Restauration Panhard-Levassor 14 cv, X72, 1934

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M

metalban

Compagnon
bonjour,
merci pour ce super feuilleton :-D
pourquoi panhard a fait un tel pignon en plastique ( de l'époque) ?
en acier cela n'aurait il pas été plus solide ?
une voiture comme ça coutait fort cher et le prix de ce pignon ne devait pas couter beaucoup ?
 
D

domino

Compagnon
metalban a dit:
pourquoi panhard a fait un tel pignon en plastique ( de l'époque) ?
en acier cela n'aurait il pas été plus solide ?
C'est sans doute du "Céloron"
Plus solide ? peut etre, mais certainement plus bruyant. :-D
 
F

fafnir70

Compagnon
Bonjour,

J'ai trouvé cette entreprise qui donne un tableau des caractéristiques de la toile bakélisée.
http://scpj.fr/fr/proprietes_materiaux/toile-bakelisee.html
Un engrenage en tissus bakélisé est un empilage de feuilles de tissus imprégné et pressé fortement dans un moule. Ce moule contient déjà le noyau métallique constituant le moyeu. L'extérieur du noyau comporte soit des cannelures soit un gros moletage, de manière à bien lier les deux composants de l'engrenage, roue dentée et moyeu. La pièce ainsi obtenue est ensuite usinée.

Céloron Vitex 01.jpg

L'acier ou un alliage d'aluminium aurait pu faire l'affaire, mais peut-être que le bureau d'études de PL voulait démontrer que la marque était au fait des nouvelles technologies. La plupart des constructeurs d'automobiles ont employé ce genre d'engrenages;
Un bon historique de la bakélite:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bakélite

Bernard
 
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G

geo1_20

Apprenti
Bonjour
Le Céloron était la marque de fabrique déposée ( comme "Klakson" ou "Frigidaire" )
C'est un " Stratifié constitué de couches de tissu de coton de grande résistance, imprégné de résine phénoplaste, agglomérées sous haute pression"

La matière elle est la bakélite ou canevasite ou encore appelée de nos jour toile bakélisée. Elle avait l'avantage d'avoir une résistance mécanique importante, une très forte résistance à l'usure avec un faible coefficient de résistance aux frottements, bonne tenue à la température, résistance aux vibrations aussi, ce qui faisait qu'un pignon Céloron était très silencieux comparé à un pignon acier ou même alu. De plus son usinage était relativement facile.
on l'a utilisé comme isolant électrique, mais aussi pour faire des coussinets, des poulies, des cames, des glisssières , des garnitures etc,
A l'époque c'était assez à la mode de monter des pignons de distribution en toile bakélisée. Toutes les marques l'on utilisé et on en trouvait même sur les camions.

Il y a en ce moment deux écoles qui "s'affrontent" les uns partisans de monter des pignons alu en lieu et place de la bakélite, d'autres qui préfèrent rester fidèle au pignon Céloron.

Bon, dans mon cas, vu la vitesse de rotation du moteur, le peu de kilomètre que parcourra la voiture, j'ai opté pour la bakélite. Certaines de ces voitures sont arrivées en fin de vie avec leur pignon bakélite d'origine, certes un peu usé, mais ça marchait; qu'en aurait il été d'un pignon alu ? Il ne faut pas oublier que ce pgnon travaille à sec ! Quid de l'alu ?...

15022203450212334312997087.jpg

Pour confirmer ce que disait "fafmir70", la fixation de la bakélite sur le noyau en acier était réalisé par de grosses cannelures et je peux vous dire que bien que le pignon ait été chauffé, il n'était pas prêt de se désagréger ! Il m' a fallu près d'une heure pour pouvoir sortir le moyeu central ! Impressionnant la liaison !

Moi, c'est une matière que j'aime bien travailler au tour. Mes petits jetons de caddie de supermarché sont fait en cette matière et pas de risque qu'ils se coincent ou se déforment... :wink:

Par contre le plus important était pour moi d'aligner le logement de la clavette avec une des dents du pignon, car tout le calege de la distribution en dépend. J'ai donc positionné mon moyeu conique identique à l'origine.
Ce qui explique que les 4 premiers trous que j'avais fait tombaient bien sûr n'importe où...
 
