 50 ans , lorsque les petits alternateurs ou groupes électrogène étaient hors de prix ou introuvables. Actuellement , moteur tri et condensateurs sont faciles a trouver , a des prix convenables. Le plus difficile est de calculer la valeur des condensateurs en fonction de la puissance du moteur.

Oui, pour les condos, mais, je ne retrouve plus la formule .

J' ai bien une génératrice aussi, elle fait 80 kva avec un moteur de 260 cv . Mais, je voudrais en avoir une pour la maison uniquement et ou l' éclairage des autres bâtiments ..
 
J

Jope004

Compagnon
Ça ne convient pas pour en faire un alternateur, du moins pas en totale autonomie.
Bonsoir,
Effectivement, le moteur asynchrone peut fonctionner en génératrice. Il faut deux conditions :
- le coupler à un réseau déjà alimenté
- le mettre en survitesse, c-a-d un peu au-dessus de la vitesse de synchronisme.

Je ne connais pas encore la méthode avec les condensateurs.
 
I

ISL

Compagnon
Les condensateurs servent a fixer la tension a la vitesse de synchronisme + quelques tours par minute pour passer en hyper synchrone. A l'époque ou j'en construisais , je ne choisissais pas les valeurs , j'installais ce que je trouvais et la tension était ajustée par la vitesse de rotation . Je n'avais pas de 50 Hz a respecter , mes bricolages servaient surtout a avoir de l'éclairage pour les copains qui construisaient eux même leur maisons et n'étant pas raccordé au réseau électrique,chose impossible a l'époque. Le moteur (alternateur )était entraîné par le moteur thermique de la bétonnière ou de la grue , par une courroie et l'on ajustait la vitesse en la faisant patiner en jouant sur la tension de la courroie par un seau remplis de cailloux , et ce pour une puissance consommée fixe . Ajustement de la tension U par ajout ou retrait de cailloux dans le seau , au détriment de la fréquence .Évaluation de la tension suivant la brillance d'une ampoule ; les multimètres coutaient une fortune. Certains ont même utilisé des perceuses ; a 30 ou 40 Hz . Comme ils n'y connaissaient rien et ne se posaient pas de questions , ca ne pouvait que fonctionner.
Je cite ce système en extrème dépannage , mais des groupes de ce principe , ont été vendus par Manufrance en son temps.Ils étaient stables et j'en connais encore un en état. A l'occasion je pourrai relever le schéma et les valeurs des composants.
 
L

Labobine

Modérateur
Bonsoir,
La survitesse =( la vitesse de synchronisme - la vitesse marquée sur la plaque signalétique) + la vitessse de synchronisme et pour un moteur de 1500trs qui tourne à 1430 cela fait : (1500-1430)+1500=1570
 
C

cf63

Compagnon
Bonsoir

Je ne connais pas le schéma du moteur asynchrone avec les capacités.
De mes cours d'électro technique, l'alternateur est un cousin du moteur synchrone.

Ce qui suppose un régime au synchronisme, et un générateur de flux indépendant.
Typiquement , on doit pouvoir utiliser un moteur asynchrone à rotor bobiné , et injecter du flux par les bagues afin de recueillir de la tension sur les bornes, sous réserve d'être à 1500 t/mn sinon , il se comporte plus en générateur mais récepteur.
L'entrainement doit être régulé en vitesse, notamment sur l 'impact de charge.


A corriger compte tenu du fait que bien années ont passées depuis...
Cldt, cf63.

alter.jpg


Alternateur2.png
 
F

FB29

Rédacteur
Bonjour,

le moteur asynchrone peut fonctionner en génératrice. Il faut deux conditions :
- le coupler à un réseau déjà alimenté
- le mettre en survitesse, c-a-d un peu au-dessus de la vitesse de synchronisme
C'est ce que j'avais en tête aussi puisqu'il n'y a pas de générateur de flux magnétique ... à moins que le moteur puisse s'auto-amorcer avec des condensateurs en déphasage :smt017 ? ...

Grâce à internet , j' ai pu découvrir pas mal de procédés
Tu pourrais citer les liens :roll: ? ...

Merci :-D !

