micro TIG ultra simple , possible ?.

  • Auteur de la discussion vieuxfraiseur
  • Date de début
V

vieuxfraiseur

Compagnon
Bonjour,
serait-il possible de fabriquer un systeme TIG ultra simple ,
et surtout de tres faible ampérage ( entre 3 et 6 A) ?.
faire des micros soudures sans apport de métal, juste en fondant la matiere .
pas de courant HF , l'amorçage juste pas contact de l'électrode sur la pièce.
si vous avez des idées ?...
schéma ?
Merci
A+
 
J

Jope004

Compagnon
Bonsoir,
Oui, j'en ai déjà vu, mais sans gaz.
C'était une réalisation dans un Système D des années 50/60.
Il avait la forme d'un gros stylo, avec une électrode en charbon et un astucieux système d'ajustage automatique de la longueur d'arc par un électro-aimant.
Il fallait lui associer un transformateur 40V sous quelques Ampères.
Je n'ai plus ces vieux Système D. Je ne peux donc en dire plus.

Edit : le charbon était récupéré sur une pile usagée si je me souviens bien. Les piles salines actuelles permettent difficilement de récupérer le charbon.
 
V

vieuxfraiseur

Compagnon
bonsoir Jope004 ,
intéressant .
peut-etre avec une électrode tungstène de 1mm serait plus sympa ?
faudrait retrouvé le schéma ?.
merci d'avoir répondu si vite.
A+
 
J

Jope004

Compagnon
Oui, c'est sûr que le tungstène est plus approprié que le charbon. Usure moins rapide et moins de risque de charger l'acier en carbone en cours de soudure.
 
V

vieuxfraiseur

Compagnon
le charbon des piles plates 4.5v on en trouve encore .
faudrait avoir un schéma , pour se faire une idée.
pour faire des micros soudures , sur de tres petites pièces , genre clinquant inox.de faible épaisseur.
merci
 
E

Elvin

Apprenti
C'est pas évident, ça va coller !
Déjà que le TIG, quand l'intensité est trop faible, l'électrode colle à la pièce .
Le gaz inerte joue également un rôle dans l'entretien de l'arc, sans gaz cela me semble encore plus difficile .
 
V

vieuxfraiseur

Compagnon
un peu comme un crayon électrique de gravure ?
mais si c'est pas possible , c'est pas grave, je me renseigne, pour le moment .
merci
A+
 
E

Elvin

Apprenti
Je crois que ces crayons utilisent un vibreur qui commande la pointe, justement pour éviter que ça colle et entretenir l'arc .
 
V

vieuxfraiseur

Compagnon
Oui, le contact de l'électrode sur la pièce , fait un électro-aimant .
mais je ne sais pas si c'est le principe qui a été mentionné dans le syteme D des années 60 ?...
 
E

Elvin

Apprenti
Je pense plutôt que le charbon est bon conducteur, résiste à la chaleur et ne peut pas coller à la pièce .

On doit donc pouvoir obtenir un arc relativement stable tout en ayant une intensité faible, adaptée à de très petites pièces .

Il doit être nécessaire de le tailler en pointe, ça vaut le coup d'essayer !
 
J

Jope004

Compagnon
La description de Système D comprenait un tube extérieur, un bobinage d'électro-aimant en gros fil de cuivre et le porte électrode à l'intérieur de la bobine. Le bobinage étant branché en série avec le porte électrode. Le principe était : dès qu'il y a contact entre l'électrode et la pièce à souder et que le courant passe, l'électro-aimant a pour action de faire rétracter l'électrode et donc de créer l'arc.
Après, il est possible que l'électrode se mette à vibrer pour entretenir l'arc.
Le fait que ça vibre ou pas peu s'ajuster suivant les caractéristiques magnétiques du bobinage et du circuit magnétique qui entraine le porte électrode.
 
J

Jope004

Compagnon
Un dessin vaut mieux qu'un long discours :
Vu en pseudo-coupe. Bobinage en rouge.

Stylo-arc.jpg
 
S

stanloc

Compagnon
Je vous rappelle que TIG veut dire ; TUNGSTENE INERTE GAZ. Il vous faut donc appeler votre système autrement, au moins.
Stan
 
