soudure par points avec transfo de micro-ondes??

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J

jacounet

Compagnon
Salut Yvan .

Je ne comprends pas très bien , comment tu procèdes en multipliant ta tension lue par deux , ...moi j'en suis resté à P=UI , puissance utile dissipée par un générateur sinus aux bornes d'une charge résistive égal à la tension efficace lue aux bornes de la charge , multiplié par le courant efficace le traversant ...
Explique moi ...
AplusJacounet.
 
J

Jean-Marie45

Compagnon
Hello Yvan,

Difficile de faire plus simple et efficace comme oscillateur. Il est vraiment à la portée de tout le monde. Comment l'alimentes-tu ? avec un module du commerce ou une alimentation home made ?


Hello Jacounet,

Je résiste à l'envie de répondre à ta question pour laisser ce plaisir à Yvan puisque c'est lui qui a trouvé la solution et qu'en plus ses explications sont très didactiques.
Je dois dire que je m'étais aussi demandé comment faire des mesures du transfo en court-circuit mais je n'avais pas trouvé comment faire puisqu'on se sait plus où se trouve la charge.
 
N

Nacatambol

Apprenti
Yvan Delaserge a écrit hier :

"La tension qui va être mesurée par le voltmètre sera donc la moitié de la force électromotrice fournie par le transfo.
Pour connaître la puissance dissipée par le secondaire, il faudra multiplier cette valeur par 2 pour obtenir la totalité de la force électro-motrice, puis la multiplier par le courant.
"

Je ne comprends pas pourquoi il faut doubler la FEM !
Dans un schémas classique d'alimentation d'une charge par un générateur on ne se préoccupe que de la tension aux bornes de la charge et de l'intensité en ligne. :roll:

Bonne journée.

Alain.
 
Y

Yvan Delaserge

Compagnon
Nacatambol a dit:
Yvan Delaserge a écrit hier :

"La tension qui va être mesurée par le voltmètre sera donc la moitié de la force électromotrice fournie par le transfo.
Pour connaître la puissance dissipée par le secondaire, il faudra multiplier cette valeur par 2 pour obtenir la totalité de la force électro-motrice, puis la multiplier par le courant.
"

Je ne comprends pas pourquoi il faut doubler la FEM !
Dans un schémas classique d'alimentation d'une charge par un générateur on ne se préoccupe que de la tension aux bornes de la charge et de l'intensité en ligne. :roll:

Bonne journée.

Alain.

Salut les amis,

Pour répondre à la question de Nacatambol et de Jacounet:
Je cherche à savoir quelle est la puissance totale au secondaire. Pas seulement celle qui est dissipée par la charge, mais aussi celle qui est dissipée par le secondaire du transfo.
On a la moitié du câble qui fonctionne comme charge et l'autre moitié joue le rôle du secondaire du transfo.
On a ainsi deux circuits identiques en série, aux bornes desquels on a une tension, celle que l'on mesure avec le voltmètre, qui présentent la même résistance et dans lesquels circule le même courant. Ils dissipent chacun la même puissance, qui est égale à la tension mesurée multipliée par le courant mesuré.
Par conséquent, la puissance totale au secondaire sera égale à 2*U*I.

Amicalement,

Yvan
 
J

jacounet

Compagnon
Resalut Yvan .

J'ai relu tes notes ,il y-a bien une puissance dissipée dans R1 et dans R2 , en admettant que R1=R2 ( ce qui n'est pas tout à fait vrai car une partie de R1 avec ta méthode = Z1 -->impédance complexe et Z1= L.Oméga ), bon disons R1= R2 pour faire simple , la puissance dissipée dans R1 sera P1= R1.I*2=U.I et dans R2 sera P2=R2.I*2=U.I , donc tu as raison la puissance consommée au secondaire est bien la somme des deux soit 2 .UI si on admet que R1=R2.
Bon maintenant P1 n'est pas totalement disponible car dans le bobinage , ce sont donc bien les pertes au secondaire , seul P2 est disponible ...non ?

Pour faire une mesure pratique avec ta méthode de la spire de cuivre , je pense qu'il faudrait mesurer la longueur d'une spire , et la multiplier par trois , en dénuder un tiers,enrouler la spire mesurer la tension à vide au ras de la spire avec tes épingles , mettre en court-circuit au bout des fils , et ajuster la longueur du court-circuit sur le fil dénudé ( comme un potentiomètre) de façon à avoir la moitié exacte de la tension à vide .
Tu es d'accord avec moi , à ce moment là on a la résistance de charge qui est égale à l'impédance complexe du secondaire on a Z1 = R2... normalement il est inutile de charger plus et d'aller plus bas en tension , ..on est à ce moment là accordé ..., théoriquement à la puissance max disponible à la sortie du transfo ...reste à savoir à combien est cette puissance .
C'est ce que j'ai appris ...
Je vais essayer d'appliquer ça ...et comparer car avec ma méthode à résistance , je viens de faire 7 mesures qui vont de 496 Watts à 716 Watts ( rendement de 75 à 60 %) au secondaire , c'est trop juste encore , faudrait ressouder une 3 ème barre ...zut y-en à marre de la ferronnerie d'art .!!!
Pour compléter mes mesures jai fait une charge avec deux barres de fer de 12mmx12 mm soit 288 mm*2 sur 5 cm de long R= 36 µOhms calculé , là j'ai 1200 A ( ma pince va jusqu'à 1000A , à 1200A c'est encore juste à moins de 10%, j'espère ) sous 0.585 soit 702 Watts ...par contre le rendement tombe à 30% et mon Wattemètre indique 2330 Watts consommés au primaire.
Je vais étalonner mon ampéremètre /moteur de ventilo fait maison et tirer ça au clair .
AplusJacounet.
 