Cordialement,
FB29
 
M

midodiy

Compagnon
Donc, si 70 hz correspond à 4500 trs , 50 hz devrait donner ( par règle de trois ) 3200 trs . Mais, j' ai bien peur que ce soit 1500 trs . Je l' essaierai bien en direct dans le courant .
C'est un moteur 4 poles (c'est ecrit dessus) donc 1500tr à 50hz ...et 4500tr en montant à 150hz.
Ce type de moteur, je crois, a peu de couple en demarrant direct sur le tri. Peut etre meme qu'il n'arrivera pas à demarrer!
En matiere de moteur utilisé en gené, tout ce que je sais c'est que avec un moteur alimenté par un variateur, lors de la phase de deceleration, surtout si la charge est entrainante, le moteur devient generateur. C'est quand le moteur tourne plus vite que la frequence envoyé par le variateur. La tension Vbus monte, il faut dissiper l'energie dans la resistance de freinage!
 
F

Francis.

Apprenti
Le principe général d'un générateur est de faire passer un conducteur dans un champ magnétique.
Un moteur triphasé asynchrone ne peut pas servir à produire du courant car le rotor ne génère pas de champ magnétique.
Dans un alternateur, le stator est alimenté par le régulateur pour générer un champ magnétique dans lequel tourne le rotor, qui est bobiné, et connecté au redresseur via les balais en charbon.
Pour faire un générateur avec un moteur tri il faudrait remplacer le rotor par un aimant (principe de la dynamo de vélo). On peut faire un générateur avec un moteur synchrone car le rotor contient des aimants.
Un plan pas trop mal est d'utiliser un moyeu de vélo électrique. L'inconvénient est qu'il faut faire tourner le moyeu avec une courroie car les fils sortent par l'axe de la roue. Ces moteurs sont des moteurs pas-à-pas commandés par une électronique externe pilotés par des capteurs à effet Hall placés dans le moyeu.
J'avais envisagé de faire une éolienne en utilisant un de ces moyeux, entraîné par des pales..
 
F

FB29

Rédacteur
Bonjour,

est de faire passer un conducteur dans un champ magnétique
Tout à fait :-D !
Un moteur triphasé asynchrone ne peut pas servir à produire du courant car le rotor ne génère pas de champ magnétique
Oui dans l'absolu mais non en pratique ... il y a toujours un peu de magnétisme rémanent dans le rotor capable de générer une petite tension sur le stator. Est-ce suffisant pour auto-amorcer le moteur en alternateur, via des condensateurs par exemple ? c'est la question posée au dessus ...

Par contre ce qui est sûr c'est que l'on peut connecter le moteur à une source triphasée qui aura pour effet de produire un champ magnétique convenable moteur à vide ... on peut ensuite entraîner mécaniquement le rotor au dessus de la vitesse de synchronisme, et le moteur se comporte alors en alternateur et injecte de la puissance sur le réseau ...
le stator est alimenté par le régulateur pour générer un champ magnétique dans lequel tourne le rotor, qui est bobiné, et connecté au redresseur via les balais en charbon
Dans un alternateur pour automobiles c'est le rotor qui est l'inducteur, alimenté en courant continu via les balais et le régulateur ... le stator produit du courant alternatif triphasé qui est redressé par un pont de diodes ...

Cordialement,
FB29
 
Dernière édition:
I

ingenieu59

Compagnon
Bonjour,

Merci à tous pour les renseignements fournis .

Comme l' a démontré Mr Labobine, la vitesse de synchronisme est comprise entre 5 et 10% en plus de la vitesse nominale .

Donc, deux moyens existent pour transformer un moteur asynchrone en génératrice ,

Mettre des condos ou
Coller des aimants sur le rotor à 90 ° en laissant des zones vides , mais, je n' ai pas plus de documents à ce sujet.

Je vous mets les liens ou les fichiers que j' ai pu glaner au hasard de mes recherches .
Certains textes feront doublon , mais , ils sont fort intéressants puisque sur certains, vous trouverez les formules nécessaires à vos calculs .
Pour les fichiers xls , si des pros pouvaient contrôler l' exactitude des formules , cela éviterait à certains de faire sauter tout le quartier . :lol:

Le dernier fichier, c' est pour tous ceux qui aiment la lecture et se replonger dans les formules .

Bonne lecture .
 

