bois.debout
Compagnon
Bonjour à tous,
J’ai récupéré ce tour de modélisme après le décès de son ancien propriétaire qui fabriquait de magnifiques locomotives à vapeur.
Il n'a plus de moteur.
Je veux lui remettre un moteur et lui redonner un peu de jeunesse pour tourner de petites pièces en laiton, alu et acier doux, pour modélisme et petit outillage. Il ne me paraît pas d’une grande précision (jeux et usure) mais je débute en tournage et il me permettra au moins de commencer à faire mon apprentissage et m’aider à mieux choisir son successeur. Car j’espère bien qu’il aura, plus tard, un successeur de meilleure qualité.
Assez lourd (40 Kg ?), EP : environ 300 mm HP : 75 mm, mandrin 3 mors Ø 100 mm, crémaillère, vis-mère et jeu de pignons. Chez son ancien propriétaire, il était entraîné par un vieux moteur mono Hoover de 0,5 CV, placé sous l’établi et relié par une longue courroie trapézoïdale.
Aucune marque apparente ni plaque de fabricant.
(Désolé pour la qualité des photos, mais j’en referai d’autres.)
Ce tour est équipé d’un système d’entraînement assez archaïque (photo 4) :
À l’arrière de la poupée fixe un cadre articulé et fixé au banc supporte un arbre portant la poulie reliée au moteur (1) munie d’un débrayage (2), et deux poulies folles et indépendantes de Ø différents (3, petite vitesse) et (4, grande vitesse) pour le changement des vitesses (5).
Le poids du moteur placé sous l’établi tendait la courroie. Cette traction, dirigée vers le bas, se répercutait sur l’arbre et le cadre. Le cadre étant articulé, les courroies entraînant la broche se trouvaient tendues, elles aussi.
Sur la broche, entre les deux paliers (photo 5) : un plateau (A) solidaire de la broche, un bouton moleté (B) et un tambour/poulies étagées (C). Le tambour et les poulies sont d’une seule pièce et libres sur la broche. Manœuvré d’un demi-tour, le bouton C solidarise ou désolidarise le plateau avec les poulies, constituant un second embrayage ( ?). Enfin, à gauche du plateau, un verrou peut l’immobiliser, donc, bloquer la broche.
Mon but est d’installer un moteur derrière le banc pour rendre le tour autonome et gagner de la place. Mon atelier étant microscopique (1,75 X 2,50 m), ce ne sont pas les mètres carrés qu’il faut économiser, mais les décimètres carrés !
Mon intention est donc
1) De supprimer le cadre/poulies/débrayage décrit ci-dessus.
2) D’installer un moteur tri (commandé par un variateur), à l’arrière, au plus près du banc.
Je me pose alors plusieurs questions essentielles (et à vous aussi, par la même occasion ! )
Façon de procéder
1) Conserver la poulie double sur la broche pour avoir deux plages de vitesses.
Si oui, une poulie double sera nécessaire sur le moteur et une seule courroie suffira. Dans ce cas, la poulie étant libre sur la broche, il faudra conserver le système d’embrayage (bouton B).
Ou bien
2) Virer tout ce bazar sur la broche et n’y remettre qu’une seule poulie directement entraînée par le moteur. Pour moi, c’est plus compliqué car je n’ai aucun moyen de fabriquer ou d’aléser une poulie en alu. Je n’ai pas de tour ! (Pas encore…)
Gamme de vitesses
La limite basse dépendra sans doute du variateur.
Pour la vitesse max, je suis perplexe. Ce tour servira surtout à la fabrication de pièces de petit Ø (modélisme) en métaux tendres, donc une vitesse élevée serait utile (2000, 2500 t/m ?). D’un autre côté, la mécanique résistera-t-elle aux vitesses élevées ?
En fonction de cela, quelle serait la meilleure vitesse du moteur : 1500 ou 2800 tours ?
Puissance du moteur
La plupart des tours de cette catégorie n’ont pas de très gros moteurs, 150 à 250 W.
Je dispose de deux moteurs Leroy Somer 220/380 volts triphasés :
• 1/3 CV (0,25 KW) 1500 t/m
• 3/4 CV (0,55 KW) 2850 t/m
Je possède aussi deux variateurs :
• Hitachi 0,55 KW
• Allen-Bradley 0,37 KW
Il y aura bien d’autres questions, mais, pour l’instant, je dois décider du choix du moteur et de la façon de l’installer.
Donc, lequel des deux moteurs choisir et à quelle vitesse ?