F

françois44

Modérateur
Je m'immisce une seconde au milieu de cette passionnante restauration pour évoquer un souvenir en rapport avec les pignons en céloron! Au début des années 80, jeune passionné aux connaissances mécaniques limitées, j'avais acheté une Opel Olympia de 1951 (celle qui a inspiré la Juva 4... ou l'inverse... :roll: ), avec, soi-disant, un joint de culasse à refaire... En fait, le bloc était fêlé derrière les tiges de culbu, et le vendeur le savait certainement :mad: :mad:
Après réparation au moyen d'une "résine", je remonte tout et je démarre le moteur, tout content! Mon plaisir n'a pas duré longtemps puisqu'un "tac" cyclique est apparu, s'est amplifié jusqu'à l'arrêt du moteur ; verdict : l'arbre à cames ne tourne plus! Le pignon de distribution sur l'AAC avait perdu 3 ou 4 dents! Je trouve, sur Nantes, une entreprise qui me refait le pignon au modèle (1000 francs, à l'époque!), je récupère le pignon et remonte la distribution. royal, ça fonctionne, et ça a fonctionné à peu près un an jusqu'à ce qu'au milieu d'une ballade, la voiture se mette à ralentir, à perdre toute pêche... Il m'a fallu 1h30 pour parcourir 20 bornes, en première, et en faisant patiner l'embrayage... J'ai mis très longtemps à trouver la cause... Le pignon était mal monté sur son moyeu et il se décalait.... :mad: :mad:
 
C

copeau 78

Compagnon
bonjour

les moteurs Volvo B18 B20 B30 ( années 60/70 ) utilisaient également ces pignons celoron , ils supportaient assez mal
les hauts régimes soutenus : la noix acier se désolidarisait progressivement de la résine .
les premiers symptômes - avant casse - étaient un ralenti au rythme curieux , façon tango ; il était temps de remplacer
opération heureusement assez rapide .
les mêmes moteurs en version marine utilisaient un pignon métallique ( imposé par les LLOYDS ) et qui faisait un boucan
d'enfer ; à la filiale Volvo Paris nous les avions montés sur plusieurs breaks ambulance ; sans doute pour le plus grand
inconfort des transportés ...
 
H

HenriIV

Compagnon
Bonjour,

Pas de commentaires sur le pignon en céloron, il y a du pour et du contre, en tout cas le résultat est beau.
En ce qui concerne la question sur les joints cuivre pour étancher les culasses, soulevée quelques pages plus tôt, je peux vous proposer de jeter un petit coup d'oeil aux "rings".
Un catalogue, hélas en anglais, est disponible auprès du fabricant directement sur internet. En voici le lien :
http://www.tss.trelleborg.com/remotemedia/media/globalformastercontent/downloadsautomaticlycreatedbyscript/catalogs/wills_rings_gb_en.pdf
C'est un produit "moderne" mais très efficace dont je ne peux dire que du bien.

En tout cas bravo pour cette belle restauration et bon rétablissement pour le poignet cassé.
 