Fichiers joints

  • 690-ct207-moteurs-elec.pdf
    323.4 KB · Affichages: 939
  • ALTERNATEUR.pdf
    446.8 KB · Affichages: 862
  • groupe électrogène.pdf
    8.2 Mo · Affichages: 760
  • Le_moteur_asynchrone_triphase.pdf
    528.7 KB · Affichages: 678
  • calcul condo.xls
    7.3 KB · Affichages: 719
  • These_énergie_éolienne.pdf
    4 Mo · Affichages: 694
Dernière édition:
J

Jope004

Compagnon
Bonsoir,
J'ai parcouru les documents cités. La thèse énergie éolienne est très intéressante.
Ce que j'en ai retenu, c'est qu'avec un moteur asynchrone classique à rotor à cage, il n'y a qu'un moyen de le transformer en génératrice autonome : c'est le branchement de condensateurs. Ceux-ci sont calculés pour entrer en résonance avec les inductances du moteur.
D'où une annulation des puissances réactives.
Ce système paraît toutefois assez capricieux : il y a des conditions pour que ça "amorce", et il y a aussi une charge maximale qui provoque le désamorçage.
Une fois désamorcé, il semble que c'est encore plus difficile à réamorcer.
Donc, ce n'est pas gagné pour un groupe électrogène. :sad:

L' autre solution, c'est avec un moteur asynchrone à rotor bobiné ou "moteur asynchrone à double alimentation" (MADA). On en trouve dans les musées ... ou dans des manèges forains datant du début du siècle dernier. J'en ai vu passer un sur LBC, mais en piteux état.
Il semble que ça fonctionne mieux, mais au prix d'une complexité hors de portée de l'amateur. :sad:
 
I

ingenieu59

Compagnon
Bonjour Jope ,

et je te remercie de ta participation .

Je sais que ce n' est pas gagné, mais, j' aimerai aussi ajouter un élément qui ferait éviter le désamorçage , c' est le volant d' inertie . Ainsi qu' un autre moteur ( entre 5 et 7 x plus petit ) qui entraînerait le générateur à l' aide d' un variateur ( qui lui, devrait maintenir une vitesse constante ) .

Je ne ferai que des essais à vide ( avec la perceuse ) , si je trouve des condos . Ensuite, je compliquerai la chose jusqu' à obtenir le truc qui va bien .
Si dans le cas où cela ne marcherait pas, je m' orienterai sur une petite génératrice .
 
I

ingenieu59

Compagnon
Re,

Est-ce que quelqu'un peut vérifier mes calculs .

Puissance apparente = 11766 VA
Puissance réelle = 9177.48 VA
Puissance réactive = 7362.92 VA
Puissance réactive par phase = 2454.3 VAR
Intensité par phase = 10.62 A
Volt par phase = 231 V
Valeur condos montage triangle = 146.4 microF
Valeur condos montage étoile = 292.81 microF

Les condos, je dois supposer que ce sont des électrolytiques tout simples pour 500 V

D' avance merci à celui ou ceux qui voudront bien vérifier l' exactitude de mes calculs . ( toujours en fonction de la plaque signalétique du premier message ) .
 
M

MRG-NK

Compagnon
Le principe de l'alternateur : sur le stator, des bobines, elles vont générer la tension.
Le rotor : parcouru par un courant contnu, on peut remplacer le bobinage par des aimants permanents.
La fréquence depend de la vitesse de rotation.
Donc, si tu as un moteur triphasé asynchrone "cage d'écureuil" ; il faut enlever la partie centrale et faire un nouveau rotor.
Si on fait tourner le rotor, il peut avoir une petite aimantation dans le rotor qui tourne, ca va induire une tension....

Cas du moteur asynchrone rotor bobiné ; dans ce cas, il y a 3 grosses bagues sorties.
Contrairement au moteur asynchrone classique, pour les moteurs de forte puissance, on met un rotor bobiné. Sur les bagues, on met des réistances de démarrage... à la fin, on court circuite ; et on se retrouve comme un cage d'écureuil classique

Si on alimente un moteur rotor bobiné, qu'on bloque le rotor, on a un glissement de 100% et le rotor produit du 50 Hz
Si on alimente le stator, qu'on fait tourner le rotor dans le sens INVERSE de celui qu'il devrait tourner, on aura une tension d'une fréquence supérieure à 50Hz. Avec la vitesse de synchronisme on aura 100Hz
Si le moteur est prévu pour 3000 tours minutes : 1 seule parore de poles, que le moteur qui entraine le rotor tourne à 1500 touts minutes, on aura 75Hz quand on force le rotor à tourner à l'envers ; et on aura 25Hz si on fait tourner le moteur dans "le bon sens".

