Probleme temperature four

  • Auteur de la discussion Toun
  • Date de début
T

Toun

Nouveau
Bonjour à tous, je suis nouveau sur le forum et je viens vers vous car j'ai un problème. En effet j'ai réalisé un four de fusion a gaz ( qui n'est pas terminé) , c'est une âme en brique refractaire, entourée de laine céramique 1430*C, puis d'un fût en inox, et creuset inox Je suis débutant dans le monde de la fonderie, et le problème c'est que mon four ne monte pas assez en température. L'alu fond très bien mais pas le bronze. Pouvez vous m'aider Svp?
 
M

mwm

Compagnon
Bonsoir,
il ya une marge entre la fusion de l'alu général et le bronze,
Le bronze d'ornement doit avoir 1250°C pour être coulé, sinon il se fige de suite et il ya des "manques" de détail,,,
Le bronze aimant beaucoup la chaleur avant de fondre, il faut être à la chasse des pertes de calories,,
Voir aussi si ton régulateur et ta sonde peuvent supporter cette température ,,,
Ton creuset doit être recouvert de matière réfractaire, pour éviter les pertes pendant son transport vers le moule, aussi pour avoir une inertie thermique importante qui limite la chute de température ,,,,
Un moule très sec et passer celui çi au four quelques heures, sinon tu auras de la casse ou le jet de métal en inverse vers la figure, l'humidité devenant vapeur ( surchauffée en plus ,,,)pour une idée la vapeur à 200°C a une force de poussée de plus de 500 KG / cm² alors à 1250 °C ???? A ++
 
T

Toun

Nouveau
Merci pour tes conseils, je l'ai dit je suis débutant et je n'ai malheureusement pas encore de sonde pour la température. J'ai fait juste un test avec différent métaux pour voir a peu près je pensé aussi au creuset en inox, peut être qu'il ne conduit pas assez la chaleur. J'ai l'intention d'en prendre un en graphite.
 
M

mwm

Compagnon
bonsoir,
l'inox ne conviendra pas pour le bronze, la température aura vite raison de ton creuset,,,
Conduire la chaleur est une chose, mais la garder est bien plus difficile, avec un creuset en graphite tu auras une réserve de température pour pouvoir couler le temps nécessaire,, A ++
 
T

Toun

Nouveau
Voici une photo du four sans l'isolation, lors des premières mises en chauffe après 4 semaines de séchage naturel.
20161015_180600.jpg
 
M

mwm

Compagnon
toujours sécher en y allant très progressivement , sinon c'est la casse assurée,,,
 
T

Toun

Nouveau
Oui je suis au courant, j'ai commencé la chauffe avec une bougie puis deux et seulement après avec une belle flamme dite molle sans apport d'oxygène et ainsi de suite pendant une semaine. Et donc selon toi après une bonne chasse au perdition et un creuset en graphite je devrai pouvoir fondre du bronze voir du cuivre ?
 
M

mwm

Compagnon
à 200°C c'est déjà 15 bars, la courbe est logarithmique,,, je ne dois pas être loin, je vérifierais quand même par acquis de conscience!!! A ++
 
M

mwm

Compagnon
P S : Il ya l'apport de calories qui compte, suffisante et même en excès, ce qui est souhaité
 
T

Toun

Nouveau
Je ne m' aventure pas dans vos calculs trop technique pour moi, mais par contre je connais les effets d'un métal en fusion sur de l'humidité. J'ai déjà vu des rigolos faire des moules dans du béton cellulaire mouillé. Au moins il fonds marché le commerce de la chirurgie plastique. Non sérieux faut pas déconner.
 
M

mwm

Compagnon
à la fonderie, où l'on faisait du bronze ornemental, un moule de 1500Kgs a "vomi" son bronze , bien heureux ceux qui étaient sous les tôles de protection des boucliers,,,
On emploie toujours la force de la vapeur ,,, cette force augmente que par la température à 100°C c'est 1 bar, à 200°C c'est 15 bars,,, elle est énorme cette force!!! A ++
 
