revues d'électronique

  • Auteur de la discussion Gérard68
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G

Gérard68

Apprenti
Elex est pour débutants.
Et si on accroche, on arrive inévitablement à la programmation.
 
J

jacounet

Compagnon
Entièrement d'accord on y arrive ...
De même qu'on devient adulte après enfance et adolescence .
Mais pour n'avoir fait pratiquement que des projets relativement simples , je me suis souvent passé de la programmation .
Attention à la programmation fourre-tout genre un pic pour faire clignoter une LED , si c'est un but didactique OK .
Si ce n'est que le but ...pour moi non merci.

A+ Jac.
 
G

Gérard68

Apprenti
Mais le passage par la LED qui clignote par soft est bien nécessaire pour aller plus loin, par tempo, par timer, par interruption.
Puis l'ADC, les comparateurs, les sorties PWM, les bus I2C, SPI ...
Il y a vraiment de quoi s'amuser.

Je me souviens de la 1re LED que j'ai fait clignoter, j'appelle ma femme pour admirer mon oeuvre et voilà qu'elle dit : "mais ce n'est qu'une lampe qui clignote"
Quelle déception ...
 
J

jacounet

Compagnon


OK , OK, Ok .
Faut juste convaincre les débutants .
Personnellement je pourrais sans doute programmer n'importe quoi ...même à 65 ans .
Le but étant d'aider ,... aidons .
Et Elex et ses 58 N° me semble une bonne base de départ .
Qui a envie de se lancer dans l'électronique , chez nos collègues usineurs du forum ...?
Sinon ...
A+. Jac .
 
G

Gérard68

Apprenti
Pour les PIC de Microchip, pas de soucis, je les connais ... un peu.
 
S

slouptoouut

Compagnon
Bonjour,

bâ,
A propos de faire clignoter une LED , j'avais bien réalisé , il y a un certain temps , un montage clignoteur pour LED fonctionnant ...Avec une lampe double triode ECC82 en montage "tous courants" !
(montage dont j'avais déterminé moi même tous les composants, car évidemment personne n'avais eu l'idée de proposer , sur le marché, de montage tout fait ou en kit utilisant une telle lampe dans ce but là ... et j'en étais content )

sloup
 
T

tronix

Compagnon
Franchement, faire clignoter une led avec un tube (lampe, autrement dit) ...
C'est comme pester sans arrêt contre l'informatique ou les processeurs, c'est plutôt ridicule !
 
S

slouptoouut

Compagnon
...Et pourtant, on avais jadis fait des machines capables de faire des calculs, et fonctionnant "avec des 1 et dez 0" , en utilisant des bascules et des compteurs ...A tubes ! (c'étais l'informatique ...du temps de l ' eniac !)

sloup
 
G

Gérard68

Apprenti
Dernière édition par un modérateur:
T

tronix

Compagnon
Le mot ridicule ne s'appliquait que pour la dernière phrase ! Pour les tubes, c'est peut-être rigolo (et c'est certainement le principal intérêt), mais je ne le conseillerai pas à un débutant, et cela ne permettra jamais d'aller bien loin. Le débutant, certainement plus à l'aise avec un pc qu'avec un fer à souder, sera alors plus attiré par un petit processeur pour faire clignoter une led, à une fréquence précise, avec un rapport cyclique défini ou d'autres effets, choses vite très difficiles avec un oscillateur discret. Et ce sera la porte ouverte vers d'autres applications, beaucoup plus qu'avec un oscillateur fait avec des transistors. Le câblage, souvent dissuasif, sera en faveur du processeur.
 
N

Nikass

Compagnon
Salut !

Bah, les gars, c'est une slooperie (sloup - ne le prends pas mal: tu me connais, mais j'avais jamais trouvé ce jeu de mots, j'ai pas pu m'en empêcher, et j'ai la touche A qui marche plus). Bricoler les tubes, c'est pas non plus de tout repos, la HT DC, ça fait mal, et c'est pas simple.

Mais entre les deux, y'a un juste milieu ! Sans en faire une discipline, savoir un peu comment ça marche l'astable à transingues, ça évite de sortir l'artillerie lourde pour rien. Surprenant, le nombre de trucs low-cost qui utilisent des designs de Mathusalem... et pourtant, souvent, ça se justifie. La mise en oeuvre d'un uP, nécessite du temps, donc du fric, sans compter les accessoires de prog, les softs, etc. Faut vraiment tirer de grosses séries pour battre le centime que coûte le vieux clignoteur !

a+
 
T

tronix

Compagnon
Oui, bien sûr, mais je pense que celui qui a envie de se lancer dans l'électronique aura plus de satisfaction, et c'est ce qui va conditionner en général sa persévérance ou au contraire son abandon, avec des montages plus modernes, genre Arduino, qu'avec des choses ultra basiques comme un clignotant à led et à transistors. Une fois les premières secondes d'émerveillement passées (il y a 30 ans, cela aurait duré plus longtemps...), à quoi ça sert, et comment dériver cela vers quelque chose d'utile ? Avec de l'Arduino, l'imagination sera moins bridée, et il y a plein d'exemples faciles à tester et à modifier progressivement.
 