Si on a un moteur synchrone ; il est directement réversible....suf particularités
On a le stator qui a des bobines, le rotor a un bobinage, deux bagues qui servent à alimenter en courant continu.
On fait varier le courant d'eexitation dans cette bobine pour régler la tension.... comme pour l'alternateur d'une voiture

NOTA : si on a 16V que le moteur est synchrone, cela signifie que le rotor a gardé une aimantation alors qu'on n'a pas alimenté le bobinage : aimantation rhémanente. Donc une vitesse nominale donnera une tension faible à cause de l'aimantation résiduelle.

Il existe des moteurs synchrones SANS bague pour alimenter, dans ce cas, une partie du moteur a des bobines, un pont de diode, et on alimente un autre bobinage qui lui a un courant redressé.
Pour faire simple, dans un coin du moteur l'alternateur qui alimente le rotor....
ce type de moteur est rare est utilisé quand il ne faut pas avoir d'étincelle

Il faut savoir si le moteur est synchrone ou asynchrone, à rotor bobiné ou pas, à bague, ou collecteur, ou rien
Certains moteurs ont des masselotes qui établissement un contact quand on a une certaine vitesse.
Particularité les machines combinées qui alient d'un coté de l'axe une génératrice courant continu, de l'autre coté de l'axe un alrternateur : voir le moteur synchrone qui alimente son bobinage tout seul
 
Dernière édition:
J

Jope004

Compagnon
Est-ce que quelqu'un peut vérifier mes calculs .

Puissance apparente = 11766 VA
Puissance réelle = 9177.48 VA
Puissance réactive = 7362.92 VA
Puissance réactive par phase = 2454.3 VAR
Intensité par phase = 10.62 A
Volt par phase = 231 V
Valeur condos montage triangle = 146.4 microF
Valeur condos montage étoile = 292.81 microF

Les condos, je dois supposer que ce sont des électrolytiques tout simples pour 500 V
Bonsoir,
Sur la plaque, je crois voir : P=10kW, rendement=84% et COS Phi = 0.78. Est-ce exact ?
 
M

MRG-NK

Compagnon
Le principe de l'alternateur : sur le stator, des bobines, elles vont générer la tension.
Le rotor : parcouru par un courant contnu, on peut remplacer le bobinage par des aimants permanents.
La fréquence depend de la vitesse de rotation.
Donc, si tu as un moteur triphasé asynchrone "cage d'écureuil" ; il faut enlever la partie centrale et faire un nouveau rotor.
Si on fait tourner le rotor, il peut avoir une petite aimantation dans le rotor qui tourne, ca va induire une tension....

Cas du moteur asynchrone rotor bobiné ; dans ce cas, il y a 3 grosses bagues sorties.
Contrairement au moteur asynchrone classique, pour les moteurs de forte puissance, on met un rotor bobiné. Sur les bagues, on met des réistances de démarrage... à la fin, on court circuite ; et on se retrouve comme un cage d'écureuil classique

Si on alimente un moteur rotor bobiné, qu'on bloque le rotor, on a un glissement de 100% et le rotor produit du 50 Hz
Si on alimente le stator, qu'on fait tourner le rotor dans le sens INVERSE de celui qu'il devrait tourner, on aura une tension d'une fréquence supérieure à 50Hz. Avec la vitesse de synchronisme on aura 100Hz
Si le moteur est prévu pour 3000 tours minutes : 1 seule parore de poles, que le moteur qui entraine le rotor tourne à 1500 touts minutes, on aura 75Hz quand on force le rotor à tourner à l'envers ; et on aura 25Hz si on fait tourner le moteur dans "le bon sens".

Si on a un moteur synchrone ; il est directement réversible....suf particularités
On a le stator qui a des bobines, le rotor a un bobinage, deux bagues qui servent à alimenter en courant continu.
On fait varier le courant d'eexitation dans cette bobine pour régler la tension.... comme pour l'alternateur d'une voiture

NOTA : si on a 16V que le moteur est synchrone, cela signifie que le rotor a gardé une aimantation alors qu'on n'a pas alimenté le bobinage : aimantation rhémanente. Donc une vitesse nominale donnera une tension faible à cause de l'aimantation résiduelle.