C

cr3m

Apprenti
Bonjour et :bienven:

comme dit plus haut, 2 problèmes différents sont à prendre en compte. 1) La chaleur doit être suffisamment élevée pour fondre le métal. 2) la quantité de chaleur (l'énergie) doit également être suffisante. Un simple briquet devrait pouvoir faire fondre du fer, si la (minuscule) particule de fer est bien positionnée dans la flamme. En revanche, aucune chance de pouvoir faire fondre un marteau avec un briquet. Le problème ne vient pas de la température mais de la quantité d'énergie disponible. Je pense que votre problème est de cet ordre. Quel type de brûleur utilisez vous ? Air induit ? Air forcé ? Butane ? Propane ? Quelle est la taille du creuset par rapport à votre four ? Comment est-il positionné dans le four ? J'ai récemment fait une constatation marrante en fondant de l'alu. J'étais pressé de couler mon moule, et j'ai décidé de me passer de fromage pour poser mon creuset directement au fond du four :nawak:. Mon métal est sous forme de morceaux de forme irrégulière. Ils ont commencé à fondre comme d'habitude et ont coulé au fond du creuset. Une fois là, l'aluminium s'est re-solidifié, et rien à faire pour le rendre liquide :maiscebien:. J'ai du sortir le creuset, mettre un fromage, et recommencer la fusion.

Sinon un creuset en inox vous donnera la meilleure conductivité thermique. Les creusets en graphite (argile-graphite, plus précisément) conduisent moins bien la chaleur que n'importe quel métal. Hélas, peu de métaux résistent correctement a l'oxydation aux températures atteintes dans un four de fonderie. Même l'inox va se corroder (à surveiller pour ne pas se prendre le contenu du creuset sur les pieds).

Cordialement
 
T

Toun

Nouveau
Merci pour ton aide, j'utilise un bruleur très spécial dont je ne peux posté de photos. En revanche je peux te dire que l'air entre par aspiration naturelle, avec un gicleur de 1.1, du gaz propane, et un mano réglable jusqu'a 3 bar. Pour info a 3 bar la bouteille de 13kg est vide en +\- 3 heures autant dire que ca dépote. Par contre c' est vrai que je n'utilise pas de fromage, car la flamme est a raz de la sole du four. Et je ne suis pas tout a fait d' accord avec toi sur la conductivité de l'inox. Je pense que le graphite est le meilleurs conducteur thermique ( je parle biensur pour un creuset). Fait un petit test avec un briquet et un fil en inox puis avec une mine de crayon de meme longueur que le fil et voit le quel te chauffe plus vite les doigts.
 
P

phil135

Compagnon
il ne faut pas prendre la vapeur à la légère, ok
par contre prétendre convertir la température du métal en éventuelle pression de vapeur je pense que ça relève du "abracadabra"
le moule n'a pas d’évent ?
à haute température le graphite aurait une conductivité de l'ordre de 60 W/m/K à 93, mais c'est un matériaux un peu bizarre et on trouve aussi 1500 selon les documents qui veulent le comparer au diamant
l'inox lui est à 16 ou 17 W/m/K
 
Dernière édition:
T

Toun

Nouveau
Donc un creuset en graphite peut déjà bien aider a monter en température. Il me reste a finir le couvercle de mon four car j'ai de la perte de chaleur et en plus la fibre est a nu. Pas térible pour un matériel cancerigène. Si quelqu'un a une idée.
20161018_180354.jpg
 
M

mwm

Compagnon
bonjour Phil,
le soucis reste que le moule tant qu'il n'est pas sec à coeur contient toujours de l'humidité, même à température ambiante, donc toujours le réchauffer et si possible le garder chaud vers 100°C, on est certain qu'il n'y aura plus d'humidité dans le moule, même pendant la coulée,,,,
Quand tu coule une grosse pièce avec un débit conséquent, la vapeur se forme plus vite que l'on croit et elle pousse de tout côté possible le métal en fusion, les évents ne sont pas suffisants pour laisser passer ce débit instantané de vapeur ,,
Les évents étaient en 20 mm, les jets nourrices en 50 mm et le cône de remplissage de 100 mm et malgré cela, cela a "vomi",,,
C'était un moule en cire perdue, bien "déwaxé"( dépôts de cire enlevés) et brûlé dans un four de réchauffage jusqu'à obtenir la tenue réfractaire,
C'était la méthode "shell" donc un modèle en cire, + les jets, puis passé badigeonné avec une poudre de base( chamote) que l'on met sécher avec un réactif, et enfin trempage dans un liquide qui va tenir couche après couche entre elles,,,, et enfin la cuisson pour qu'ils soient transparents à + - 800 °C,
A ce moment là les dépôts de cire sont fondus et brûlés; à la sortie du four et après refroidissement on rebouche les trous par lequel s'es sont écoulés les dépôts de cire,
Pour la coulée, un réchauffage pour leséchage et coulée du métal sain dans lke moule,
Une heure après tu peux casser le moule et tu trouveras un modèle qui devrait êtree conforme à ce que tu recherches A ++
 