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geo1_20

Apprenti
Bonjour

En attendant la venue du moteur en provenance du rectifieur, je me suis avancé avec le réservoir.
Extérieurement ça pouvait aller mais j'avais de gros doute pour l'intérieur.
A faire les choses à fond au point où j'en étais je décidais d'ouvrir un des cotés pour voir...Et j'ai vu...
Depuis le dernier plein en 1970 la corrosion a eu le temps de s'occuper des tôles...
Je décidais donc de faire un traitement en profondeur.
Le système d'approvisionnement en carburant est propre à Panhard-Levassor..Je vais essayer d'être clair, mais ça sera pas facile...
Une pompe à essence mécanique aspire le carburant puis l'envoie dans une nourrice ou exhausteur placé au dessus des carburateurs.
L'exhausteur se remplit et l'essence descend par gravité dans les deux carbus, qui du coup n'ont pas de "pression" sur leur pointeaux.
Et ça déborde pas ? Ben non, parce qu'il y a un petit tuyau de trop plein qui renvoi l'essence pas consommée au réservoir.
Bon vaudrait peut-être mieux mettre un schéma...
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Mais c'est pas fini.... :wink:
Sur cette voiture, pas de jauge électrique , c'est le carburant qui , via deux petits tuyaux, est amené au tableau de bord et offre une lecture directe du niveau d'essence. Et pour que le conducteur puisse bien lire le niveau la partie visible du niveau est teinté avec de la glycérine rouge...

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En gros le fonctionnement est le suivant dixit le manuel de conduite : " Sous une cloche étanche, les variations de niveau se communiquent en circuit fermé( sans rentrée d'air) à une petit colonne de liquide témoin.Les indications données restent précisent tout autant que l'air est renouveléde temps à autre dans les tuyauteries" A cette fin une tirette permet d'actionner la cloche de prise de niveau dans le réservoir et d'opérer le renouvelement de l'air"

Voila ce que ça donne en vrai ( sur autre réservoir ) Moi j'étais tellement déprimé en voyant l'intérieur que j'ai pas fait de photos... :???:
DSCN4011.JPG


Bref pourquoi faire simple ...
Du coup pour traiter le réservoir avec tous ces tuyaux, tringles et autre cloches c'était pas gagné. d'autant que tout était plus que pourri...
Décision est prise de virer tout ça et de passer à des choses plus simples et surtout moins sources d'ennui par la suite.

Alors me direz vous et l'origine ? Ben oui.. parfois il y a des choix à faire... Et vu le travail que cela représentait de remettre ce mécanisme en état, je m'en suis pas senti le courage... D'autant qu'en parlant avec d'autre possesseur de sans soupape, beaucoup ont laissé tombé ce système difficile à restaurer puis en maintenir en état de fonctionnement.
Il y aura donc une petite pompe électrique et une jauge électrique. Le tout étant le plus discret possible.

Voilà le mien débarrassé de sa tringlerie, ça fait plus de place tout d'un coup..
IMG_0648.JPG



IMG_0699.JPG


Voila pour aujourd' hui
 
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T

tronix

Compagnon
Bonsoir,

post toujours intéressant ! Si j'ai bien compris, le système original est en fait un manomètre différentiel utilisant une colonne d'un liquide coloré, et en manoeuvrant le système, on refait une prise de pression, pratiquement comme sur les jauges de cuve à fioul. La différence de pression correspond à la hauteur.
Sans électronique et surtout sans électricité, certaines choses deviennent vite compliquées et peu fiables :)
 
F

FB29

Rédacteur
Bonjour,

geo1_20 a dit:
Sur cette voiture, pas de jauge électrique , c'est le carburant qui , via deux petits tuyaux, est amené au tableau de bord et offre une lecture directe du niveau d'essence. Et pour que le conducteur puisse bien lire le niveau la partie visible du niveau est teinté avec de la glycérine rouge...

tronix a dit:
Si j'ai bien compris, le système original est en fait un manomètre différentiel utilisant une colonne d'un liquide coloré, et en manoeuvrant le système, on refait une prise de pression, pratiquement comme sur les jauges de cuve à fioul. La différence de pression correspond à la hauteur.

C'est tout à fait passionnant :prayer: !!

Hier soir je n'avais pas compris, ce matin ça va mieux je crois ... si je peux me permettre de tenter d'expliquer à mon tour :oops: ...

Il faut considérer je pense deux éléments bien séparés: d'une part le réservoir, d'autre part le système de mesure :roll: .

Prenons comme point de départ le réservoir vide. La partie basse en U du système de mesure situé sous le tube transparent est rempli d'une certaine quantité de liquide de mesure jusqu'à affleurer le bas de l'indicateur. Ce liquide n'est pas l'essence du réservoir, il ne doit pas être volatil, c'est donc l'huile de glycérine colorée mentionnée plus haut. Le reste des tuyaux est plein d'air à pression ambiante le réservoir étant vide :-D .