P

pinou29

Compagnon
Bonjour.
Je crois que ces crayons utilisent un vibreur qui commande la pointe, justement pour éviter que ça colle et entretenir l'arc .
Je n'en suis pas certain, j'ai assez souvent utilisé ce genre de crayon électrique (il s'en est vendu un il y a quelques temps sur ce forum) et c'était un transfo avec un rhéostat qui peut débiter une forte intensité et une pointe tungstène au bout, ça permettait de marquer des pièces en acier, ça marque très mal sur les métaux tendres.
Concernant les électrodes en charbon, j'ai vu en construction navale des systèmes Arcair, une électrode en charbon enrobée de cuivre pour mieux conduire le courant reliée à un poste à souder, une arrivée d'air comprimé qui souffle sur cette baguette et ça permettait d'enlever les cordons de soudures là où il fallait dessouder de la tôle.
Je ne suis pas convaincu que l'on puisse souder avec une électrode en charbon, tout au plus créer des arcs qui "colleront" la ferraille, quand à la tenue.........
Fait aussi penser à l'intensité nécessaire pour pouvoir fondre la tôle.
Mais ce n'est que mon petit avis.
Je vais suivre le sujet avec intérêt.
Bernard.
 
V

vieuxfraiseur

Compagnon
Bonjour à tous,
Oui, Pinou29, le système ARCAIR peut-être intéressant .
mais sur Google , c'est plutôt pour couper le métal je crois.
il doit y avoir peut-être d'autres systèmes .

( oui , je sais , TIG c'est pas le nom indiqué )

bon dimanche.
A+
 
Dernière édition:
E

Elvin

Apprenti
Bonjour.

Je n'en suis pas certain, j'ai assez souvent utilisé ce genre de crayon électrique (il s'en est vendu un il y a quelques temps sur ce forum) et c'était un transfo avec un rhéostat qui peut débiter une forte intensité et une pointe tungstène au bout, ça permettait de marquer des pièces en acier, ça marque très mal sur les métaux tendres.

Celui que j'ai connu dans ma jeunesse, vibrait fortement et le "crayon" était assez volumineux avec une partie renflée du côté opposé à la pointe . Le bruit était assez caractéristique et le marquage assez grossier !

Il doit exister probablement plusieurs modèles différents .

J'ai actuellement un crayon de marquage pneumatique avec une petite pointe en tungstène, c'est un mini marteau-piqueur très efficace et le marquage est de bonne qualité.
 
V

vieuxfraiseur

Compagnon
avec ce principe , et un apport d'argon , on pourrais peut-être faire une fusion ?
 
P

pinou29

Compagnon
Bonjour voisin, bonjour à tous.
Celui que j'ai connu dans ma jeunesse, vibrait fortement et le "crayon" était assez volumineux avec une partie renflée du côté opposé à la pointe . Le bruit était assez caractéristique et le marquage assez grossier !
Il doit y avoir effectivement plusieurs principes car celui que j'utilisais n'était qu'une simple tige de tungstène serrée dans un rond de laiton lequel était dans un manche en bois, le rond branché directement sur les bornes reliées au transfo, une plaque d'alu servait de support pour la pièce à marquer.
Il s'en est vendu un sur le forum en mai 2016, peut-être dans le principe que tu utilisais:
https://www.usinages.com/threads/crayon-a-arc-electronique.90358/
J'ai actuellement un crayon de marquage pneumatique avec une petite pointe en tungstène, c'est un mini marteau-piqueur très efficace et le marquage est de bonne qualité.
Dans le principe des machines à tatouage, un électro-aimant qui fait vibrer une palette métallique ?
dermographe.jpg

Bernard.
 
M

mwm

Compagnon
Bonjour
l' idée est de faire de la micro soudure ??? ne pas exagérer vers les épaisseur à souder, quelques dixièmes tout au plus,,,
Voir vers les transfos de sécurité, genre 24 et 48 V pour la commande des circuits dans les armoires électriques,il yen a jusque 600 VA,,
Il faut +- 30 V pour obtenir un arc stable,,, on as plus et moins en tension de 30 V,,,,
Pour réguler plus fin, il faut faire chuter la tension du primaire via un variarc , ou un système quelconque qui permette cela,,,
Le crayon de pile n'est pas métallique, c'est un carbone créé par la distillation du charbon dans des cornues pour obtenir le gaz de ville; en fait il reste le coke qui est blanc et la fumée qui est ce charbon,
Il est très friable, on peut le tailler en pointe, plus facile pour l'amorçage en un point, sinon gros trou!!! il accepte d'aller jusqu'au rouge et ne brûle pas,
Pendant la guerre 40 -45; les GI's avaient un système de réparation semblable pour les soudures à l'arc,c'était plutôt un chalumeau alimenté par la batterie du véhicule, pour obtenir une source de chauffe pour braser par exemple,,,
Par après , il y a eu les "kubbelwagen" (jeeps allemandes) qui avaient un montage spécifique pour les réparations à l'arc au départ de la génératrice,
Donc souder ou braser est possible avec un matériel adapté,
Il y a aussi une partie à ce sujet dans la "bible " de Roger Crespin,,,s'il s'en servait c'est que cela fonctionnait,,,c'était pas un con il était ingénieur de l'Université de Liège,,,
Le crayon vibreur et marqueur; on s'en servait au lycée pour marquer ses outils( il ya plus de 50 ans) , cela coupait les ailes aux outils qui allaient dans les coffres d'autres, cela marque très bien, et pour l'enlever le meulage ou le lapidaire, mais cela se vois!!!
Le schéma est simple un transfo alimenté par un variarc,à la sortie un ampèremètre pour alternatif, éventuellement un voltmètre,,un support métallique relié à une borne, (étau , pince etc) un support en bois avec l'électrode démontable pour l'affûter et du fil de 4 mm² pour ne pas perdre en tension, Pour réchauffer un pli de matière cassante , ou détremper partiellement un ressort ,c'est une merveille, si la tôle rougit,on peut la souder à l'argent au moins ,,, A ++
 