N

Nikass

Compagnon
ça... j'suis d'accord. C'est bien ce dont au sujet de quoi qu'on cause depuis le début: si c'est pour le plaisir, ça marche, si c'est pour en faire un métier ou au moins une activité à peu près rentable, faut connaître les ficelles, y'a pas moyen.

C'est clairement pas simple. Le plus gros souci de l'approche "Arduino direct", c'est que ça fait vite semblant de marcher et quand les problèmes de la vraie vie arrivent, c'est plus gérable. On raisonne pareil, vu qu'on a commencé à la base, on ne s'en rend pas compte.

a+

ps. private joke - refait les 300 mètres carrés cet après midi, ça veut toujours pas péter (merci encore)

a+
 
G

Gérard68

Apprenti
Arduino est un produit typique de notre temps, il faut que ça marche vite et tout de suite même si on ne sait pas pourquoi.

Un microcontroleur, c'est avant tout une doc de plusieurs centaines de page en anglais. Penser que l'on peut s'en passer est une grave erreur.
Le plus contraignant dans un programme est la configuration, chaque fois je me tape tous les registres et fusibles pour obtenir la bonne config.
C'est toujours long et pas vraiment intéressant mais un passage obligé avant la rédaction du programme.

Tout cet apprentissage prend beaucoup de temps au début, même si le premier objectif est de faire clignoter une LED.

Maintenant, en ce qui concerne les outils, (je parle des PIC) l'IDE est gratuite, le compilateur C également, un PICKIT3 vaut dans les 40€, je parle d'un vrai, pas d'un clône. (http://www.microchipdirect.com/productsearch.aspx?keywords=PG164130)
 
Dernière édition par un modérateur:
T

tranquille

Compagnon
l'arduino, c'est de l'assemblage, pas de l'électronique
Autant dans le hard que dans le soft
 
T

tronix

Compagnon
Pas spécialement d'accord : câbler un clignotant à led avec des transistors sans le comprendre est tout autant de l'assemblage. J'ai fait mes premiers montages sans les comprendre. Quelques-uns, dans les premiers, n'ont jamais fonctionné. Les schémas n'étaient pas bons, surtout en débutant (interphone avec des transistors germanium , micro-émetteur FM, 2 schémas trouvés dans SystD , bof ), ou difficiles à reproduire pour diverses raisons (détecteur de métaux d'Elektor). J'ai eu la chance de ne pas m'électrocuter avec le secteur (jeux de lumières, la grande époque). J'ai vu beaucoup de gens débuter, et beaucoup aussi abandonner, parce qu'ils ne dépassaient pas le stade du kit, avec du déchet dans le résultat, ou parce que l'"utilité" était faible. Ceux qui se lancent dans l'électronique sur ce forum le font d'abord dans un but utilitaire (DRO par exemple).
ps: merci pour le retour
 
S

slouptoouut

Compagnon
Bonjour,

il y a bien un type d'électronique qui s'accomodais de tres peu de matériel , c'est justement l'électronique à tubes ...(bon, je sais, encore une slouperie ! j'adore ce néologisme ) et ça ne se limitais pas qu'a la radio , on pouvais faire des jeux de lumières , ou des variateurs de vitesse , à tubes (avec des thyratrons) ou des détecteurs de passage, des lecteurs son optique (avec des tubes cellulles photoélectrique à vide )

Les tubes, contrairement aux transistors , surtout au début quand ils étais au "géranium" (germanium ...Technologie tres fragile et tres semsible aux surchauffes ou surcharges) ça ne part pas immédiatement en fumée dès la M.S.T en cas d'erreur ...
Et comme les tubes, c'est rustique, ça admet des gros écarts dans les valeurs des tensions ou des composants , et que c'est gros et facile à changer , ça s'accomode d'un matériel rustique et réduit (avec un fer à souder, des outils de base, et un controleur universel du modèle le plus basique qui soit, on faisais le tour de 90% des cas ...Et mêmes les artisans dépanneurs en éléctronique de l'époque se contentais de ça ! ou guère plus ! pour s'attaquer a des réglages en HF il fallais une hétérodyne ou générateur HF , mais ce n'étais pas bien compliqué ...du moins ceux pour les amateurs ou les artisans )