Quand on remplit le réservoir, la pression augmente et fait monter le niveau d'essence dans la cloche de prise de pression qui reste fixe. Le haut de la cloche reste plein d'air. La pression d'air est transmise à l'indicateur et fait monter son niveau dans le tube transparent. Quand le réservoir est plein la pression d'air est maximale et l'indicateur est à fond vers le haut :-D.

Je dirais donc qu'il suffit en principe que les tuyaux et la cloche soient bien étanches à l'air pour que cela fonctionne correctement sans problème durant des années une fois le plein de glycérine de la partie basse l'indicateur effectué 8-) .

Il se peut toutefois, qu'en raison de micro-fuites d'air, la pression baisse et l'indicateur se décale alors vers le bas. Ce n'est pas trop grave car cela indique moins d'essence qu'en réalité ... on ne risque pas de tomber en panne sèche :wink: ...

Pour remettre le système à zéro il y a deux possibilités: vider entièrement le réservoir pour que le bas de la cloche soit à l'air libre, ou alors remonter manuellement la cloche au dessus du niveau courant dans le réservoir. C'est la partie la plus compliquée, avec un levier de manœuvre et un partie souple constituée d'une spirale de cuivre :???: .

La remise en état est peut être possible ... faire peut être un essai du circuit complet en dehors du réservoir :roll: ....

Cordialement,
FB29
 
G

geo1_20

Apprenti
Bonjour

Ce qu'il y a de bien sur ce forum , c'est qu'il y a plein de passionnés-compétents-sympas !
Vous avez très bien résumé le fonctionnement du principe ou plutôt des deux principes , car effet il y a deux problématique:
L'alimentation des carbus en carburant et la lecture du niveau au tableau de bord.
Après ces deux interventions il n'y arien à rajouter, vous avez pigé le principe :prayer:

Bon , désolé pour les puristes et les inconditionnels de l'origine, j'ai tranché; ce sera une pompe électrique et une jauge à cadran au tableau de bord. Peut-être les deux tubes en verre pourront héberger un éclairage discret ? On en est pas encore là...
Donc le réservoir a été démonté et passer à la brosse .
A ce sujet les brosses abrasives synthétiques se sont montré bien plus efficaces que les brosses traditionnelles à fil métalliques à ma grande surprise ( ce sont des brosses avec des incrustation alumine dans les fils d'après ce que j'ai compris )
La platine du puit de jauge a été brasée à l'étain.

Il y aurait pas les cheveux blanc , on dirait un apprenti dans sa combinaison toute propre... :lol:

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Puis ce fût au tout du couvercle ( enfin une des deux partie latérale pour être précis ) à être re-brasé à l'étain.. Mais quelle galère ! j'ai eu beau nettoyer, gratter, mettre du décapant brasure, bref, rien n'y a fait ! Impossible que l'étain prenne et pourtant c'était brasé comme ça d'origine...
Le brasage tendre ne donnant pas de résultat , je décidais d'opter pour le soudo-brasage ( avec baguette de laiton donc).
Bon, là ça a marché..

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Ensuite mise en eau ! Et là on aurait dit les jardins de Versailles ! Des fuites ( micro fuites ,mais fuites quand même ) de partout !
Allez, cette fois au brasage tendre à l'étain , ça passe et j'en profite pour braser le bouchon de vidange acheté neuf.
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DSC00090.JPG


Dernière étape le traitement du réservoir et là je vous fait une petite surprise... :?:

A +
geo
 
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D

duredetrouverunpseudo

Compagnon
Traitement du réservoir tu a les résines restom avec plus ou moins de bonheur.