V

vieuxfraiseur

Compagnon
Oui , des soudures sur pièces de quelques 0.1 mm .( clinquants inox )
je pensais , en utilisant comme point de départ le crayon électrique de gravure , avec son électro-aimant, pour amorcer , et un flux d'argon pour ioniser .
avec une cartouche d'argon pour faire des essais ?
3 a 4 ampères avec électrodes tungstène de 1mm ?
si vous avez des idées ?...
A+
 
S

stanloc

Compagnon
Je m'inscris en faux sur ces affirmations. Pour alimenter un arc électrique il faut une source de COURANT et ce que je lis décrit des sources de TENSION. C'est inapproprié. On transforme une source de tension en source de courant en montant en série avec l'arc une très grosse résistance. Mais si on veut créer un arc électrique avec seulement quelques ampères il faut absolument passer en courant continu. Il faut par ailleurs soit une électrode consommable comme dans la soudure à l'électrode enrobée soit une électrode infusible (ou presque) mais alors il faut impérativement la protéger de l'oxygène de l'air. On en vient à ce moment là à la définition du TIG. Mais attention car un calcul rapide montre que la puissance dissipée dans l'arc d'une torche TIG lorsqu'il passe 3 ampères n'est que de 60 watts environ car la tension disruptive de l'argon à la pression atmosphérique est autour des 20-25 volts. Ce qui explique qu'une batterie de 12 volts est inexploitable pour cet usage sans parler de la tension bien plus élevée né cessaire pour amorcer l'arc.
Les inverter professionnels pour soudage TIG descendent à 5 ampères de façon encore exploitable. On peut en utilisant une alimentation électronique appropriée (mais elle coûte plus cher qu'un inverter TIG) créer un arc stable de façon à faire fondre dans certaines conditions sans métal d'apport des très fines épaisseurs d'acier inox mais aujourd'hui généralement on part plutôt vers l'utilisation d'une torche micro-plasma.
Stan
 
M

mwm

Compagnon
bonjour,
les idées c'est bien, la pratique et les essais c'est mieux,, A ++
 
E

Elvin

Apprenti
Je m'inscris en faux sur ces affirmations. Pour alimenter un arc électrique il faut une source de COURANT et ce que je lis décrit des sources de TENSION. C'est inapproprié. On transforme une source de tension en source de courant en montant en série avec l'arc une très grosse résistance. Mais si on veut créer un arc électrique avec seulement quelques ampères il faut absolument passer en courant continu. Il faut par ailleurs soit une électrode consommable comme dans la soudure à l'électrode enrobée soit une électrode infusible (ou presque) mais alors il faut impérativement la protéger de l'oxygène de l'air. On en vient à ce moment là à la définition du TIG. Mais attention car un calcul rapide montre que la puissance dissipée dans l'arc d'une torche TIG lorsqu'il passe 3 ampères n'est que de 60 watts environ car la tension disruptive de l'argon à la pression atmosphérique est autour des 20-25 volts. Ce qui explique qu'une batterie de 12 volts est inexploitable pour cet usage sans parler de la tension bien plus élevée né cessaire pour amorcer l'arc.
Les inverter professionnels pour soudage TIG descendent à 5 ampères de façon encore exploitable. On peut en utilisant une alimentation électronique appropriée (mais elle coûte plus cher qu'un inverter TIG) créer un arc stable de façon à faire fondre dans certaines conditions sans métal d'apport des très fines épaisseurs d'acier inox mais aujourd'hui généralement on part plutôt vers l'utilisation d'une torche micro-plasma.
Stan

Très intéressant, mais la torche micro-plasma doit coûter une fortune et notre ami recherche, je crois, une solution simple et peu onéreuse avec de la récupération.

Sinon il y a la soudure par points qui marche très bien sur de petites tôles d'inox . Pour réaliser les chambres de combustion de micro-turboréacteurs, je m'étais fabriqué un poste à souder par points et ça marchait très bien.

