Support pour restaurer un dériveur

  • Auteur de la discussion coupevent
  • Date de début
C

coupevent

Ouvrier
Merci pour vos commentaires.je dois faire deux bers mobiles pour la restauration d une coque de deriveur en bois moulé . ça demande un peu de reflexion parce que les bers doivent aussi permettre la rotation de la coque sur son axe longitudinal, pour pouvoir travailler dessus et dessous , et il faut la hauteur suffisante pour aller a la verticale . ça ressemblerait un peu a un tournebroche géant, et ça permet de déplacer dans l atelier et de positionner une coque au mieux pour le travail a executer . je dois faire déjà une esquisse pour décider du matériau, je pencherais a priori pour de la corniere boulonnée , le poids a supporter est seulement de 130 kg environ.
Si quelqu un a déjà fabriqué ça, je suis preneur de ses conseils !
cordialement coupevent
 
T

tibus

Compagnon
Salut , tu peux peut-être t'inspirer des supports comme celui-ci qui sert pour restaurer les voitures
472983
 
P

Papynano

Compagnon
Bonsoir
Je pense à une colle genre époxy comme pour le lamellé collé faut que ça tienne à l'humidité.J'en ai vu pas mal de ces coques qui avaient mal vieillies et ça se délaminait par endroit.
 
C

Chevreuil

Compagnon
Bonsoir.
Au début,en France,ça a été vulgarisé pour les constructeurs amateurs,genre Cap Corsa de JJ Herbulot,mais le concept était déjà largement utilisé en aviation (De Havyland "Mosquito",pratiquement tout en bois.
 
P

Papygraines

Compagnon
Bonsoir
Je pense à une colle genre époxy comme pour le lamellé collé faut que ça tienne à l'humidité.J'en ai vu pas mal de ces coques qui avaient mal vieillies et ça se délaminait par endroit.
Merci ! C'est la piste qui me venait en tête.
A tantôt pour une nouvelle page culturelle.
Cordialement
PG
 
C

Chevreuil

Compagnon
Pour mon bateau (Sargue ,biquille de 7m,plan Sergent),en 65,j’utilisai de la colle urée/formol,Je l'ai revu une vingtaine d'année après,il était encore vaillant.
 
C

coupevent

Ouvrier
bonsoir,
je ne sais pas pourquoi mais n ai pas vu d alerte pour les différentes réponses faites a ma question . remerciements un peu tardifs donc a vous tous .
le bateau en question est un flying dutchman, un dériveur de 6,20 m . il a été construit en 1962 ; a l époque il fallait je crois acheter un moule homologué pour obtenir ensuite le certificat de jauge si l on voulait l utiliser en régate .
la coque est en forme, faite de trois couches de fines bandes de bois d environ 5cm de large , deux fois a 45 degrés et une fois parallele aux couples.je suppose que ces bandes étaient mises en place sur la forme avec une technique similaire a celle des ébénistes; mais je n ai pas de certitude . Il n y avait pas d autre moyen que de faire son bateau soi meme .
Le résultat en tout cas est une coque légere et tres rigide . le coques moulées en fdv qui seront ensuite fabriquées en allemagne vers la fin des années 70 étaient bien inférieures, selon les dires des utilisateurs .
Je suppose que beaucoup de ces coques bois ont pourri en raison d un manque de soin . la mienne, restée au sec, semble en tres bon état, mais je n en aurai la certitude qu apres ponçage car il est dit aussi que les colles de l époque peuvent se décomposer, auquel cas le bateau est irréparable .
Un merci particulier a Tibus et Marcdere, pour cette excellente suggestion j ai déjà du carré et des roulettes , ça pourrait devenir quelque chose comme ça, avec un peu d huile de coude .
cordialement coupevent
 
R

rabotnuc

Compagnon
bonjour,
c'était un des procédés courant dans les années 70/80 pour construire des bateaux à coque en forme à l'unité, aussi bien par les pros que les amateurs.
colles ; urée/formol , polyuréthane(les premières), epoxy.
le bati était constitué de couples très sérrés et les lattes agrafées sur le bati pour fixer la forme jusqu'au séchage.
cela donne de magnifiques coques très légères.
 
L

Lezard

Ouvrier
Bonjour,
Les FD sont de beaux bateaux, plutôt dans le genre "puissants" :wink:

Comment envisages-tu de fixer la coque de ton bateau sur le "tourne-bateau" ? Il me semble qu'il faut prévoir une zone de contact assez large plutot que des fixations ponctuelles, qui risquent de poinçonner ta coque. Peut-être une paire de bers en forme ?
 