Il existe des moteurs synchrones SANS bague pour alimenter, dans ce cas, une partie du moteur a des bobines, un pont de diode, et on alimente un autre bobinage qui lui a un courant redressé.
Pour faire simple, dans un coin du moteur l'alternateur qui alimente le rotor....
ce type de moteur est rare est utilisé quand il ne faut pas avoir d'étincelle

Il faut savoir si le moteur est synchrone ou asynchrone, à rotor bobiné ou pas, à bague, ou collecteur, ou rien
Certains moteurs ont des masselotes qui établissement un contact quand on a une certaine vitesse.
Particularité les machines combinées qui alient d'un coté de l'axe une génératrice courant continu, de l'autre coté de l'axe un alrternateur : voir le moteur synchrone qui alimente son bobinage tout seul
 
J

Jope004

Compagnon
Si j'ai bien lu la plaque, les calculs sont les suivants, à mon avis.
- Puissance active consommée P = 10 kW/0.84 = 11905 W
- Puissance apparente S = P / COS Phi = 11905/0.78 = 15262 VA
- Puissance réactive Q = racine (S² - P²) = 9551 VAR
- Courant réactif par phase = Ir = 9551/(230 V x 3) = 13.84 A
- Impédance d'un condensateur (montage étoile) = 230 V / 13.84 A = 16.62 ohms
- A une fréquence de 50 Hz, C = 1 / (16.62 x 2 x Pi x 50) = 192 uF ... ou 64 uF en triangle.
- La tension théorique supportée par chaque condensateur en montage étoile est de 230 V x racine(2) = 325 V, mais il faut prendre une marge de sécurité. Je dirai entre 400 et 500 V car on pourra être un peu déséquilibré suivant les tolérances sur les valeurs des condensateurs.
En triangle, la tension est d'environ 565 V.
Attention à prendre des condensateurs supportant le courant, soit 13.84 A en étoile ou 8 A en triangle.

Pour compléter mon message #15, voici quelques précisions supplémentaires déduites de la thèse (dernier lien du post #14).

La valeur réelle des condensateur qui donnera un fonctionnement acceptable est susceptible de varier nettement de la valeur théorique. Ca dépend, à mon avis, en grande partie de la qualité et de la saturation des tôles magnétiques du moteur.

Le désamorçage cité dans la thèse, c'est quand on charge trop le circuit extérieur au générateur (trop de puissance consommée). Dans ce cas, la tension de sortie chute progressivement jusqu'à 0 V.
Si on intervient avant que la tension soit trop basse, par exemple en coupant la totalité ou une partie des récepteurs, je pense que la tension se rétablira d'elle-même.
Si on laisse la tension tomber à 0 V, le circuit magnétique du moteur sera complètement débarrassé de son aimantation rémanente. D'où une impossibilité ou de grosses difficultés pour réamorcer. Thèse page 64.
 
Dernière édition:
J

Jope004

Compagnon
Donc, si tu as un moteur triphasé asynchrone "cage d'écureuil" ; il faut enlever la partie centrale et faire un nouveau rotor.
C'est aussi ce que je pensais avant de lire la thèse sur l'énergie éolienne (page 46 et suivantes).
 
F

FB29

Rédacteur
Bonjour,

Il faut savoir si le moteur est synchrone ou asynchrone, à rotor bobiné ou pas, à bague, ou collecteur, ou rien
Dans cette discussion il est question d'utiliser une moteur asynchrone à rotor en court-circuit sans modification :-D ...

Cordialement,
FB29
 
Dernière édition:
M

MRG-NK

Compagnon
Donc, tu n'auras jamais un alternateur convenable ! Certes, le rotor se comporte comme un aimant : aimantation résiduelle.... mais cela induira une tension très faible. Certes le rotor en tournant dans un champ magnétique léger va fabriquer son propre courant, comme dans une dynamo.... et cela créra une aimantation induite en plus.... mais cela restrera très faible !

La solution : enlever le rotor, le remplacer par un nouvel inducteur : soit des aimants permanents et un circuit magnétique. La fréquence et la tension seront proportionels au nombre d'aimants et à la vitesse de rotation.
Il faudra éviter les balourds...avoir un entrefer le plus petit possible entre stator et rotor.
Le mieux est l induit bobiné, comme sur un alternateur de voiture, particulatité, la section du circuit magnétique n'est pas droite sur cette machine, le but n'est pas de produire du sinusoidal, mais du rectangulaire qu'on redresse pour avoir du continu... pour faire simple.
Avantage du bobiné : on peut régler le courant de l'inducteur, donc on peut régler la tension.
Il faudra avoir un moteur entrainant à vitesse constante pour avoir une fréquence fixe, ne pas trop s'éloigner du 50Hz sinon on a plus de pertes fer, il y a peu d'appareils fait pour des fréquences éloignées de 50-60Hz
Il reste à usiner un induit, à le bobiner... chose que je ne sais pas faire !

