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J'ai conduit et entretenu une trancheuse de TP il y a une vingtaine d' années , le moteur Hydraulique de 120 Ch avait l' arbre de sortie légèrement usé , , le fabricant de la machine m' a proposé le rechargement et le tournage .
Beau résultat et remontage , a vide OK .
Au travail , au premier choc , l' arbre a cassé a raz du carter , le rechargement l' avait rendu cassant et le problème s' est reproduit sur d' autres machines , une autre solution a été utilisée .Attention a la soudure sur les vilbrequins !
Il a fallu racheter un moteur , ce qui serait revenu moins cher si fait au départ !
J'ai déjà fait métalliser et rectifier UN maneton, mais quand il y a la totalité + la ligne d'arbre, à moins d’être en présence d'un modèle exotique qui n'est plus fabriqué, je doute de la rentabilité de la manip
Bonjour
J'ai fait réparer un vilo de 1100 goldwing électrolise au chrome dur j'en ai plus jamais entendu parler! bien-sûr la société n'existe plus,
Maxou
bonjour
la chose ne m'effraie absolument pas , bien sûr il faut que le procédé soit maîtrisé ....
on recharge des tas de choses , c'est une question de rentabilité ou parfois pour du matériel
ancien de disponibilité .
c'est chose courante chez de grands constructeurs d'engins de TP de proposer des vilebrequins
remanufacturés . il faut bien sûr que celui qui est détérioré soit réparable ....
c'est comme pour un échange standard : disponible de suite , c'est là l'avantage .
j'ai vu un Sri-lankais réparer un vilo cassé en deux par soudure .. de là à dire que ça a tenu longtemps ..
c'était son pari : la machine est vendue , du moment qu'elle grimpe sur le porte-engins , le reste ......
Bonjour,
Je ne connais pas le procédé de soudure. Il semblerait que l'électrode soit en fait de la poudre métallique coulant en continu. Je suppose que les grains doivent être revêtus comme une électrode rigide car il y a un laitier qui se forme. Est-ce exact?
Bonjour, les procédés de rechargement ont leurs limites; en TP , les pièces en frottement direct avec les matérieaux ne posent en général pas de problèmes . Par contre , un organe interne de moteur , réducteur... ect , en acier de nuance précise , comportant des conditions de torsion , de couple , de chocs peu voir ses caractéristiques changer lors du rechargement a cause de l'apport de chaleur due a la fusion. J'ai vu beaucoup d'arbres de moteur électrique , rechargé a l'arc avec les électrodes adéquates , se rompre au démarrage . Certains aciers prennent la trempe a l'air , suite au rechargement .
Prudence quant a l'utilisation de la pièce retouchée.
quel que soit le métier , quelle que soit la technique il y a en plus de la théorie le tour de main de l'opérateur ...
j'ai traversé l'atelier d'un entreprise spécialisée dans des rechargements divers ( Défense Nationale , nucléaire ... )
pour les pièces de révolution - telles un vilebrequin - il y avait une tribardée de vieux tours sur lesquels les
pièces étaient installées , ensuite l'opérateur montait une enceinte en brique réfractaires , un ou des brûleurs
pour mettre la pièce en température et ensuite procédait à la recharge . baguette , fil fourré , projections ....
bien entendu , refroidissement contrôlé et autres recuits .
un " artiste " sur la basse Seine s'était spécialisé dans la réparation de culasses fendues . je n'ai vu que le résultat
pas eu l'occasion de visiter . il avait des tas de morceaux de culasses soigneusement répertoriés par marque
et modèle . ça lui servait de métal d'apport , les compositions de fonte sont différentes et c'était pour lui , la
garantie de ne pas se tromper . outillage réduit : une forge pour mettre la culasse en température , un
chalumeau pour fondre les métaux et des couvertures amiante ( ça remonte aux 70s ) pour le refroidissement
progressif .
dans mon boulot , j'ai souvent fait appel à ces techniques , peu de mauvaises surprises et à chaque fois dûes
au non respect des procédures ou carrément à une connerie de l'opérateur .