Y

Yvan Delaserge

Compagnon
Jean-Marie45 a dit:
Hello Yvan,

Difficile de faire plus simple et efficace comme oscillateur. Il est vraiment à la portée de tout le monde. Comment l'alimentes-tu ? avec un module du commerce ou une alimentation home made ?

Salut Jean-Marie,

Je compte faire un mix des deux. J'ai un vieux transfo de ceux que l'on peut brancher dans une prise, il produit du 12 v alternatif. Je vais le démonter, y ajouter un redresseur, un condensateur et un régulateur 15 V. ça devrait le faire. L'oscillateur et les drivers des IGBT ne tirent que quelques milliampères.

Je viens de passer un moment à calculer la valeur du condensateur de bootstrap pour les drivers IR 2109 qui vont piloter les IGBT.
IR2109.gif

C'est celui qui est connecté entre les bornes Vb et Vs juste à droite de l'IC.

C'est pas évident parce que International Rectifier fournit des formules de calcul dans lesquelles il faut tenir compte de:
la fréquence de fonctionnement (J'ai pris 150 HZ comme valeur de départ)
La charge de gate nécessitée par les IGBT ( 250 nanocoulombs pour les IGBT SGH90N60UF de Fairchild)
Le courant tiré par le driver (130 uA pour les IR 2109)
Le courant de fuite du condensateur de bootstrap ( je l'ai mesuré à environ 0,38 mA)

J'arrive à 30 uF.

Comme ce condensateur ne "voit" que la tension entre l'émetteur et le gate de l'IGBT situé côté haute tension, je compte utiliser un modèle 35 V.

Amicalement,

Yvan
 
J

jacounet

Compagnon
Resalut Yvan .

La méthode que tu décris permet effectivement de savoir quelle est la puissance totale dissipée au secondaire .. pas disponible à la charge on est bien d'accord ..., on arrive à 80/90 % de rendement ( magnétique en fait ) ....

C'est intéressant car cela veut dire que l'on peut en déduire les pertes magnétiques totales à 10/20% , et en déduire/calculer le coefficient de couplage primaire secondaire ...

AplusJacounet.
 
Y

Yvan Delaserge

Compagnon
jacounet a dit:
Resalut Yvan .

J'ai relu tes notes ,il y-a bien une puissance dissipée dans R1 et dans R2 , en admettant que R1=R2 ( ce qui n'est pas tout à fait vrai car une partie de R1 avec ta méthode = Z1 -->impédance complexe et Z1= L.Oméga ), bon disons R1= R2 pour faire simple , la puissance dissipée dans R1 sera P1= R1.I*2=U.I et dans R2 sera P2=R2.I*2=U.I , donc tu as raison la puissance consommée au secondaire est bien la somme des deux soit 2 .UI si on admet que R1=R2.
Bon maintenant P1 n'est pas totalement disponible car dans le bobinage , ce sont donc bien les pertes au secondaire , seul P2 est disponible ...non ?

Salut Jacounet.

En jouant avec le simulateur, je m'étais rendu compte que si un enroulement a beaucoup de spires, on a beaucoup de déphasage tension-courant.
Par contre, dans le secondaire de nos transfos, comme ils ne comportent que maximum 2 spires, leur inductance est très faible et de ce fait ils ne peuvent provoquer que très peu de déphasage à 50 Hz.

C'est pour cette raison que je me suis acheté un wattmètre pour les mesures au primaire, car il multiplie directement par le cos phi adéquat pour me donner la puissance au primaire.

Mais au secondaire, il suffit de multiplier directement la tension par le courant. Le cos phi sera toujours égal à 1.

Pour la charge au secondaire, j'avais aussi pensé à utiliser une charge variable pour les mesures, mais j'ai préféré rester le plus près possible des conditions réelles d'utilisation d'un poste de soudure par points, c'est-à-dire avec un secondaire pratiquement en court-circuit.
Et de varier le nombre des spires au secondaire.
ça permet d'avoir juste ce qu'il faut comme points de mesure, pour tracer une courbe mettant en relation les puissances d'entrée et de sortie et voir si on a une belle droite ou si au contraire, le transfo s'essouffle à partir d'une certaine puissance.

On a vu que non. Le transfo ne s'essouffle pas.
C'est un résultat important parce que nous savons maintenant qu'il sera possible d'utiliser un seul transfo, à condition qu'on arrive à produire 2 à 4 V au secondaire, avec un secondaire monospire de forte section.