L'idéal reste l'etamage. Pour mes motos je fais faire par http://jmspies.free.fr

Quand tu vois le nombre de réservoir résiner partit en sucette qu'il reprend, tu ne te pose plus de questions
 
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geo1_20

Apprenti
Bonjour,

L'extérieur étant terminé restait à traiter l'intérieur. N'étant pas assez calé pour étamer le réservoir ( 70 l quand même...) moi même , j'ai décidé de le traiter avec la résine.
Bon, un nom revient systématiquement..; Restom. Le produit est de qualité et connu des amateurs et le résultat très correct, à condition de respecter les règles de base.
Sauf qu'ils ne sont pas les seuls sur le marché et en cherchant un peu on trouve l'équivalent, mais nettement moins cher !
J'ai donc trouvé mon bonheur avec les produits de chez "Realcomposite". J'ai donc utilisé le "Metasov" qui est un convertisseur de rouille ( l'équivalent de "Férose" distribué par "Les Belles Anciennes" mais 3 x moins cher...) et qui à l'avantage de ne pas nécessiter de rinçage ( fastidieux ) par rapport au produit phosphatant de Restom, puis j'ai utilisé le kit Restopox 14 qui est la résine à proprement dite.
57 € au lieu de 85 €, pour un produit équivalent donc ( parait-il que les deux produits viendraient du même fabriquant, mais ça je ne puis l'affirmer )

Dans tous les cas, le succès réside dans le respect des règles ( dégraissage, température ambiante, délais de séchage etc...) et essayer de "visualiser" le chemin de la résine dans le réservoir, car il est évident qu'il ne faut pas laisser de parties non nappées !
Mais bon je m'en suis pas trop mal sorti et le résultat est là... Ca devrait le faire;

DSC00187.JPG


Comme j'avais le trou du puit de jauge , j'ai pu de visu vérifier que la nappage était uniforme. le top eut été d'avoir une petite caméra vidéo, mais bon..;

Pour ceux qui sont intéressés par le produit de traitement réservoir c'est ici, avec d'ailleurs plein d'autres produits de qualité :
http://www.boutique.resines-et-moul...mid=22&option=com_virtuemart&page=shop.browse

Leurs vidéos sur les produits polymères, résines et autres epoxys sont très intéressantes.
Et ici :
http://www.motone.fr/la-boutique/re...ation-des-reservoirs-8-litres-max-detail.html

Voilà, par contre j'ai une question... Je viens de recevoir les jantes fraichement sablées. Avant de passer un apprêt phosphatant je dois évidement les passer à l'air comprimé pour les débarrasser des poussières, mais dois-je aussi dégraisser ? Diluant ? Acétone ?
Ou bien puis-je directement passer l'apprêt une fois passé la soufflette ? Merci des conseils !

geo
 
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F

ferdi26

Compagnon
Bonsoir
Après le sablage il n'y à pas besoin de dégraisser par contre l'appret phosphatant est fortement conseillé . Petite parenthèse concernant les jauges à essence , je ne connaissait pas ce système à part quelque chose de similaire pour visualiser le niveau de lhm sur certaines citroen ( gs birotor et peut-etre cx ) j'en ai trouvé un autre récemment sur un vieux tableau de bord de provenance inconnue , il y à une minuscule chaine à l'arrière de la jauge et quand on tire dessus l'aiguille monte , je suppose qu'elle devait etre reliée à un système de flotteur sur le réservoir . En tous cas cette restauration fait plaisir à voir , ce n'est pas une voiture ordinaire à tout point de vue , bravo pour le travail accompli et bon courage pour la suite .
ferdi
 
F

freebird2

Nouveau
Bonjour à tous,

Attention ne pas "degraisser" avec de l'acétone !
En fait l'acétone va simplement diluer et diffuser les corps gras un peu partout sur une belle surface dérochée par le sablage.
Après un sablage, s'il n'ya pas eu de stockage / pollution, un coup d'air comprimé (deshuilé) est suffisant.
Sinon : Essence F ou C avec chiffon propre coton absorbant pour degraissage.

Bonne restauration, c'est magnifique et très instructif pour les autres.
 