C

coupevent

Ouvrier
bonjour,
oui il va falloir que je fasse de la musculatiob avant d aller l essayer apres la restauration .Un copain de 95 kg mini, plutôt musclé serait le bienvenu aussi .
Vous avez raison pour la fixation de la coque .J ai vu des photos de chantiers similaires ou la coque est prise par deux étriers au contour circulaire et qui eux tournent a 360 degrés . Il faut aussi voir si le jeu en vaut la chandelle car je ne suis pas sur d en faire un deuxieme !
merci pour ce commentaire, je suis preneur de toute recommandation .Les travaux importants sont le pont et le brise lame a refaire, le puits de dérive a vérifier et la mise en place d un gréément dormant plus moderne , sans altérer l aspect bien sur. J essaierai de poster une ou deux photos pour inspirer d autres membres du forum en ce sens .
cordialement, coupevent
 
L

Lezard

Ouvrier
> la coque est prise par deux étriers au contour circulaire et qui eux tournent a 360 degrés

Je pensais à un système comme cela. Cela peut se réaliser assez simplement, le plus compliqué serait d'avoir des dessins des sections de la coque assez fiables pour pouvoir réaliser les bers. Peut-être sur les plans d'époque ?
 
C

coupevent

Ouvrier
Je dispose de tous les plans exacts, y compris les coupes, donc le dessin ne serait pas un probleme . par contre je n ai pas d idée claire sur la maniere de monter l ensemble, pour que cela soit rigide, et que la rotation soit facile . Vos suggestions sont bienvenues !
 
P

Papynano

Compagnon
Bonsoir
Il faut trouver le pont d'équilibre au niveau de l'étrave et du tableau arrière pour le faire pivoter sans trop d'efforts, mais c'est sur fabriquer un tel outils pour une seule intervention c'est pas mal de frais à engager.
Une autre solution ce serai d'avoir un portique mobile et un palan, si les cadènes de haubans sont bien fixées ont peu les utilser pour mettre la coque sur le coté en prévoyant des cales à mettre sous la dérive.Chez mon patron nous avions un camion grue nous pendions des barques de 6m en bout de flèche par l'étrave et on la reposais ensuite à l'envers sur des tréteaux.
Mais si tu n'as pas à intervenir sous la coque au niveau de la quille juste le basculer sur le coté devrais suffire.
 
C

coupevent

Ouvrier
bonsoir Papynano,
c est une idée tres intéressante. J ai vu sur ce forum des réalisations de palans avec des étais de maçons réglables en hauteur, ou encore faire un portique et mettre un petit IPN avec des renforts d angle ? Il n y a pas beaucoup de poids a supporter la coque pese 120 kg , c est plutôt un probleme d équilibre et de points d accrochage, le temps de la soulever et la retourner .( NB je suis seul pour faire ce travail )
A priori il y a une phase de travail sur le pont, puis une deuxieme sur la coque, donc positionnement simple, a plat. Un avantage par rapport a l approche ber est que la surface de travail est completement dégagée , il me semble .
En fonction de l état et des réparations a faire il pourrait s avérer necessaire d intervenir sur le puits de dérive et peut etre de placer la coque verticalement, sur la tranche, c est a voir . peut etre pourrait on soulever la coque avec le palan jusqu a la verticale puis l immobiliser avec des étais ad hoc en proue et en poupe ? le maitre bau est 1,75m donc avec un support au sol genre vieux pneu on serait rendu a 1m environ pour les étais ce n est pas irréaliste a priori .
J ai oublié de préciser une chose : je n ai jamais fait ce type de travail auparavant. J aurai surement d autres questions !
cordialement coupevent
 
L

Lezard

Ouvrier
Effectivement, si tu peux faire le boulot en retournant simplement la coque une ou deux fois, pas la peine de faire un 'tourne-bateau'.
Un palan, des élingues textiles, quelques pneus, et ça devrait le faire. Prends bien le temps d'anticiper chaque manoeuvre, et fais toi aider au besoin. Par précaution, ne pas travailler sur la coque pendue au(x) palan(s), mais bien la caler d'abord, un accident est vite arrivé.
Bon chantier !
 
C

coupevent

Ouvrier
bonjour, en mélangeant un peu les différentes idées émises dans cette discussion je me demande si une solution ne consisterait pas a faire deux especes de cadres situés a environ 1m de part et d autre du maitre bau, qui permettraient d accrocher sans risque la coque a un petit portique, et a partir de la c est facile. . . . de soulever a plat ou d un seul coté pour lever a la verticale.
les cadres se monteraient lors d un besoin de retourner la coque, ils seraient coupes au profil de la coque sur 30 ou40cm de chaque coté . Comme c est demontable ça pourrait resservir pour des réparations ou peinture ultérieurement, rangeable dans un coin de l atelier .
il va bien falloir y arriver , merci pour la discussion coupevent
 
P

Papynano

Compagnon
Bonjour
Oui pour ce genre de travail il faut bien étayer et ne pas travailler "en l'air". Ton bateau a t'il une cabine?
Ce que tu peut faire aussi c'est de mettre un renfort provisoire (genre étai) à l'intérieur au niveau du maître bau.
 