Amicalement,

Yvan
 
N

Nacatambol

Apprenti
................ Bonjour,

"On a ainsi deux circuits identiques en série, aux bornes desquels on a une tension, celle que l'on mesure avec le voltmètre, qui présentent la même résistance et dans lesquels circule le même courant. Ils dissipent chacun la même puissance, qui est égale à la tension mesurée multipliée par le courant mesuré. "

Je comprends l'idée des deux circuits en série, mais dans le premier (le secondaire du transfo) on génère une puissance en permettant une FEM aux bornes de la charge qui, elle, consomme cette même et unique puissance en laissant circuler un courant.

Je ne pense pas qu'il faille considérer 2 puissances identique qui s'additionnent mais une seule.

Je comprends qu'il soit désagréable que mon raisonnement fasse chuter le rendement.

Excellent étude à la fois théorique et expérimentale. Courage.

Alain.
 
J

Jean-Marie45

Compagnon
Hello Yvan, Jacounet, Alain et les autres

D'abord, merci Alain de te joindre à nous pour cette discussion qui est pour le moment théorique mais qui aura des répercussions pratiques dans peu de temps.

J'ai l'impression que quelque part chacun a raison dans ce qu'il dit.

Yvan a effectivement retrouvé la trace des Watts disparus. Et c'est important car ces Watts ne s'étaient pas volatilisés dans une saturation du noyau ou dans des fuites du transfo.

Ce qui est déroutant, c'est qu'on a l'habitude de considérer que l'énergie transmise au secondaire d'un transfo est consommée par la charge. En général, c'est vrai parce que la résistance du circuit secondaire du transfo est infiniment plus faible que la résistance de la charge. Donc toute l'énergie produite est dissipée dans la charge.

Cette manière de concevoir les choses est bien mise en évidence dans la dernière intervention d’Alain :
Je comprends l'idée des deux circuits en série, mais dans le premier (le secondaire du transfo) on génère une puissance en permettant une FEM aux bornes de la charge qui, elle, consomme cette même et unique puissance en laissant circuler un courant.

Dans le cas particulier de notre M-O en court-circuit, il faut se représenter les choses autrement : un gros câble faisant une boucle circulaire se refermant sur elle-même et traversant en un endroit la fenêtre du transfo. Le câble contient des électrons libres. Le transfo qui est traversé par le câble oblige ces charges électriques à se déplacer avec force dans un sens puis dans l’autre. Cela constitue une énergie considérable qui est consommée en chaleur tout le long du câble. Chaque centimètre de câble va consommer la même quantité d’énergie puisqu’il est parcouru par le même courant et qu’il présente la même résistance, que ce centimètre soit dans la fenêtre du transfo ou en-dehors. Donc, il n’est plus possible ici d’aller mesurer la chute de tension aux bornes d’une charge puisque la charge est la boucle elle-même.

L’idée géniale est de diviser la boucle en deux et de mesurer la différence de potentiel entre ces deux points A et B. Cette différence de potentiel est la chute de tension des charges électriques circulant du point A au point B. En continuant leur chemin, les charges provoquent la même chute en circulant du point B au point A.

Ceci est complètement indépendant de l’endroit où l’énergie est transmise à la boucle. On peut déplacer le transfo tout le long de la boucle, rien n'y change. La quantité totale de puissance transmise à la boucle correspond donc bien à (2 x V[sub]AB[/sub]) x I.
En comparant cette puissance à celle du primaire, Yvan a montré que le rendement est ~ 85%, ce qui est nettement mieux que les estimations antérieures et permet d’espérer une soudeuse puissante, respectant les fusibles domestiques et basée sur un seul transfo.

Mais il y a malgré tout un bémol car toute cette puissance du secondaire n'est pas entièrement disponible pour la soudure. En effet, il n’est pas possible de construire une machine ne comportant qu’une seule spire de section infinie et de longueur nulle. Dans le cas de la soudure, l’objectif est d’obtenir le courant le plus fort possible à l’endroit de la soudure. Le courant dépend de la résistance totale du circuit qui doit être la plus faible possible. Il faut s’arranger pour que l’essentiel de la résistance du circuit se situe au niveau de la soudure. Par conséquent, le circuit doit être le plus court possible (une seule spire) avec la section la plus grosse possible dans le matériau le plus conducteur possible (mais l’argent se fait un peu rare par les temps qui courrent :wink: ).

Ceci implique que le 220V à 50Hz est insuffisant pour produire la tension secondaire nécessaire au système. Il faut arriver à produire au moins 2 à 2,5V à vide avec une seule spire. C’est en tout cas la tension que je produis avec 2 transfos en parallèle, de 3 spires chacun, sous 220V 50Hz. Et je vous assure que c’est puissant.

L'objectif devrait pouvoir être atteint en augmentant la tension et la fréquence et en réduisant le nombre de spires du primaire.
 
