Sur l'établi : chronographe Les Fils de Favre-Heinrich

  • Auteur de la discussion Madman
  • Date de début
M

Madman

Compagnon
Sur mon établi, une montre de gousset chronographe signée « Les Fils de Favre-Heinrich » emboitant un mouvement Lecoultre.

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(à suivre...)
 
M

Madman

Compagnon
Sortie du mouvement par l'avant.
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Le mouvement et son boitier.
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Le mouvement Lecoultre, côté balancier.
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Le mouvement Lecoultre, côté cadran.
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Après dépose des aiguilles et du cadran.
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(à suivre...)
 
J

JCS

Compagnon
Salut Pierre,

Belle pièce !

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Je ne pense pas que l'on puisse parler d'usure. A cette époque, on maîtrisait mal le placage sur acier. Plus tard on a mis une couche de cuivre avant l'or. On voit bien, sur ta photo, que l'or à une bonne épaisseur, mais qu'il s'écaille. L'or est aussi trop tendre pour faire des couronnes entièrement en or.

Bonne fin d'année à tous !!!

JC.
 
M

Madman

Compagnon
Démontage des pièces de la mise à l'heure.
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Le balancier et son spiral Breguet.
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En 1795 Abraham-Louis Breguet eut l'idée de relever la spire extérieure du spiral et de lui donner une forme spécifique, vers l’intérieur selon une courbe calculée avec précision, pour réaliser le développement concentrique du spiral. Doté de la "courbe Breguet", le spiral a désormais un développement concentrique. Le balancier bi-métallique (acier / laiton) compense les écarts de température ambiante. La montre gagne en précision.
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Début du démontage de la complication chronographe.
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(à suivre...)
 
C

chabercha

Compagnon
Bonsoir et bonne année 2018.
Comme si c'était pas assez compliqué comme ça, ils en rajoutent, ils sont fous ces horlogers!
C'étaient des génies, est il possible d'inventer encore quelque chose dans l'horlogerie ?
A+Bernard
 
M

Madman

Compagnon
Le pont du chronographe : roue des secondes et roue du totalisateur des minutes.
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Sous le pont les roues de chronographe avec leurs coeurs de remise à zéro.
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Une partie du train de rouages : roue de centre et roue intermédiaire.
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La commande de chronographe, la tirette bloquant la tige de remontoir, le pignon coulissant et la barillet sont encore sur la platine.
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(à suivre...)
 
J

JCS

Compagnon
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Roue de couronne et rochet avec dents de loup. Signe de grande qualité.

@+

JC.
 
J

jdg

Compagnon
Bonsoir,



Roue en dents de loup

Roues de chronographes, étoiles des calendriers
 
M

Madman

Compagnon
Merci à tous :smt023

150 pièces dans l'attente du grand bain décennal ! Certains sous-ensembles devront encore être démontés (barillet, etc.)
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Enlèvement de la couche d'or, probablement appliqué à la feuille.
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Une seconde couche s'enlève également, sa composition est inconnue. Peut-être du nickel ou du cuivre ?
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(à suivre...)
 
J

jdg

Compagnon
Une seconde couche s'enlève également, sa composition est inconnue. Peut-être du nickel ou du cuivre ?

En géneral: le Cuivre, Le Bronze, Le Maillechort ou l'Etain-Plomb (électrolyse) servent de support pour l'Or
 
M

Madman

Compagnon
En géneral: le Cuivre, Le Bronze, Le Maillechort ou l'Etain-Plomb (électrolyse) servent de support pour l'Or
Alors la couleur me laisse penser que c'est du maillechort. Pas de couleur de cuivre oxydé (vert), pas couleur bronze. Etain-plomb ? L'électrolyse ne me semble pas avoir existé à cette époque.
 
J

jdg

Compagnon
Le procédé par électrolyse a été couramment employé au milieu du XIXe siècle.

(Jacobi 1837)
 
Dernière édition:
M

Madman

Compagnon
Ouverture du barillet. La croix de Malte est déjà déposée. Il n'y a pas beaucoup de graisse dans le barillet. A noter qu'il n'y avait pas de tension résiduelle du ressort lors du démontage de la croix de Malte.
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Le puissant ressort en acier bleui du plus bel effet. Curieusement le bleuissage n'est pas régulier sur toutes les faces du ruban d'acier. Quoique le reflet change avec l'inclinaison de la lumière.
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Dévissage de la bonde.
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Démontage du coq. Les deux vis qui retiennent la raquette sont en très bon état, elles qui d'ordinaire sont massacrées sur la plupart des montres anciennes qui passent à l'atelier. Signe de grand soins apportés à cette montre.
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Les restes d'huile gommée sur la contre-pierre du pivot d'axe de balancier. Il était grand temps de renouveler la lubrification de ce mécanisme.
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(à suivre...)
 
M

Madman

Compagnon
Le premier jeu de paniers prêts pour le lavage. Il y en aura un second, toutes les pièces ne tiennent pas en trois paniers.
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Le bain : en rotation lente dans du Rubisol, pour ramollir les résidus d'huile gommée et l'oxydation sur la platine et les ponts.
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Le second bain se fait aussi dans du Rubisol, mais aux ultra-sons. Ceci pour décoller les résidus qui se sont ramollis lors du bain rotatif.
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Rien ne vaut un bon carnet de notes pour s'y retrouver !
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Avant de remettre les pièces propres dans leur godets il convient de les nettoyer...
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(à suivre...)
 