Si on veut optimiser l'espace (voir image) mettre 4 poles au lieu de 2 c'est mieux... et 6 encore mieux !
L'ideal : un pole quitte l'influence d'un aimant... periode "vide" puis arrive l'autre aimant, de polarité inverse.
Si on met trop d'aimants, que le pole est influencé par un Nord et un Sud, cela ne marche plus !

Hors sujet : un moteur d'aspirateur ne convient pas, en effet, ses poles sont trop larges : ils occuppent presque la moitié de l'espace...
En revanche, on peut s'en servir pour faire une dynamo ! machine courant continu.
On récupère la tension sur le collecteur, il faut alimenter les grosses bobines par du courant continu.
Au mieux, on aura 110V sur l'induit et mettre une faible tension sur l'inducteur

Je mets le moteur universel "réel" : mon ajout en jaune et vert : on augmente le nombre de conducteurs sous l'nfluence de l'électroaimant, ce qui augmente la tension dans l'induit.

altern1.jpg


moteur-U.jpg
 
F

FB29

Rédacteur
le rotor se comporte comme un aimant : aimantation résiduelle.... mais cela induira une tension très faible
Bien sûr ... mais:
Ce que j'en ai retenu, c'est qu'avec un moteur asynchrone classique à rotor à cage, il n'y a qu'un moyen de le transformer en génératrice autonome : c'est le branchement de condensateurs. Ceux-ci sont calculés pour entrer en résonance avec les inductances du moteur.
La solution : enlever le rotor, le remplacer par un nouvel inducteur : soit des aimants permanents et un circuit magnétique.
Ce qui revient à fabriquer un alternateur ... l'idée ici est de ne rien modifier au niveau d'un moteur asynchrone standard :-D ...

Cordialement,
FB29
 
I

ingenieu59

Compagnon
Bonjour à tous,

Jope, le moteur fait 7.5 kw . le chiffre 10, c' est pour les HP ( cv )
Midodiy , en parlant d' élect... , je voyais les permanents aussi . Pour moi ( néophyte en électronique ) les condos sont tous fait pareil .

Comme l' a suggéré FB29, au départ, c' était sans modif , pourquoi ?
Bah , si ça ne marche pas, c' est toujours réversible .

Pour les aimants collés et insérés dans le rotor, j' y avais pensé aussi , mais, comme ils se font rares ... et , c' est surtout, que je ne sais pas combien en commander ( à l' avance )

Merci MRG NK pour toutes les précisions .
 
M

MRG-NK

Compagnon
L'utilisation que je conais avec des condensateurs : utiliser un moteur triphasé sur du monophasé. Le condensateur sert à créer un déphasage, comme si on recréat 3 phases décallées de 120 de grés. Le groupe condensateur-bobine en série permet d'avoir une tension suffisante au niveau de la bobine.
On ne va pas jusque la résonnace : si tel était le cas, avec une bobine qui fait 10 Ohm à l'hometre, on aurait 23A
et 23A * 232V = 5,3 kW, uniquement pour une bobine. et la tension aux borne de la bobine, du condensateur serait énorme u=Z*I et Z = racine( R²+L²w²) ou 3180V pour un condensateur de 10µF

Le thème : transformer un moteur en alternateur.... le plus efficace : enlever le rotor

Effectivement, il existe un bricolage qui consiste à mettre des condensateurs, pour faire simple les bobinages à condensateur ont une tension, il passe un courant dans les bobines, cela induit un courant dans le rotor
Ce courant de rotor crée un flux magnétique.
C'est ce flux qui induit une tension, une partie de la tension est décallée car les autres bobines sont à 120 degrés d'angle de la principale.... et comme la tension "tourne".... il en est de même pour les autres bobines
Mais la puissance obtenue est faible.
Quand on va mettre une charge, celle ci va absorber une grande partie de l'énergie, il y en aura moins pour les autres bobines, ca fera effondrer l'induction, donc la tension induite
Finalement, on se contentera de l'aimantation résiduelle du rotor pour créer une faible tension

Nota : le moteur d'aspirateur : adaptable si il y a UN seul aimant à cause des poles qui sont très larges.
Donc, adapté pour les grandes vitesses.
 
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