Y

Yvan Delaserge

Compagnon
Nacatambol a dit:
................ Bonjour,

"On a ainsi deux circuits identiques en série, aux bornes desquels on a une tension, celle que l'on mesure avec le voltmètre, qui présentent la même résistance et dans lesquels circule le même courant. Ils dissipent chacun la même puissance, qui est égale à la tension mesurée multipliée par le courant mesuré. "

Je comprends l'idée des deux circuits en série, mais dans le premier (le secondaire du transfo) on génère une puissance en permettant une FEM aux bornes de la charge qui, elle, consomme cette même et unique puissance en laissant circuler un courant.
Peu importe à quel endroit du circuit les électrons sont accélérés, leur mouvement est la même en tout point du circuit. Un peu comme une courroie de transmission entre deux poulies.
La puissance électrique est consommée (c'est-à-dire transformée en chaleur) partout où le courant circule, y compris la partie qui passe dans le transfo.
Je ne pense pas qu'il faille considérer 2 puissances identique qui s'additionnent mais une seule.
On considère habituellement que la puissance utile, ou utilisable, est celle qui sort du transfo. Celle qui est dissipée dans le secondaire du transfo n'est pas utilisable. C'est une perte.
Mais mon objectif dans celle série de mesures était de savoir quelle puissance le noyau du transfo est capable de transférer du primaire vers le secondaire. Or, dans mon montage, la totalité de la puissance dissipée par le câble a obligatoirement transité par le noyau, tant la partie qui passe dans le transfo que l'autre.

En effet, la conception intuitive (mais fausse, c'est ce que j'ai compris en faisant ces mesures!) que j'avais du fonctionnement théorique d'un transfo était que le primaire transfère au noyau une certaine quantité d'énergie à chaque alternance du réseau EDF. Et le noyau transfère cette énergie au secondaire. Dans ces conditions, la quantité maximale d'énergie que le noyau peut transférer à chaque alternance est limitée par sa masse. La limite est fixée par la saturation du noyau.
Un peu comme si au moyen d'un seau, on transfère de l'eau entre deux réservoirs. La quantité maximale d'eau que l'on peut transférer est limitée par la taille du seau.
Je me rends compte maintenant que cette analogie est inadaptée.


Amicalement,

Yvan
 
Y

Yvan Delaserge

Compagnon
Hello tout le monde,

Voici un petit aperçu de l'état d'avancement des travaux.
SAM_2766.JPG

Le circuit est assez simple. L'oscillateur attaque avec ses deux sorties complémentaires, deux drivers IR2109. On voit les diodes 1N 4007 et les condensateurs de bootstrap 100 uF 35 V.

J'ai ajouté des points de mesure, c'est plus prudent pour un montage expérimental. On les voit mieux sur cette photo:
SAM_2767.JPG
Il s'agit des anneaux en fil nu.
Les deux à gauche des drivers permettent d'examiner les signaux de commande qui viennent de l'oscillateur.

A droite des drivers, on a deux fois 3 fils et une masse commune aux 2 drivers. Voir schéma.
HACHEUR.gif

Tout commentaire est le bienvenu.

J'ai utilisé pour le montage des plaquettes d'expérimentation trouvées sur Ebay pour un prix ridicule. Elles sont très pratiques. Voici le côté câblage.
SAM_2768.JPG


Je vais passer aux MOSFET maintenant.

Je vous tiendrai au jus!

Amicalement,

Yvan
 
J

Jean-Marie45

Compagnon
Hello Yvan,

Ça avance à toute allure !

Pour chaque driver, le fil central connecté au point milieu des 2 IGBT va passer de GND à 600V. N'y a-t-il pas de danger pour tes condensateurs isolés à 35V ?

Pour la même raison de la présence du 600V, je ne suis pas trop tranquille en ce qui concerne la proximité des autres signaux sur la carte. Ne faudrait-il pas éloigner les pistes de plusieurs millimètres et supprimer largement le cuivre autour des pistes recevant la haute tension ?

Attention. Le 230V est déjà dangereux, même si à peu près tout le monde a déjà eu le jus dans les pattes. Inutile de dire qu'avec 600V, il faut agir avec une prudence extrême. C'est l'équivalent de la chaise électrique garantie sans jugement.

Personnellement, je crois que je préférerais privilégier le 300V avec prise médiane au primaire.
 
N

Nacatambol

Apprenti
................. Bonsoir,

"L’idée géniale est de diviser la boucle en deux et de mesurer la différence de potentiel entre ces deux points A et B. Cette différence de potentiel est la chute de tension des charges électriques circulant du point A au point B. En continuant leur chemin, les charges provoquent la même chute en circulant du point B au point A. "

Euréka !

J'ai fini par comprendre le raisonnement d'Yvan et pourquoi j'avais une difficulté à accepter qu'il faille doubler la valeur de la DDP relevée entre les 2 points milieu du circuit.

Yvan (l'idée est très astucieuse et la démarche élégante) propose de relever la DDP entre 2 points milieu du circuit secondaire pour éviter de mesurer ou de calculer sa résistance faute de matériel adapté au mOhm.

On considère donc la boucle secondaire comme 2 demi-boucles symétriques par rapport à AB les 2 points de mesure de la DDP.
On a ainsi un système de 2 résistances égales branchées en parallèle aux même points A et B entre lesquels on trouve une DDP, il circule la même intensité mesurable dans chaque branche . On peut dessiner le schémas équivalent avec une seule résistance de valeur moitié de celle d'une demi-branche et dans laquelle circule une intensité double de celle du circuit précédent.

