Pont à vis

  • Auteur de la discussion GMCCCKW352
  • Date de début
G

GMCCCKW352

Apprenti
Bonjours,
Des nouvelles du front des motoculteurs.
En attendant que me soit livré le câble cuivre de 50mm² de section (on est en 6V) pour l'alimentation électrique du tracteur, j'ai repris la remise en service de ce deuxième pont. Pour les fraises, le coup du deuxième trou dan l'alignement du premier à l'air de marcher, le plus gros de ce travail est fait, reste plus qu'à monter, éventuellement fignoler l'ajustage, et essayer.
Le pont lui-même, j'ai enlevé le pétrole, et pou bien essuyer, j'ai enlever l'arbre porte-fraise. Je voulais aussi jeté un coups d'oeil de plus près à l' étanchéité du flanc droit de l'axe qui m'avait l'air d'avoir été bricolée.
Première surprise à l'essuyage intérieur: un tout petit cailloux qui se promenait dans le pont. Heureusement, il ne semble pas avoir fait de dégats important à la roue en bronze ni à la vis. Mais il faudra du coups les examiner de plus près pour être sûre. En tout cas ça confirme que ça vaut la peine de bien démonter au maximum pour essuyer l'intérieur, ça évite de mauvaises surprises plus tard.

Comme je le craignais, l'étanchéité du côté droit de l'arbre portant les fraises a été bricolé: le joint spi ne devait plus faire son effet suite à l'usure, ou peut-être un durcissement due au passage du temps. Du coups, un propriétaire précédent a trouvé malin d'interposer entre l'arbre et le joint spi un morceau de tube de moins d'1 mm d'épaisseur de parois. Ca peut peut-être faire une réparation provisoire valable pour continuer à faire tourner la bête en attendant de recevoir les pièces pour réparer, mais ça ne peut en aucun cas remplacer une réparation définitive par changement du joint. Je comprends mieux maintenant comment ce petit caillou a put rentrer dans le pont.

Je vais donc en profiter pour changer les joints spi de l'arbre portant les fraises. Enfin, dès que j'en ai trouvé qui vont dessus.
 
G

GMCCCKW352

Apprenti
Bonsoir,
Les joints spi que j'ai commandé à Paul, la maison du caoutchouc, à Saint-Etienne, sont arrivés dans la semaine. Hier, j'ai donc remonté e deuxième pont, mit le moteur dessus et l'ai fait tourné comme ça - d'abord parce qu'il en avait besoin depuis le temps qu'il était à l'arrêt - ensuite pour faire travailler un peu le pont pour voir si ça fuyait. Ca ne vaut pas un essaie en charge, mais c'est déjà ça.
Pour le moment, le pont est étanche. J'ai attaqué le remontage définitif des fraises. Je le fini demain si je trouve un écrou de 10 qui traîne, plus divers petits détails à fignoler sur les commandes. Puis essaies sur un bout de terrain - même si théoriquement la terre est trop humide - pour régler la tension des câbles de commande, vérifier qu'en forçant ça ne fot toujours pas et que tout tient bien ensemble. Histoire que tout soit prêt quand la terre sera prête à être travaillée.

Comme j'avais déposé l'arbre de roue pour changer les joints spi, j'en ai profité pour relever quelques côtes pour l'usinage de la roue en bronze pour l'autre pont. Le diamètre de la roue au milieu des dentures fait 72 mm, et le pas de la vos est de 9,5 mm.

Pour le premier pont, ça avance tout doucement. Je suis passé chez le récupérateur de métaux du coin. Il n'a pas de bronze, mais j'y ai trouvé un bout de ferraille dans lequel tailler la vis-fraise:
DSC00188.JPG


Ce qui reste de l'arbre de cette roue de wagonnet de mine fait 45 mm de diamètre. Pour une vis fraise de 44, c'est un peu juste mais ça devrait faire l'affaire si je pointe bien les deux faces du cylindre que je découperais dans l'axe. Pointage à faire après rectification des deux faces du cylindre, bien sûre. Et je suppose que de l'acier de cet époque est du bon acier qui devrait faire une bonne vis fraise bien coupante (si ce n'est pas le cas, merci de me prévenir avant que j'usine un truc qui ne coupera pas)

Il y a encore bien des choses à me procurer ou fabriquer avant la fabrication de la roue elle-même. Mais petit à petit on avance.

Dans tout les cas, j'aurais sauvé cette vieille roue de la fonte. Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir fabriquer avec? Quelqu'un qui travail dans un musée ou dans une association conservant du matériel de mineur est-il intéressé par une roue de wagon de mine?
 
M

moissan

Compagnon
pourquoi croit tu que ton vieil arbre de wagonnet est du bon acier ? ça risque d’être du fer forgé sans intérêt , impossible a tremper pour faire de la dureté

vu le travail que c'est de faire une piece serieuse il vaut mieux acheter le bon acier pour faire ce que l'on veut d'une bonne qualité ... et laisser utilisable l'arbre de ces roue ... qui seront moins interressantes sans l'arbre qui va avec
 
G

GMCCCKW352

Apprenti
Vu que l'arbre a été déjà coupé en deux il y a un temps indéterminé avant que je récupère ce morceau avec la roue, y prélever quelques cm ne changera pas grand chose...