Apres, et toujours a l'époque des tubes , il étais bon d'avoir un oscilloscope (mais on pouvais le construire soi même, et ce n'étais reellement utile que pour du dépannage TV ) et un lampemètre (la aussi on peut le construire soi même, et c'est surtout utile quand on a beaucoup de tubes a tester , ou quand on refait de la revente de tubes électroniques ) mais ces appareils n'étais nullement indispensables

Bon, j'arrête avec mon électronique à loubardes ! et veillez a ne pas vous électrocuter (chose qui pourrais arriver plus facilement avec l'électronique à tubes, vu les H.T. continues utilisées)
 
J

jacounet

Compagnon
Salut .
Le but est bien d'aider nos potes du forum , à s'équiper , intellectuellement/techniquement , et physiquement/matériellement , pour faire de l'électronique .
Je pense qu'il ne faut pas s 'attendre à tout connaître/apprendre les bases en un mois , même si on y consacre 8h par jour,et même si on est doué .
Pour exemple :
- je me suis battu il y-a plus de 30 ans dans ma boite pour que des collègues passent CAP , bac pro , BTS électronique , dans le cadre de la formation continue de l'entreprise .
Bien sûr Je n'ai pas été le seul sur cette perspective , et il aura fallu négocier avec la direction ,et cet objectif aura eu l'aval de tous les "partenaires sociaux" ( comme on dit d'habitude) et de cette manière une bonne vingtaine de collègues ont pu décrocher ces diplômes , quelques années après .
Les dites formations durant en moyenne 3 ans , les collègues travaillant en général la moitié du temps , et l'autre moitié à peu près en formation .
C'est un investissement humain et financier non négligeable , pour le salarié surtout je pense , et pour l'entreprise qui s'y retrouve .
Evidemment ce genre d'initiative est plus facile dans les grandes entreprises où on a besoin d'électroniciens , ce qui était le cas .
Je ne dis pas que ça peut se faire partout , mais ce qui fut possible dans les années 86/90 dans une entreprise de 6000 salariés environ , sur 8 sites , devrait être possible aujourd'hui , non ...?
Si ça peut aussi donner des idées à ceux qui , salariés actifs en ont la possibilité ...
C'est aussi un moyen .
A+.
Jac.
 
N

Nikass

Compagnon
slouptoouut a dit:
ça ne part pas immédiatement en fumée dès la M.S.T en cas d'erreur ...

Si, si, les M.S.T., ça peut vite partir en fumée en cas d'erreur. Bon, OK,

Cela dit, on en revient au vieux problème de cette discipline, la courbe d'apprentissage. Même à vouloir se mettre à l'électronique loubardesque, faut savoir souder. En fait, c'est la différence entre le matériel et l'immatériel, raison pour laquelle le second prend le pas sur le premier sauf... que le second ne peut pas se passer du premier. Court terme, long terme.

a+
 
S

slouptoouut

Compagnon
Bonjour,

...Euh, justement, faire de l'électronique "loubardesque" (j'adore ce néologisme !) ne nécessite justement pas forcément de savoir souder
(ceci dit, ce n'est possible que si on part dans des montages simples et du matos bien anciens ...)
Aux tout débuts de l'électronique à tubes, les tubes avais des ampoules rondes comme celles d'éclairage, et les composants avaient des sorties sur bornes filetés , on faisait , dans les années 1920, du cablage en l'air en fil rigide, plié "a l'équerre" , et vissé sous des écrous en laiton ou en acier nickelé, généralement soigneusement usiné et moletés ...Les montages de cette époque avais le mérite d' être simple à suivre , mais c'étais tout un art a réaliser , et ça devais occuper des tourneurs pour faire le décolletage et les moletages de toute cette quincaillerie



Exemple de cablage d'un poste TSF de fabrication artisanale et de cette époque ...Bon, OK, j'arrête avec mes "slouperies" (autre néologisme que j'ai adoré)

Sloup
 
T

tronix

Compagnon
Ce sont de belles pièces de musée ! Mais comme certains restaurent de vieilles voitures, ce n'est pas franchement l'avenir. Et pour faire une DRO, cela va être un peu compliqué
 
S

slouptoouut

Compagnon
Bonjour,

bâ, c'étais juste une "réponse par l'absurde" à "Nikass" , histoire de montrer qu'on savais faire quelque chose d'électronique même sans fer à souder et sans savoir souder ...Et j'ai même encore quelques lampes T.M. à plaque cylindrique roulée et filament horizontal , avec la pointe au sommet de l'ampoule , et supports correspondants avec leurs petits écrous moletés ...
(la lampe T.M. , comme Télégraphie Militaire, et sa technique de fabrication , faisant suite à la triode de "De Forest", a été inventé par l'équipe du général Ferrié , juste avant la 1 ere guerre mondiale , ces lampes et ce matériel été utilisée "a grande échelle" durant la guerre de 1914-1918 , en graphie puis en phonie , puis pour les débuts de la radiodiffusion "a usage civil" au début des années 20 )

