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JeanYves a dit:Enfin , ce n'est pas exactement de reserrer certaines tolerances !
C'est de faire en sorte qu'il y ait un maximum de pièces qui s'assemblent sans pb .
Sur des pièces complexes ça va pas etre simple de faire le choix , telle cote et celle ci mais pas celle là .....
JeanYves a dit:Bonjour Lolo ,
Si tu avais un exemple ce serait bien !
RICO a dit:Salut,
Par l'intermédiaire d'un client qui souhaitait appliquer les méthodes Maurice Pillet, j'ai pu assister à certaines conférences sur le sujet. A vrai dire, ce ne sont que des
methodes statistiques appliquées à la production et la démarche de formation est sympa car les exemples sont simplifiés et la science banalisée pour nous autres, simples
producteurs de copeaux. J'en suis ressorti interessé mais surtout plein d'incertitudes pour appliquer ça sur le terrain. Quelques exemples :
- Il faut stopper le tolérencement ISO, tous les IT passent en + ou - et tolérences centrées . (+ ou - 0.02 par ex.) Je fais comment pour commander du rond en h8 ?
- Après détermination des capabilités machines, il s'avère que le parc, constitué de bécanes haut de gamme suisses et japonaises n'est pas capable ! Le client qui
possède les mêmes rencontre le même problème, il faut donc élargir les tolérances ce que refuse les bureaux techniques, donc on abaisse le niveau de capabilité
demandé.
Après cinq années d'application, les cotes centrées ont disparu, les plans d'expériences (méthode Taguchi) ne sont plus utilisés et bien d'autres ''innovations'' sont au Père Lachaise.
Il reste en place le SPC, les cartes de contrôle donc ce qui touche directement la production. Je ne critique pas la méthode, je pense simplement que l'appliquer dans
sa globalité est impossible, surtout si on est qu'un maillon de la chaîne. Un véritable buisness s'est greffé sur ces méthodes dites modernes mais qui, pour la plupart,
sont issues du monde militaire et de la seconde guerre mondiale. ( Il fallait gérer statistiquement les pertes en hommes et produire du matériel en volume énormes)
Pour ma part, je rencontre un tel déficit de formation sur les métiers mêmes de l'usinage que j'axe tout mon apprentissage sur ce sujet. Il est vrai que cela coûte
moins cher à une école de former des producteurs de courbes de Gauss que des usineurs confirmés.
Quand j'aurai des usineurs qui sauront produire du copeau, il sera plus simples d'appliquer des méthods statistiques sur des pièces bien faites..
En résumé, c'est intéressant intellectuellement, quant l'utiliser pleinement en production, j'ai des doutes.
A+,
RICO
JeanYves a dit:Bonjour Lolo
Suivant la norme de base NF X 06022 .
Controle par attribut , ou par mesure selon le cas !
Un lien : http://www.univ-nancy2.fr/Amphis/images ... tiques.pdf
-2.2.1 Risque client, risque fournisseur
Il existe deux types de risque pour le contrôle par échantillon :
- Le risque client (appelé aussi risque β) est la probabilité, pour un plan d'échantillonnage donné,
d’accepter un lot mauvais alors qu’il est bon.
- Le risque fournisseur (appelé aussi risque α) est la probabilité, pour un plan d'échantillonnage
donné, de se voir refuser un lot considéré comme mauvais alors qu’il est bon.