P

phil135

Compagnon
il existe des isolants thermiques type laine de silice avec un liant pour éviter -en principe- d'avoir des particules qui volent. du coup ça a un coté "carton"
je n'ai jamais utilisé, juste vu dans un catalogue il y a plusieurs années
ou alors plus simple: contrôler un flux de ventilation pour que les particules éventuelles soient sorties du local avant d’être captées par tes poumons

je trouve qu'il y a beaucoup de métal apparent dans ton couvercle (mais je suis assez innocent en fonderie)
 
T

Toun

Nouveau
Merci Phil, oui c'est pour ca si quelqu'un a une idée pour le couvercle je suis preneur. La plus grosse partie de la chaleur sa barre par les cotés du couvercle. L'idée été de mettre du réfractaire en forme de cône le tout isolé de fibre céramique mais sans qu'elle puisse en sortir.
 
C

cr3m

Apprenti
Bonjour

Phil135 vient aimablement de nous donner les valeurs de conductivité. Dans les unités, il y a m (pour mètre). L'épaisseur du creuset joue un rôle, et les creusets graphite sont au moins 10 fois plus épais que ceux en métal. Sans compter qu'il s'agit d'un mélange argile/graphite, je reste sur l'idée du creuset en inox.

En ce qui concerne le brûleur, l'aspiration naturelle constitue la famille des brûleurs à air induit, popularisés par Ron Reil (voir Ron Reil burners sur votre moteur de recherche préféré). Ce sont d'excellent matériels pour la forge et la céramique, qui réclament une atmosphère réductrice. Mais ils sont à mon avis beaucoup moins adaptés pour la fonderie. Les fours de fonderie industriels sont accouplés à des ventilateurs centrifuges de grosse puissance, le but est d'enfourner autant d'air que possible, et de brûler un combustible avec un ratio le plus proche possible de la stœchiométrie, pour générer un maximum d'énergie. Peu importe si l’atmosphère est oxydante, le métal est protégé par le creuset. Il faut juste s'assurer qu'elle ne soit pas oxydante au point d'attaquer le graphite. Pour votre four, je tenterai d'injecter de l'air avec un sèche-cheveux ou équivalent, cela devrait améliorer les choses.

Pour le couvercle, je retirerai la fibre et coulerais un béton réfractaire. De toutes façons, emprisonnée entre des ailettes métalliques, elle ne doit guère être efficace.

Votre four a un volume important, et les briques doivent constituer une masse importante. je ne serai pas étonné que toute cette masse prenne une éternité à monter en température. C'est intéressant seulement si vous faites des coulées successives, l'inertie thermique joue alors en votre faveur, sinon, c'est juste énergievore.

Edit : mon bruleur est à 1cm de la sole (j'utilise un bruleur multi-combustibles, le cm est là pour récupérer les imbrulés en fin de fusion). La partie la plus chaude de mon four est environ 10cm plus haut.

Cordialement
 
Dernière édition:

Sujets similaires

PL50
Réponses
27
Affichages
2 487
J
C
Réponses
42
Affichages
3 351
p7m13
P
N
Réponses
12
Affichages
2 803
philempreinte
philempreinte
PL50
Réponses
49
Affichages
10 185
strahm
S
Pierrot Lecopeau
Réponses
30
Affichages
3 857
Pierrot Lecopeau
Pierrot Lecopeau
Y
Réponses
3
Affichages
2 101
Y
L
Réponses
3
Affichages
1 307
gustavox
gustavox
Teddy-M
Réponses
73
Affichages
9 849
Precis84
P
PL50
Réponses
5
Affichages
2 044
Marc le Gaulois
M
Haut