La puissance est toujours égale à P= UI ou RI² et U= RI, certes mais le R considéré est égale à la moitié de la résistance de la boucle secondaire. CQFD, voilà pourquoi il faut doubler R et donc U pour calculer la puissance du secondaire.

Bonne soirée. Alain.
 
Y

Yvan Delaserge

Compagnon
Nacatambol a dit:
................. Bonsoir,

"L’idée géniale est de diviser la boucle en deux et de mesurer la différence de potentiel entre ces deux points A et B. Cette différence de potentiel est la chute de tension des charges électriques circulant du point A au point B. En continuant leur chemin, les charges provoquent la même chute en circulant du point B au point A. "

Euréka !

J'ai fini par comprendre le raisonnement d'Yvan et pourquoi j'avais une difficulté à accepter qu'il faille doubler la valeur de la DDP relevée entre les 2 points milieu du circuit.

Yvan (l'idée est très astucieuse et la démarche élégante) propose de relever la DDP entre 2 points milieu du circuit secondaire pour éviter de mesurer ou de calculer sa résistance faute de matériel adapté au mOhm.

On considère donc la boucle secondaire comme 2 demi-boucles symétriques par rapport à AB les 2 points de mesure de la DDP.
On a ainsi un système de 2 résistances égales branchées en parallèle aux même points A et B entre lesquels on trouve une DDP, il circule la même intensité mesurable dans chaque branche . On peut dessiner le schémas équivalent avec une seule résistance de valeur moitié de celle d'une demi-branche et dans laquelle circule une intensité double de celle du circuit précédent.

La puissance est toujours égale à P= UI ou RI² et U= RI, certes mais le R considéré est égale à la moitié de la résistance de la boucle secondaire. CQFD, voilà pourquoi il faut doubler R et donc U pour calculer la puissance du secondaire.

Bonne soirée. Alain.

Exactement!
Autre démonstration plus algébrique:
On a deux conducteurs C1 et C2, de résistance R identique, connectés en parallèle entre les points A et B.
Entre les points A et B, il existe une différence de potentiel U.
Dans le conducteur de gauche, circule un courant I.
Dans le conducteur de droite, circule un courant -I, de sens opposé.
La puissance totale dissipée par les deux conducteurs sera égale à P1 + P2, où:
P1= R * I carré
P2= R * -I carré
Que I soit positif ou négatif, le carré est obligatoirement positif, raison pour laquelle les deux puissances s'additionnent.

Amicalement,

Yvan
 
J

Jean-Marie45

Compagnon
Whaw !

Bravo Alain et Yvan.
Les démonstrations se multiplient et se diversifient.
 
Y

Yvan Delaserge

Compagnon
Bonjour à tous,
Pour les MOSFET de puissance du hacheur, il faut prévoir des radiateurs. Ils risquent en effet de chauffer quelque peu!

Mais de combien au fait?
Admettons qu'il y circule un courant de 10 A. Les IGBT vont présenter une chute de tension d'environ 2 V. Cela représente 20 W. Mais comme ils ne conduisent que pendant 50 % du temps, cela fait 10 W. Et si on fait un point de soudure d'une seconde, toutes les 10 secondes, la dissipation moyenne d'un IGBT sera de 10% de 10 W. Donc 1 W.

C'est très peu. C'est une bonne nouvelle pour le rendement de la machine. 4 IGBT qui dissipent un watt chacun, pour une machine de plus de 2 KW, c'est remarquable. Si tout pouvait avoir le même rendement!

Je vais utiliser les IGBT les plus gros que j'ai pu trouver sur Ebay. 600 V 80 A.
IGBT.gif

Je ne sais pas s'ils vont tenir le coup à 600 V, avec une alim secteur en doubleur de tension. Mais quand je les ai commandés, on n'avait pas encore pris la décision d'utiliser un doubleur de tension. Il ne faudrait jamais trop se presser d'acheter! D'un autre côté, les composants mettent quand même entre 2 et 4 semaines pour arriver, donc...

Et puis le niveau de tension plus élevée pour laquelle les IGBT sont disponibles est de 1000V. On n'a pas besoin d'autant de marge! Et à cette tension, l'intensité pour laquelle les IGBT sont disponibles est sensiblement plus basse.

UN IGBT ou un MOSFET, (ou n'importe quel composant d'ailleurs!) peut griller pour une ou plusieurs de seulement 3 causes:
Trop de tension
Trop d'intensité
Trop de température
On va voir si on arrive à les éviter toutes les trois. Question chaleur, on vient de voir que ça devrait aller.
Question intensité, avec 80 A, les IGBT seront les composants les plus largement dimensionnés de tout le montage. Le primaire du transfo, 10 ou 20 A, ça devrait aller, mais 80 A, même pendant 1 seconde, ça me fait un peu peur. En amont des IGBT, on a les diodes redresseuses 35 A et encore plus en amont, le fusible de la maison, limité à 10 A.
Reste la tension. On verra ce que ça donne...