D

duredetrouverunpseudo

Compagnon
Si tu passe un chiffon imbibé de diluant sur une pièce sablé tu va constater que ton chiffon ressort noir.

Même en soufflant, il reste toujours du sable coincé dans les petits cratère produits par le Sablage.

Perso je lave mes piéces sablé avec du nettoyant pistolet à peinture (toluène et xylène)

Local aéré et masque respiratoire avec cartouche adapté.
 
F

françois44

Modérateur
ferdi26 a dit:
.... Petite parenthèse concernant les jauges à essence , je ne connaissait pas ce système à part quelque chose de similaire pour visualiser le niveau de lhm sur certaines citroen ( gs birotor et peut-etre cx )

Sur la CX 2400D que je possédais il y a longtemps, il y avait une telle jauge permettant de contrôler le niveau d'huile moteur, constituée d'une "vitre" comme celle qu'on peut trouver sur des niveaux d'eau de chaudières. Je ne me rappelle plus de la procédure mais il y avait un bouton poussoir à actionner pour voir le niveau...
CX:
140688P2253903.jpg

GS Birotor :
734195PB148992.jpg



geo1_20 a dit:
...puis j'ai utilisé le kit Restopox 14 qui est la résine à proprement dite.

Merci pour les liens :wink: Par-contre, je n'arrive pas à trouver le restopox 14 sur le site...
 
F

ferdi26

Compagnon
Bonjour
Pour la gs birotor je le savait puisque j'en ai une mais la cx je n'en était pas sur pas contre sur la gs je ne suis pas arrivé à le faire fonctionner.
ferdi
 
F

françois44

Modérateur
ferdi26 a dit:
Bonjour
Pour la gs birotor je le savait puisque j'en ai une ...
ferdi

C'est une voiture qui m'a toujours fait rêver, j'en aurai bien garée une à côté de ma DS, tu as bien de la chance... :wink:
 
G

geo1_20

Apprenti
Bonjour

Pour françois44
Le lien du kit de traitement réservoir est ici :
http://www.motone.fr/la-boutique/re...-de-restauration-des-reservoirs-en-acier.html

En fait c'est un peu le bazar ( eux même le reconnaissent ) car il y a "Real Composite" , "Résine et Moulage, la Boutique" et "Motone" . La page "Motone" devrait sous peu être intégré au site de "Résine et Moulage"

Moi j'aime bien les tutoriels vidéo de "Résine et Moulage, pour quelqu'un qui ne maitrise pas les matériaux composites, je trouve que c'est bien fait. J'ai d'ailleurs refait les montants en bois avec leurs produits et les conseils des internautes sur le forum " Travail du bois" - " Comment réparer ce morceau de bois"
L'avantage de ces produits, c'est qu'ils sont vendu directement par le fabriquant ( Realcomposite) et qu'il ne sont donc pas obliger de prendre leur marge comme le font les marchands de produits spécial voitures anciennes...
A titre d'exemple le neutralisant de rouille chez "........." coûte 45 € contre 17 €...

Bon j'arrête, parce que sinon je vais pas me faire des copains... Mais après tout si je peux faire profiter d'autres amateurs de voitures anciennes... :wink:

Bon revenons à nos moutons...
Le réservoir à été peint puis remonté à sa place. La jauge a aussi été fixé. Elle sera branchée plus tard.

IMG_1005.JPG


IMG_1006.JPG


En attendant , je planche un peu sur la pompe à essence électrique..
J'aimerais un modèle silencieux, de qualité, pas forcément puissant, suffit juste que l'essence soit refoulé dans l'exhausteur, donc j'ai pas besoin ( enfin , je pense ...) d'avoir un gros débit.
Pour son emplacement, ca va, il y a plusieurs endroits possibles près du réservoir et si possible au même niveau que celui ci.
Problème, il y a une quantité astronomique de pompes sur le marché. Si quelqu'un à un tuyau, welcome !