La solution de "système D" semble avoir fait ses preuves .
 
M

msieuryoyo

Compagnon
Bonjour à tous,

Je ne saurais apporter d'infos concrètes au sujet d'une telle réalisation, mais peut-être une piste :
Il semble que la technique de micro soudage au tig se fasse par point avec une appareillage spécifique (qui se rapproche de ce que vous avez décrit ci-dessus).
Une idée en vidéo :

Je ne pourrais en dire plus, mais une telle réalisation, si elle est possible au niveau amateur, m'intéresse.
 
V

vieuxfraiseur

Compagnon
Sur la vidéo , on voit que l'électrode une fois soudée l'apport de métal , se rétracte , du moins je pense.
comme avec un électro-aimant ?...
mais là c'est de l'alu .
mais tres intéressant .

A+
 
Dernière édition:
M

msieuryoyo

Compagnon
Oui c'est bien ça l'électrode se rétracte et l'arc ne dure qu'une fraction de seconde.

J'ai vu le même genre de vidéo avec la même technique pour le soudage de l'inox et même le titane :
 
V

vieuxfraiseur

Compagnon
Oui , mais là , sur les deux vidéos, c'est la décharge d'un condensateur .
c'est pas la soudure TIG .
avec de grandes capacités. ( plusieurs Faras )
c'est une autre technique.
A+
 
Dernière édition:
M

mwm

Compagnon
Bonjour Vieux fraiseur,
tu aurais voulu la technique de la "flamme continue", un peu comme à l'arc, mais il faut de la tension et de l'intensité comme pour un poste à souder ordinaire ou alors faire éclater l'arc entre 2 crayons,,, Il existait ce genre de pince que l'on raccordait sur un poste à souder ordinaire, les électrodes se touchaient , on l'écartait un peu l'arc se formait et on avait une flamme très chaude pour braser par exemple, cela doit se trouver , p c q un peu oublié,,,( brocantes etc,,,) A ++
 
E

Elvin

Apprenti
Ou alors il faut partir d'une source de tension HF, ce sera un peu plus compliqué au niveau montage électrique et électronique ...
 
I

ilfaitvraimentbeau

Compagnon
bonjour,
dans les livres de R. Crespin, il y ceci (ça craint au niveau sécurité !)

4.jpg
 
M

mwm

Compagnon
Bonjour Michel, il avait pondu un modèle de pince en bois p 31,32,33 et 34 du tome 1 le père Crespin
A ++
 
M

mwm

Compagnon
PS page 31 du Tome 2 le porte charbon du même auteur , Michel, A ++
 
E

Elvin

Apprenti
bonjour,
dans les livres de R. Crespin, il y ceci (ça craint au niveau sécurité !)

Voir la pièce jointe 331543

C'est surtout que ça ne marcherait plus actuellement avec les différentiels !

Les résistances boudinées, j'adore !

Autrefois ils ne se prenaient pas trop la tête avec la sécurité, quand on voit les fiches secteur en laiton fendues, les appareils tout en ferraille sans prise de terre, etc ... C'est pas si vieux .
 
V

vieuxfraiseur

Compagnon
oui mais ca marchait en 110 volts pas en 230 v comme aujoiurdhui ...
 
E

Elvin

Apprenti
Les deux tensions ont quand même cohabité assez longtemps, rappelez vous les transfos baladeurs que tout le monde avait pour s'adapter .
Et c'était les mêmes fiches "banane" pour le 110 et le 220 !
 
V

vieuxfraiseur

Compagnon
à ce temps là il n'y avait pas de différentiel 30ma , car le montage avec la prise d'eau ....
mais bon .
par contre cela ne fait pas avancer le chemilblick .:smt031
A+
 
Dernière édition:
E

Elvin

Apprenti
On peut reprendre le même montage avec un transfo d'isolement .
Il y aura quand même une tension élevée à vide au bout de l'électrode, à moins d'avoir une pédale interrupteur dans le primaire du transfo ...
 
M

mwm

Compagnon
Voilà ! tu as un crayon que tu alimentes et en faisant chauffer ta pièce, tu peux détremper, tremper ou souder,,,
En basse tension seulement un chargeur ou qlq chose dans le genre, ( relire plus haut svp!!)
Il avait un vieux lino dans son atelier le père Crespin,,si,si il a tellement ramassé de châtaignes, il réparait des radios et faisait de l'émission de radio amateur, donc souvent de la HT dans l'air, et le 30 mA ben cella n'existait pas pour le public!!!
Merci Michel, j'ai les mêmes bouquins qui me dépanne bien souvent, Au plaisir A ++
 

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