Ceci dit, je n'essayerais même pas de faire un montage électronique avec de telles lampes, vieille de un siècle a peu près rond, de nos jours le vide doit être devenu bien imparfait et elles risquent de ne pas fonctionner longtemps , et je reconnais que ça n'a pas d'avenir !
(quand à faire une DRO à lampes , même avec des lampes noval pas trop vieilles et des tubes nixies, je reconnais que ça va être compliqué et volumineux ! ça risque en effet d'occupper une armoire de 2 mètres par 2 mètres et consommer davantage de courant que le tour ou la fraiseuse associée si on la construisais !)

sloup
 
G

Gérard68

Apprenti
Pour en revenir aux soudures, quand j'ai passé le BAC en 76 (F3), nous avons dû monter une petite carte.
Si on veut faire de l'électronique, le fer à souder doit faire parti des outils présents sur l'établi.
Maintenant en ce qui concerne les études, on ne peut que être pour, par contre, c'est en forgeant qu'on devient forgeron. Il faut mettre toute la théorie en pratique pour ne pas en perdre le bénéfice.

L'avantage des kits, c'est qu'il suffit de tout monter, on n'a pas besoin de se soucier pour le circuit imprimé ni pour l'approvisionnement des composants. Mais monter sans comprendre n'a pas vraiment d'utilité et un électronicien digne de ce nom devrait savoir ce qu'il fait.

Maintenant, l'évolution étant ce qu'elle est, les outils et méthodes ont changé et l'informatique s'est rendue indispensable dans le développement. Les perspectives sont aussi beaucoup plus nombreuses qu'avant.
 
S

slouptoouut

Compagnon
Bonjour,

J'ai montré des exemples de montages électroniques sans soudure pour dire que c'est possible et que ça a existé ...

Mais je n'ai jamais voulu contester la nécessité d'un fer à souder ...c'est quasiment "l'outil de base indispensable" , et pour bien faire il en faut 2 , un petit de l'ordre de 20 à 30W (soudures délicates, circuits intégrés, convient au cas courant de la soudure de la plupart des composants ) et un de 60 à 100W (grosses soudures de plans de masse, de composants de forte puissance genre diodes ou thyristors "boulon" de plusieurs dizaines d'ampères , de gros composants de filtres pour H.P. de sono , ou de montage sur chassis type T S F à lampes ...) Et, dans le cas ou on voudrais réparer soi même des alternateurs ou des démarreurs , il pourrais être utile d'en avoir un tres gros, de plus de 100W (soudures de balais, soudures de masses )

Eviter les pistolet soudeurs, ils chauffent trop, la température est mal maitrisé, il ont des formes peu maniables , et si ils sont d'entrée de gamme ils sont peu fiables ! éviter les lampes à souder ou fer à souder à gaz , qui chauffent trop et ne conviennent que pour faire de la ferblanterie !

Si l'on a besoin d'intervenir sur des composants particulièrement sensibles , ne pas utiliser un fer à souder alimenté directement sur le secteur 230V et ne pas travailler sur des tapis ou de la moquette...Préférer une station de soudage équipé d'un fer en tres basse tension (12 ou 24V) et mis à la terre (la prise de la station de soudage devra être branché a une prise de courant avec terre , dont la mise à la terre est efficace ) et se mettre soi même à la terre (en portant un bracelet antistatique prévu pour cet usage et relié à la terre )

Et a propos des kits, oui, c'étais un bon moyende débuter, et c'étais "la grande mode" dans les années 1980 (on trouvais des centaines de kits , pour monter a peu pres tout et n'importe quoi !) mais hélas, de nos jours , la plupart ont disparu (surtout lorsqu'il s'agissais de kit de poste radio à transistor, de gradateur à triac, ou de modulateur de lumière ) ...car ils revenais plus cher que le même appareil, destiné au même usage, acheté tout monté de nos jours (les prix de ces genre d'appareils ont bien baissé , au point que , en général, c'est devenu non-rentable de les monter soi même ! sauf pour le coté didactique !d'ailleurs il existe encore, justement, des kits , simples, mais dont l'utilitée est finalement faible dont le but est précisément didactique ...)

P.S.Z
 
G

Gérard68

Apprenti
slouptoouut a dit:
Bonjour,

J'ai montré des exemples de montages électroniques sans soudure pour dire que c'est possible et que ça a existé ...

...

P.S.Z

On peut aussi se déplacer en hippomobile.
Faut quand même suivre un peu l'évolution.