Bonsoir et merci....j'ai peu pratiqué les magnétrons, plutôt les klystrons MW mais en gros voilà.
Le filament chauffe la cathode qui peut ainsi libérer des électrons (e-). Ces électrons sont accélérés par la haute tension appliquée à l'anode (les fameux transfos dont on fait les machines à souder les tôles
Pendant leur petit voyage à l'intérieur de l'enveloppe sous vide, ces électrons sont forcés à des trajectoires spiralisantes (champ magnétique intense produit par un ou des aimants permanents puissants). Ces trajectoires interfèrent avec des résonnateurs (cavités) pour produire de l'énergie sous forme de puissance hyperfréquence à F=2400MHz soit environ 13cm de longueur d'onde; la taille des cavités mais aussi la vitesse de propagation (v=fUanode) sont adaptées à la fréquence de travail. La piéce en question semble être effectivement un résonateur lambda/4 (maximum de champ électrique) ou une interface mécanique vers un tel résonateur. Ce résonateur va produire dans l'enceinte du MO (comme vous dites habituellement) un fort champ électromagnétique dans une configuration en mode guidé qui fait que le maximum de puissance est concentré plutôt au centre de la boite. A cet endroit, tout aliment comportant de l'eau va subir une agitation moléculaire par absorbtion de la puissance HF...d'où le chauffage induit non pas par des infra-rouges mais bien plus bas dans le spectre radio (IR= qqs microns). La puissance déposée dans la "cible" est d'environ 30 à 50 % de la puissance absorbée par le réseau mais plutôt bien focalisée...d'où la vitesse de la montée en température.
Pratiquement, je n'utilise pas ce type d'engin à la maison et ne connais pas les subtilités de telle ou telle autre marque. Ce qui est certain, c'est que pour bruler le "probe lambda/4" comme ça, il faut soit une mauvaise conception soit un trés fort régime d'onde stationnaire par exemple une gamelle en métal dans la boiboite. Alors, la plus grande partie de l'énergie HF produite à été réfoulée vers le magnétron et son probe. Enfin, la pénétration par effet pelliculaire est là trés significative (qqs microns) et l'emploi de l'inox agrave cela d'environ un facteur 10 par rapport au Cu... A suivre.
en pj un extrait en anglais malheureusement de ces qqs infos : ref: VHF Hanbook William I.ORR W6SAI bien connu dans le milieu RA. Enfin, il est intéressant amha de savoir que pour des raisons historiques, on utilise des magnétrons pour des applications secondaires culinaires à l'un des endroits les plus favorables de la fenêtre radioélectrique vers l'espace...comme quoi, quand il s'agit de business
Merci pour les images Ce forum est (parfois) super Cordialement jacques