geo
 
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F

ferdi26

Compagnon
Bonsoir
Je l'ai depuis 12 ans mais plus pour longtemps car normalement elle est vendue je n'avait plus le temps de m'en servir et cela me faisait mal au coeur de la laisser croupir au fond du garage . :cry:
ferdi
 
F

freebird2

Nouveau
Bonsoir à tous,

Et merci Geo de partager tes adresses et bons trucs sur la "Chimie" de la restauration des anciennes.
C'est souvent le plus gros poste de dépense, ou un des plus importants.
Dans le même esprit tu peux regarder aussi "Recad Industries", chez qui j'ai trouvé un apprêt garnissant, phosphatant, epoxy et des peintures polyuréthanes à des prix vraiment intéressants.
L'apprêt est 4 x moins cher que chez ton fameux "R....."
Et je ne parle même pas du prix des peintures.
Merci de ton astuce pour le produit pour réservoir, j'ai le même problème...(pour une Italienne d'âge mûr avec un réservoir de 90l collé au moteur à l'arrière...)
Attention à l'utilisation des résines époxydes, même en petite quantité : Gants et masque obligatoire, à cause des effets "cumulatifs" dans l'organisme, quelle que soit les résines, leurs marques etc. jamais sur la peau et ne surtout pas nettoyer la peau avec un solvant quelconque. Au pire eau et savon.
une seule réaction allergique aux résines epoxydes... et l'allergie devient irréversible.
 
G

geo1_20

Apprenti
Bonjour

En effet les produits Recad sont pas mal du tout et eux aussi bien plus avantageux que ceux proposés par les "spécialistes de la voiture ancienne"... Encore une bonne adresse à se mettre sous le coude.

Je fais une petite parenthèse suite à la vente de la collection Baillon lors du dernier rétromobile.
Les prix se sont envolés! Et hélas 85 % des voitures sont parties à l'étranger...On doute un peu de la motivation des acheteurs et l'ombre de la spéculation a plané sur cette vente.
Toutefois il faut bien reconnaître que la mise en scène était bien faite et que le plateau des belles anciennes était alléchant, malgré la rouille et les capotes en dentelles.
C'était l'occasion de voir trois Panhard-Levassor.
Deux Dynamic et une X 72 semblable ( presque ) à celle que je restaure, mais sans les vitres d'angle, sans la malle à l'arrière et avec les roues de secours dans les ailes.

IMG_0872.jpg

IMG_0870.JPG


Elle est quand même partie à 38 000 € pour une estimation de 5000/8000 au départ.

Voila la berline elle aussi estimé à 15000 € et partie à 36 000
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Quant au coupé estimé à 35 000 , il a fait 56 000 € !

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Voilà un petit aperçu de cette vente. Sans doute beaucoup de ces voitures ne seront pas restaurées et vont attendre sagement que les cours montent et ressortiront dans quelques années avec une belle plus-value pour leur ( heureux ? ) propriétaires... Spéculation quand tu nous tient...

Pour ceux qui voudraient voir les voitures de cette vente malgré tout execptionnelle c'est ici :
http://lautomobileancienne.com/resultat-vente-artcurial-collection-roger-baillon/
geo
 
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G

Guib

Ouvrier
Bonjour Geo

As tu avancé dans ta restauration, tes posts très instructifs nous manquent...
 
W

wika58

Compagnon
Impressionnant les montants pour des voitures dans ces états :shock:.

Moi aussi je voudrais savoir où tu en es dans ta restauration et savoir si un visu lors de ma descente à Narbonne fin août est envisageable pour voir la belle.:wink:

Bonne continuation.
 
G

geo1_20

Apprenti
Bonjour à tous...

Une salle de bain s'est mis en travers de la restauration, mais ce n'est pas tout, 40 °c dans le garage ont sérieusement entamé la motivation...

Mais rassurez-vous dès la rentrée ça continu.

Bonne nouvelle, le moteur est revenu de chez le rectifieur, avec des paliers tout neufs, des bielles rectifiées aussi avec un beau régule, bref manque plus qu'à remonter tout ça.
Un ancien mécano à la retraite va venir me donner un coup de main à la rentrée :-D

La carrosserie elle est partie en mai se faire sabler et dans la foulée elle a reçu un apprêt phosphatant histoire que la corrosion ne s'invite pas.