En revanche, l'argument qu'il se peut que ce soit du fer forgé impossible à tremper est intéressent... Il va falloir vérifier ça. Si ça se trouve, il est déjà assez dure pour couper, mais serai d'autant plus dure à travailler. Si j'ai le temps, je regarderai demain si la lime arrive à l'attaquer. Si il est trop dure pour être usiné sans outils spéciaux et coûteux, effectivement autant aller directement sur autre chose.

Puisqu'il est déjà tronçonné, j'en prélèverai une rondelle et regarderai si on peut la tremper... ou si sa section vive est assez tranchante pour usiner du métal. Ou du moins du bronze.

Sinon, il faudrait quoi comme métal pour usiner du bronze?
 
J

JeanYves

Compagnon
Bjr ,

L'ideal serait de prendre de l'acier rapide , mais pour usiner 1 seule pièce je pense que ce n'est pas necessaire , en raison du prix d'achat ,et de la complexite des traitements thermiques .

Un acier d'outillage comme le X153 Cr Mo V12 convient largement pour usiner du bronze , il presente une tenacité elevée et une haute resistance à l'usure .

C'est un acier courant en outillage , il a l'avantage d'etre aisement disponible , et d'etre autotrempant , c à d qu'il prend sa durete à l'air, d'etre consideré comme " indeformable " , c à d qu'on peut l'usiner à la cote , pas de rectif apres trempe .
Ce sont des avantages importants pour l'amateur .

Comment pensez vous faire les traitements thermiques ??
 
G

GMCCCKW352

Apprenti
Comme je n'ai pas encore remis en état la vieille forge de ma vieille ferme (refaire la toiture e la fore, remettre un conduit d'évacuation des fumées, refaire une hôte, refaire le soufflet, trouver une enclume), je vais improviser.
Dans un premier temps, le foyer de ma cuisinière à bois chauffant pas mal, je peux faire un essaie en mettant la pièce directement dans le feu quelque temps (feu avec de bonnes braises presque au blanc. Si le vent aide, ça le fait bien). Si, comme je le pense, ça ne chauffe pas assez, finir le chauffage avec le chalumeau à gaz. Dans les deux cas, reste à définir le liquide de trempe qui ira le mieux: huile ou eau? Et si huile, végétale?(olive, ricin, arachide, autre) Minéral? De vidange?(moteur? boîte de vitesse? pont?) De coupe? Hydraulique (j'en ai acheté un bidon de 20 L par erreur qui m'encombre depuis).
 
J

JeanYves

Compagnon
Il faut au MINIMUM , compte tenu de la taille de la pièce , un gros chalumeau , avec une grosse flamme , genre decoupeur , dans une " petite niche " de briques refractaires .

Si vous prenez l' acier que j'ai indiqué plus haut , nul besoin de liquide de trempe , il est autotrempant !
ce n'est pas le moment opportun pour faire du recyclage

Si vous envisagez de le faire à la forge , la chauffe n'est pas assez uniforme , je pense qu'il faut oublier qu'il est classé indeformable ! ,

Il s'agit de tremper une fraise , pas un soc de charrue !
 
Dernière édition:
G

GMCCCKW352

Apprenti
Nous verrons. Pour le moment, la priorité est la finition de la mise au point et du déverminage du second châssis avec le moteur du premier. La terre étant moins humide que ce que je pensais, elle est bonne à travailler, alors j'en profite... Pour le moment, après chaque utilisation, j'ai des boulons à resserrer sur les fraises. Comme j'avais due déposer tout les couteaux pour pouvoir percer les nouveaux trous, il faut que tout reprenne sa place. Il y a aussi le réglage des câbles. La poulie de marche arrière qui tombe pas où elle devrait par rapport à la poulie de l'arbre moteur fait qu'il n'y a pas de réglage correcte possible. Mais c'était déjà le cas avec le premier châssis. Je pense qu'à l'usine, ils ont enfoncé la poulie de l'arbre moteur trop profondément. Je vais essayer de dégripper tout ça pour y arranger.Enfin, le câble du deuxième châssis pour la commande à distance de l'accélérateur n convient pas avec le moteur du premier châssis. Mais comme il y a un commande de l'accélérateur directement sur le carburateur, ça va rester comme ça.
Reste à faire une visite de contrôle du moteur. Mais vue comme il a bien tourné cet après midi, je ne m'attends pas à de grosses surprises - à part peut-être un léger décalaminage.
 
A

ArsNo

Nouveau
Bonjour
J'ai un souci avec mon motoculteur roques et lecoeur 750,la roue dentée en bronze est usée j'ai lu que vous aviez eu sensiblement le même
souci en 2015 avec votre motoculteur .

Avez-vous réussi à usiner une roue en bronze ,ou avez -vous trouver une autre solution pour vous dépanner?

Je voudrais si possible sauver mon motoculteur, je n'ai jamais trouver de motoculteur équipé avec de pareilles griffes.
Merci de me rendre une réponse
 

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