Pour les premiers essais, je ne vais pas utiliser tout de suite les IGBT, parce qu'ils coûtent quand même quelque chose :-D
A la place, je vais utiliser des IRF 840 que j'avais déjà.
IRF840.gif

Avec 500V et 8 A, ils sont encore plus limités que les IGBT, mais c'est seulement pour les premiers essais, à tension réduite.
Les IRF 840 ont le drain relié à l'ailette de refroidissement. Donc il faut soit des rondelles isolantes entre le MOSFET et le radiateur, ou bien alors, avoir des radiateurs isolés. J'ai choisi la seconde solution.
SAM_2772.JPG

On voit les 4 MOSFETS chacun sur sa une plaquette en alu. Chaque plaquette est fixée sur un morceau de plastique, au moyen de vis M3 de 16 mm recourbées. Cette méthode permet d'utiliser un minimum de matériel de montage.
SAM_2774.JPG

A l'autre extrémité, le câblage sera réalisé en fil rigide, ce qui stabilisera de manière fiable la position de chaque plaquette, excluant ainsi tout contact accidentel.
IRF840B.gif


Prochaine étape: câbler tout ça.

Je vous tiens au jus :-D

Amicalement,

Yvan
 
J

Jean-Marie45

Compagnon
Yvan, on dirait que depuis quelques jours, tu mets les bouchées doubles.

Malheureusement, sans sonde différentielle, tu ne pourras probablement pas voir à l'oscilloscope l'allure de la tension aux bornes du primaire.
 
Y

Yvan Delaserge

Compagnon
Salut Jean-Marie.
Là, ça va ralentir un peu. Ce matin c'est retour à la mine!

Si d'autres veulent se lancer dans la réalisation d'un hacheur, ce serait sympa d'avancer à plusieurs et de partager les difficultés de ce projet.

Pour la sonde différentielle, encore un projet intéressant, bien sûr.

Bonne journée, amitiés

Yvan
 
J

Jean-Marie45

Compagnon
Hello Yvan,

Si c'est une mine d'or, je viens volontiers t'aider.
Si c'est une mine de cuivre aussi.

Mine de rien, les choses avancent.

Malheureusement, on a manqué de concertation quand on s'est lancé dans le projet de l'augmentation de fréquence, des IGBT, des drivers et des schémas. De sorte qu'on se retrouve maintenant avec du matériel différent dans des montages différents.

De plus, depuis septembre dernier, j'ai promis à un ami qui a restauré une 2CV de lui fabriquer une jauge d'essence car la jauge d'origine est hors service:

LCD Jauge 1.JPG
.

Le projet soudeuse m'a largement fait dévier de la trajectoire. Mon ami m'a dit :"Ne t'en fait pas, tu as bien le temps. Je ne sortirai quand même pas avec la 2CV avant le printemps". Ma chance, c'est qu'avec le printemps pourri qu'on a, j'ai encore bénéficié d'un petit répit, mais il devient urgent que je lui termine sa carte. J'ai donc plus ou moins finalisé le programme ce week-end. Il faut que je lui fasse maintenant le circuit imprimé et que j'y soude les quelques composants. Après ça, je pourrai revenir à 100% à la soudeuse.

Même avec du matériel et des montages différents, je suis certain que nous pourrons bénéficier de nos expériences réciproques.

Je possédais déjà 2 condensateurs de 1000µF 450V. Vu les recommandations de Léon, j'ai recommandé 10 nouveaux condensateurs de même type. D'ailleurs, je me demande comment tu vas lisser ta tension redressée si tu veux fonctionner à 600V.
Personnellement, je compte utiliser le premier schéma de Léon puisque je dispose d'un transfo avec prise médiane:
144093

Cela m'évite d'aller à 600V car cela revient énergétiquement au même d'injecter 300V sur la moitié du primaire que 600V sur la totalité.
 
Y

Yvan Delaserge

Compagnon
ça doit être une 2 CV récente alors, parce que les anciennes (1959) n'avaient en guise de jauge d'essence qu'une baguette à plonger dans le réservoir! :-D Et ça ne tombait jamais en panne!

Pour ton montage, j'imagine que tu as un convertisseur analogique-digital directement sur le chip ATMEL?

C'est super si tu réalises un circuit avec 2 transistors et point médian. Justement ce matin en y repensant, je me disais que si le montage en H foire, je pourrai me rabattre sur un montage avec point médian. On en avait discuté à plusieurs voix sur le forum il y a 1 mois ou 2

Bonne journée, amitiés

Yvan.
 
J

jacounet

Compagnon
Voir la pièce jointe Test transfo m.o. 13 mai 2013..xls Voir la pièce jointe Test transfo m.o. 12 mai 2013.xls Salut Yvan et J-Marie...and Co .

Yvan , je vois que l' IGBT Fairchild que tu nous montre , n'a pas de diode de protection ...je pense qu'il doit en exister avec .

Personnellement , je viens de faire des mesures sur mon 2ème transfo de m.o. , avec ma sonde ampèremétrique/moteur ventilo/maison , elle indique la même valeur que ma pince , de 400 jusqu'à 900 Ampères , avec moins de 5 % de décalage , par contre au delà elle est plus optimiste , donc certainement plus juste.
Par exemple pour 1275 A mesurés par ma sonde , la pince indique , 990 Ampères ...ça fait un sacré décalage .
Mais c'était prévu ...puisqu'elle doit tenir 3000 Ampères sans saturer .