Les ailes ont été traitées aussi:
15072810070312334313474278.jpg


Les jantes artillerie:
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Bon là elle a pas fière allure la PL, tiens sur cette photo on voit bien la découpe du toit qui recevra son armature en simili ( c'était lamode dans les années 30, économie ? Esthétique ?...)

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Pour Wika58:
Pas de problème pour la fin aout je serai là, coup de fil avant et c'est ok !

Voilà pour aujourd'hui, je retourne à mes joints, pas de caoutchouc, mais de carrelage, beurkkkk
Bon été à tous...
 
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G

geo1_20

Apprenti
Bonjour...

Le temps passe...Mais là plus d'excuses...La restauration a trainé en longueur... Plusieurs mois pour récupérer le moteur, des travaux à la maison , bref j'ai pris un sacré retard.
Mais bon, j'espère que cette fois ci c'est parti pour de bon !

Un ami ancien mécano et amateur de mécanique ancienne est venu me donner un coup de main pour la remonte du moteur.
Le vilebrequin est passé entre les main d'un rectifieur, qui a donc rectifié les portées du vilo, refait le régulage des bielles et équilibré l'ensemble.

A présent il faut remonter tout ça. Nettoyage de fond en comble, l'intérieur doit être nickel, les anciens disaient qu'on devait pouvoir y manger sa soupe...
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On oublie pas bien sûr les fameux larmiers très fragile, alu et qui assurent le maintient latéral et la lubrification des paliers

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Restait un problème... Depuis le début je n'étais pas arriver à sortir le petit vilebrequin qui commande les chemises coulissantes;
On voit bien sur cette photo ce fameux petit vilebrequin sur lequel viennent s'articuler les bielles de commande ( en bronze s'il vous plait !) des chemises coulissantes. Le pignon claveté sur l'arbre entraine la vis élévatrice d'huile et l'allumeur.
15122208360312334313848394.jpg



Il était donc dommage de remonter le moteur sans avoir pu le sortir, le nettoyer et déglacer ses portées. Sur les rares manuels ou bulletins du club des Doyennes , il était marqué: "sortir le pignon céloron, désolidarisez le pignon de commande de l'allumeur, retirer la bague de maintien, puis sortir l'axe à excentrique ( le petit vilebrequin des chemises ) Ça c'est la théorie ! En pratique, une fois ces opérations effectuées, l'arbre ne bougeait pas d'un millimètre.
il fût donc décidé de faire un "arrache" et de mettre en tension l'arbre.
15122208355112334313848389.jpg


Mais rien à faire, l'arbre ne vient pas...On n'a pas envie de chauffer non plus. Si on peut se l'éviter.
Donc on bricole un autre système:

15122208401612334313848404.jpg


C'est en tension, très en tension...Rien ne se passe.. Je frappe par derrière avec un jet en cuivre, rien ! On décide donc de prendre le chalumeau :sad: si ça ne vient pas là, tant pis le petit vilebrequin restera à sa place, après tout il est là depuis 80 ans...
J'ai pas de photo de la chauffe, je crois que j'étais un peu stressé !
KLONG ! Voilà un bruit qu'il est joli d'entendre ! l'arbre est venu ! En fait c'est la bague en alu qui s'était "soudée" au carter en alu.

Voilà le responsable de mon mal de tête !
15122208402512334313848408.jpg

5 paliers et 12 manetons de bielles ! On comprend mieux pourquoi ces moteurs étaient si chers à fabriquer. A droite la fameuse bague en alu qui bloquait tout...

A suivre..

geo1_20
 
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wika58

Compagnon
Et bien voilà un petit up qui fait bien plaisir.

On te supporte moralement.:-D
De si loin on ne peut rien faire d'autre...:???:

Mais on viendra la voir, c'est promis.:wink:
 

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