Merci par avance pour vos conseils.
J’ai récupéré ce tour de modélisme après le décès de son ancien propriétaire qui fabriquait de magnifiques locomotives à vapeur.
Il n'a plus de moteur.
Je veux lui remettre un moteur et lui redonner un peu de jeunesse pour tourner de petites pièces en laiton, alu et acier doux, pour modélisme et petit outillage. Il ne me paraît pas d’une grande précision (jeux et usure) mais je débute en tournage et il me permettra au moins de commencer à faire mon apprentissage et m’aider à mieux choisir son successeur. Car j’espère bien qu’il aura, plus tard, un successeur de meilleure qualité.
Assez lourd (40 Kg ?), EP : environ 300 mm HP : 75 mm, mandrin 3 mors Ø 100 mm, crémaillère, vis-mère et jeu de pignons. Chez son ancien propriétaire, il était entraîné par un vieux moteur mono Hoover de 0,5 CV, placé sous l’établi et relié par une longue courroie trapézoïdale.
Aucune marque apparente ni plaque de fabricant.
(Désolé pour la qualité des photos, mais j’en referai d’autres.)
Ce tour est équipé d’un système d’entraînement assez archaïque (photo 4) :
À l’arrière de la poupée fixe un cadre articulé et fixé au banc supporte un arbre portant la poulie reliée au moteur (1) munie d’un débrayage (2), et deux poulies folles et indépendantes de Ø différents (3, petite vitesse) et (4, grande vitesse) pour le changement des vitesses (5).
Le poids du moteur placé sous l’établi tendait la courroie. Cette traction, dirigée vers le bas, se répercutait sur l’arbre et le cadre. Le cadre étant articulé, les courroies entraînant la broche se trouvaient tendues, elles aussi.
Sur la broche, entre les deux paliers (photo 5) : un plateau (A) solidaire de la broche, un bouton moleté (B) et un tambour/poulies étagées (C). Le tambour et les poulies sont d’une seule pièce et libres sur la broche. Manœuvré d’un demi-tour, le bouton C solidarise ou désolidarise le plateau avec les poulies, constituant un second embrayage ( ?). Enfin, à gauche du plateau, un verrou peut l’immobiliser, donc, bloquer la broche.
Mon but est d’installer un moteur derrière le banc pour rendre le tour autonome et gagner de la place. Mon atelier étant microscopique (1,75 X 2,50 m), ce ne sont pas les mètres carrés qu’il faut économiser, mais les décimètres carrés !
Mon intention est donc
1) De supprimer le cadre/poulies/débrayage décrit ci-dessus.
2) D’installer un moteur tri (commandé par un variateur), à l’arrière, au plus près du banc.
Je me pose alors plusieurs questions essentielles (et à vous aussi, par la même occasion ! )
Façon de procéder
1) Conserver la poulie double sur la broche pour avoir deux plages de vitesses.
Si oui, une poulie double sera nécessaire sur le moteur et une seule courroie suffira. Dans ce cas, la poulie étant libre sur la broche, il faudra conserver le système d’embrayage (bouton B).
Ou bien
2) Virer tout ce bazar sur la broche et n’y remettre qu’une seule poulie directement entraînée par le moteur. Pour moi, c’est plus compliqué car je n’ai aucun moyen de fabriquer ou d’aléser une poulie en alu. Je n’ai pas de tour ! (Pas encore…)
Gamme de vitesses
La limite basse dépendra sans doute du variateur.
Pour la vitesse max, je suis perplexe. Ce tour servira surtout à la fabrication de pièces de petit Ø (modélisme) en métaux tendres, donc une vitesse élevée serait utile (2000, 2500 t/m ?). D’un autre côté, la mécanique résistera-t-elle aux vitesses élevées ?
En fonction de cela, quelle serait la meilleure vitesse du moteur : 1500 ou 2800 tours ?
Puissance du moteur
La plupart des tours de cette catégorie n’ont pas de très gros moteurs, 150 à 250 W.
Je dispose de deux moteurs Leroy Somer 220/380 volts triphasés :
• 1/3 CV (0,25 KW) 1500 t/m
• 3/4 CV (0,55 KW) 2850 t/m
Je possède aussi deux variateurs :
• Hitachi 0,55 KW
• Allen-Bradley 0,37 KW
Il y aura bien d’autres questions, mais, pour l’instant, je dois décider du choix du moteur et de la façon de l’installer.
Donc, lequel des deux moteurs choisir et à quelle vitesse ?
Merci par avance pour vos conseils.
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