Je vous laisse donc mes tableaux Excel , le premier mo , le plus puissant ( poids 5.7 kgs ) n'a pas été testé avec ma pince...j'ai fais un calcul estimatif de la puissance secondaire , le deuxième ( 4.9 kgs) si...
On arriverait donc à 1165 Watts restitués par le premier et 874 Watts pour le second , avec les mêmes charges ...

C'est encore un peu mou du genou à mon goût , je vais tester mon transfo télé à tôles entrelacées pour voir s'il y-a une différence ...

Aplusjacounet.
 
J

jacounet

Compagnon
Salut Yvan ...
J'avais pas tout lu de la page 93 , concernant ta réponse sur ta méthode boucle en court circuit pour mesurer la puissance transmise par le secondaire .
Je mettrais un bémol ...comme je l'ai déjà dit , sur l'égalité entre R1 et R2 , au milieu de la boucle , admettons 50cm pour la boucle inductive , et 50 cm pour la boucle résistive .
R1 est assujetti à sa résistance interne r1 et à sa valeur L.Oméga , R2 uniquement à sa valeur r2.
Il y-a bien un point où il y-a égalité entre R1 et R2 ; mais il faut le chercher , il doit-être où la tension est la plus élevée , donc probablement vers 40 cm de longueur de fil pour R1 et vers 60 cm pour R2 si on a pris 1 m de fil .
C'est à vérifier .
Si tu as regardé mes derniers calculs et relevés , mes deux transfos sont différents par l'allure des courbes ...
Je note bien cependant une similitude , un rendement maxi à 76.7% pour l'un à 553 Watts et pour l'autre un rendement maxi à 80.9% à 559 Watts . Celui qui a le rendement max. le plus élevé est bien celui qui consomme le moins à vide ...ce qui ne parait pas absurde . Bon il n'y-a que 4 % de différence . Mais j'ai bien plus de 75 % de rendement max pour les deux ...ce qui est logique aussi pour un transfo.
Pour la puissance maximum dissipée au secondaire dans la charge , donc pour nous dans la soudure au point de fusion des tôles , je relève 1165 Watts pour le plus gros et 873 Watts pour le second .
Mais ce résultat est-il exact pour les points de mesures 8 et 9 , car ma sonde maison (et la pince ampèremétrique), sont probablement perturbées par le champ magnétique engendré par les tôles , je suis à 5 cm à peine .
De plus le courant mesuré n'est pas du tout sinusoïdal avec nos transfo. m.o. , aux bornes de ma sonde 3000A , donc sans doute idem pour la pince 1000A , c'est une troncature de sinusoïde , donc mesure entachée d'erreur probablement.
AplusJacounet.
 
Y

Yvan Delaserge

Compagnon
jacounet a dit:
[attachment=0]Test transfo m.o. 13 mai 2013..xls[/attachment][attachment=1]Test transfo m.o. 12 mai 2013.xls[/attachment]Salut Yvan et J-Marie...and Co .

Yvan , je vois que l' IGBT Fairchild que tu nous montre , n'a pas de diode de protection ...je pense qu'il doit en exister avec .

Aplusjacounet.
Salut Jacounet,

C'est vrai qu'il n'y a pas de diode représentée sur le schéma, mais sur la feuille ils donnent des valeurs de diode forward current, continu et maximal.
ça doit pouvoir se tester à l'ohmmètre. Je vais essayer.

Amicalement,

Yvan
 
J

Jean-Marie45

Compagnon
Yvan Delaserge a dit:
ça doit être une 2 CV récente alors, parce que les anciennes (1959) n'avaient en guise de jauge d'essence qu'une baguette à plonger dans le réservoir! :-D Et ça ne tombait jamais en panne!

Voici la carrosserie de la 2CV qui vient d'être repeinte. Le cheval du milieu, c'est mon ami.
P1070291b.jpg


Pour ton montage, j'imagine que tu as un convertisseur analogique-digital directement sur le chip ATMEL?
Oui. Il s'agit d'un Atmega8. On dispose de 6 convertisseurs AD de 10 bits. Pour cette application, je n'utilise qu'un seul ADC sur 8 bits.
C'est un Atmega8 semblable que j'utiliserai très probablement pour commander mon driver. Mon driver ne gère pas lui-même les temps morts. Donc, un microcontrôleur peut facilement s'en charger. De plus, le microcontrôleur prend en charge l'affichage des paramètres sur un petit LCD. C'est très confortable de pouvoir y lire les paramètres de durée et de fréquence qu'on a choisi pour telle soudure. On peut de plus y afficher par exemple les intensités au primaire et au secondaire atteintes pendant la soudure.

C'est super si tu réalises un circuit avec 2 transistors et point médian. Justement ce matin en y repensant, je me disais que si le montage en H foire, je pourrai me rabattre sur un montage avec point médian. On en avait discuté à plusieurs voix sur le forum il y a 1 mois ou 2
Oui. Finalement, ce n'est pas plus mal de démarrer deux montages différents. Cela permettra de mieux comprendre les avantages et inconvénients de chaque circuit. Y a-t-il des amateurs pour un troisième ou quatrième montage ?