M

Madman

Compagnon
La marque d'une montre haut de gamme : la finition. Jusque dans les moindres détails, comme ici l'extrémité arrondie et polie de la vis de cet embrayage de chronographe.
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Dérouillage des vis de fixation du mouvement dans la carrure.
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La même vis, aprés le traitement.
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L'ensemble des pièces de la montre, boitier et chaine compris, après le nettoyage, prêtes à être remontées.
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(à suivre...)
 
M

Madman

Compagnon
Le barillet et la bonde, prêts à recevoir le ressort.
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Ressort en place, graissé et couvercle de barillet.
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Armage de 3/4 de tour du ressort et pose de la croix de Malte.
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La tirette retient la tige de remontoir. Le second levier servira à la mise à l'heure.
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Pose du pont de barillet. Les vis seront repolies et bleuies à nouveau.
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Le côté cadran, avec la croix de Malte sur le barillet. Pose du pont des contre-pivots de rouages. Chacun est marqué d'un, deux ou zéro point pour déterminer sa place. J'avais noté la longueur et la couleur des vis, car elles sont toutes différentes.
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(à suivre...)
 
M

Madman

Compagnon
Traitement des vis de pont pour bleuissage.
1. Dérouillage du filetage
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2. Dérouillage et ébarbage des flancs
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3. Polissage de la tête
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4. Nettoyage et dégraissage
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5. Contrôle sur la plaque percée
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(à suivre...)
 
M

Madman

Compagnon
Il est essentiel de repérer les positions des vis, car chacune est différente de par le diamètre de sa tête ou la longueur de son filetage. Toutes les vis ont une finition haut de gamme : l’extrémité du filetage est arrondie et polie, bien que cela ne puisse se voir une fois la vis posée.
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L'installation pour le bleuissage : une source de chaleur (alcohol à brûler) sous une pelle remplie de copeaux de laiton, dans laquelle est posée la plaque à trous portant les vis.
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Résultat du traitement thermique à 290°C. Un résultat uniforme est très difficile à obtenir. À 280°C la teinte est mauve, à 290°C c’est bleu roi, à 300°C la couleur tourne au bleu clair puis gris. Un chauffage progressif assure une diffusion lente de la chaleur dans le corps de la vis. Cela ne réussit pas chaque fois…
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(à suivre...)
 
J

jdg

Compagnon
Bonjour,

Le seul moyen d’obtenir un résultat uniforme est de travailler au bain de sel.
 
M

Madman

Compagnon
...Le seul moyen d’obtenir un résultat uniforme est de travailler au bain de sel.
Bain de nitrate (potasse et soude) ?
Je ne l'ai jamais fait, je me demande si le coût est en relation pour bleuir 10 vis...
 
J

jdg

Compagnon
Sel neutre spécial pour four bain de sel, thermostaté au dixième de degrés.
Le matériel est un peu onéreux neuf ou on peut le faire soi-même.
Je m’en suis construit un Il y a quelques années aux environs de 500/600 € (cuve inox,épingle chauffante et régulation le tout disposé dans une carcasse de Tour de Pc avec isolation). Le résultat est exceptionnel. On peut en trouver également d’occasion.
Je m’en sers pour l’horlogerie et l’armurerie.
Par contre le coup n’est pas en relation pour bleuir uniquement 10 vis...
 
M

Madman

Compagnon
...aux environs de 500/600 € ... le coup n’est pas en relation pour bleuir uniquement 10 vis...
En effet ! Merci pour ces précisions. Je ferai un essai bon marché avec des sels laboratoire et une simple casserole inox.
 
W

watch

Ouvrier
salut

comme d'hab du superbe travaille Madman
a+

Nico
 
J

jdg

Compagnon
@Madman

Pour un essai M et P propose de petites quantités de « sels a bleuir «
( le plus important est la régulation)
 
M

Madman

Compagnon
Mouvement remonté, train de rouages et ébats contrôlés, balancier provisoirement en place.
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Gros plan sur le train de roues, le balancier et son spiral Breguet. Les vis, fraichement bleuies, soulignent élégament l’aspect noble de ce mouvement haut de gamme.
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(à suivre...)
 
M

Madman

Compagnon
Nettoyage du cadran émail.
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Le cadran dans son bain. Avant que l'on ne me re-re-re-repose la question : c'est du "Kukident" pour les prothèses dentaires !
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Le mouvement Lecoultre 20, remonté et lubrifié.
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Gros plan sur la croix de Malte (en position ressort détendu) et le système de mise à l'heure.
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(à suivre...)
 
M

Madman

Compagnon
Le mouvement Lecoultre calibre 20
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Photos presque finales
Ne vous attardez pas sur la position des aiguilles, il y a encore du taf de ce côté là...
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(à suivre...)
 
M

Madman

Compagnon
Le canon de l'aiguille du chronographe est fendu. Il a probablement été trop massivement lanterné et s'est cassé lors de la pose sur le tigeron de la roue du chronographe. Il faut en créer un nouveau.
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La roue du mobile chronographe avec l'aiguille au canon fendu.
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L'aiguille avait été collée par-dessus la rivure ! Pas du beau boulot...
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Faire sauter la rivure est toujours une opération délicate.
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Tournage d'un nouveau canon en laiton.
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Rivetage de l'aiguille
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Rivure terminée !
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Lanternage du canon pour assurer la friction.
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Essais en situation.
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(à suivre...)
 

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