C

coupevent

Ouvrier
bonjour,
j essaie de trouver le bon compromis entre le confort et la sécurité, et l usine a gaz qui va représenter plus de travail que le bateau lui meme.
Je n avais pas du tout pensé a mettre un renfort intérieur, c est une tres bonne suggestion . que ce soit en longueut ou en largeur je dois preserver la géométrie de la coque .
Non il n y a pas de cabine c est un simple dériveur, mais il est tres leger pour sa taille et donc je dois prendre des précautions pour le manipuler .
 
P

Papynano

Compagnon
Bonjour
Si tu n'as pas de cabine c'est plus facile à manipuler, une coque de bateau de par sa structure c'est solide.
Si tu as des potes un peu costauds tu peut peut être la retourner facilement à plusieurs.
 
C

Chevreuil

Compagnon
Bonjour.
Si je ne m'abuse,les coques étaient construites a l’envers,sur un chantier comprenantdes structures fixes et des éléments faisant partis de l'ensemble,et retournées une fois la peau terminé.
 
C

coupevent

Ouvrier
bonjour,
intéressant n est ce pas la méthode des maquettistes ? je crois que lors de la découpe des couples ils laissent une sorte de talon qui permet d assurer leur calage en hauteur, posés a l envers sur une planche . le bordé posé on retourne la coque et on coupe les talons . . . .
c est tout a fait vraisemblable . Par contre je ne sais pas comment aurait été assurée la forme de la coque pour un bateau comme le mien car il y a trop peu de couples ? et pour un bateau de ce type le respect des lignes doit etre tres important pour le niveau de performance .
merci pour votre intéret
cordialement, coupevent
 
P

Papynano

Compagnon
Bonsoir
Mon ancien patron fabriquait des barques typiques de la région. Elles étaient mises en formes sur des faux couples une sorte de chantier puis retournées et il y avait des couples souples fait en acacias qui étaient rivés sur les bordées à l'intérieur.
Des pièces de bois étaient ensuite fixées sur la quille pour recevoir le plancher, j'en ai vu souvent en construction avant que je ne travaille chez lui.
Par contre il n'en fabriquait plus quand j'ai été embauché mais j'en ai réparé souvent avec mon patron, c'était des barques en bois de six mètres de long on les retournaient facilement sans engins spéciaux pour les mettre sur des tréteaux.
J'ai souvent tenté de lui en faire refaire une quand je travaillait chez lui mais sa femme ne voulais pas pourtant j'étais prêt à travailler bénévolement pour l'aider juste pour voir la technique employé, on avait tout ce qu'il fallait le chantier les gabarits pour les bordés et même du bois en stock mais pas moyen de faire flancher la patronne.
 
C

coupevent

Ouvrier
bonjour,
encore une idée intéressante , simplement retourner et poser sur des trétaux . Une des questions que je me pose est comment m assurer que je ne vrille pas la coque avant de la reponter, parcequ elle est quand meme legere , et longue de plus de 6m .il me faut je pense un support assez précisément ajusté, et bien aligné.
Dommage que la patronne se soit montrée inflexible !
cordialement , coupevent
 
P

Papynano

Compagnon
Bonjour
Si tu travaille sur une surface plane dans un atelier il n'y a pas de risque de vrillage, ça arrive quand on construit une coque sans avoir de chantier. Je sais qu'il faut monter des deux cotés en même temps, faut pas faire un coté complet et l'autre ensuite mais installer un bordé de chaque coté à chaque fois. Ensuite la forme de la coque forme une structure solide avec les couples bien entendu.
Les barques de ma région ne sont pas pontées il y a des bancs et ceux de chaque bouts sont un peu plus grands.
Il y a un liston sur l'extérieur et un autre profilé à l'intérieur qui forme le plat bord ou sont fixé les dames de nage, les couples rivés sur les bordés
sont rapprochés un peu comme dans les canoës canadiens.
Souvent les coques hivernent en étant simplement retournées dans un endroit au sec j'en ai jamais vu de vrillées.
Six mètres c'est pas mal ça encaisse bien les vagues en cas de tempêtes, sur le lac près de chez moi avec mon voilier de cinq mètres
ça m'arrivait souvent d'enfourner dans les gros coup de tabac ça balayait tout pont et je me prenait les embruns de plein fouet, avec
les barques on embarquait très peu un mètre de plus ça ce connaissait.
 

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