Hello Jacounet,

Je ne sais pas s'il faut ou non tenir compte de l'impédance du secondaire quand on mesure la différence de potentiel aux points milieux. Mais il y a un moyen simple de le vérifier :il suffit de situer l'un des points au milieu de l'enroulement. Si la tension mesurée est la même qu'avant, il n'y a pas d'impédance à prendre en compte.
 
Y

Yvan Delaserge

Compagnon
La couleur de la deuche fait très années 70. C'est ce qui explique la présence d'une jauge de carburant électrique. A la fin des années 50, on pouvait avoir une 2 CV de n'importe quelle couleur, à condition que ce soit du gris-bleu :-D
 
J

jacounet

Compagnon
Salut Jean-Marie .

J'ai pas compris ta remarque concernant l'impédance ...et le point milieu .
Peux-tu préciser.

Je viens de démonter mon transfo m.o. , le plus gros ( 5.6 kgs) , de séparer les I et les E , ... ( ne pas mettre tous les E dans le même panier ...i , i , i , i .... ! )
Je confirme bien que les tôles ne sont pas entrelacées , il n'y avait pas moins de 10 traits de soudures/shunt sur les tôles...j'ai fait ça à la disqueuse à peu près proprement .

Je remonte ça demain en entrelaçant , normalement on devrait consommer légèrement moins à vide ...normalement . Puis je teste en charge avec ma résistance Oméga , et je compare , avant /après .


AplusJacounet.
 
Y

Yvan Delaserge

Compagnon
jacounet a dit:
Salut Jean-Marie .

J'ai pas compris ta remarque concernant l'impédance ...et le point milieu .
Peux-tu préciser.

Je viens de démonter mon transfo m.o. , le plus gros ( 5.6 kgs) , de séparer les I et les E , ... ( ne pas mettre tous les E dans le même panier ...i , i , i , i .... ! )
Je confirme bien que les tôles ne sont pas entrelacées , il n'y avait pas moins de 10 traits de soudures/shunt sur les tôles...j'ai fait ça à la disqueuse à peu près proprement .

Je remonte ça demain en entrelaçant , normalement on devrait consommer légèrement moins à vide ...normalement . Puis je teste en charge avec ma résistance Oméga , et je compare , avant /après .


AplusJacounet.
Salut Jacounet,

Un entrefer ou un shunt magnétique augmentent les fuites de champ magnétique et donc s'opposent à la saturation du noyau. A mon avis, si tu remontes le transfo en entrelaçant les tôles, tu devrais mesurer davantage de courant dans le primaire, lorsque le transfo fonctionne à vide.
Davantage qu'avec le noyau à tôles non entrelacées.
Le noyau devrait saturer à une tension plus basse que 150V au primaire.

C'est intéressant. Tiens-nous au courant, surtout!

Bonne journée, amitiés

Yvan
 
F

françois44

Modérateur
Jean-Marie45 a dit:
De plus, depuis septembre dernier, j'ai promis à un ami qui a restauré une 2CV de lui fabriquer une jauge d'essence car la jauge d'origine est hors service:

Je ne comprend pas bien la démarche.... restaurer une 2cv, apparemment dans les règles de l'art, et l'équiper d'une jauge à affichage digital... alors qu'on en trouve facilement et pour pas bien cher....:
http://www.retropieces95.fr/citroen/103-jauge-a-carburant-citroen-2cv.html
 
Dernière édition par un modérateur:
J

Jean-Marie45

Compagnon
jacounet a dit:
J'ai pas compris ta remarque concernant l'impédance ...et le point milieu .
Peux-tu préciser..
J'ai fait un petit dessin qui me permettra d'expliquer plus clairement ce que je veux dire.

Inductance.jpg


On voit un câble qui fait une seule spire dans le transfo et qui se boucle sur lui-même en court-circuit à l'extérieur du transfo. Yvan a marqué les moitiés du câble en A et B et mesure la différence de potentiel entre ces deux points en se basant sur le fait que la résistance de A à B est identique à la résistance de B à A.
Tu soulèves l'idée qu'en plus de la résistance, il faut tenir compte de l'inductance L qui vient s'ajouter à la résistance du câble.
Je disais donc que si cette inductance est réelle, la mesure de tension entre C et D sera différente de V[sub]AB[/sub] et c'est cette tension V[sub]CD[/sub] qu'il faudra prendre en compte pour le calcul de puissance.

Je me demande si je ne suis pas en train de dire des conneries (car le cos phi n'intervient pas dans la mesure de tension). Qu'est-ce que les autres en pensent ?




Hello François,

Mon affichage électronique n'a rien à voir avec la jauge que tu montres et qui est dans le réservoir. La panne ne provient pas du rhéostat du réservoir. C'est son galvanomètre du tableau de bord qui est hors service. Mon ami rechigne à démonter le tableau de bord car il craint d'abîmer l'isolation durcie des vieux câbles et de devoir remplacer tout le circuit électrique. Apparemment, l'affichage électronique que je peux lui faire ne le dérange pas, même si c'est franchement anachronique. Il trouve ça gag.
 

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