J
J’aime beaucoup cette phrase !j'aurais besoin de quelques tuyaux pour savoir comment connecter les tubes
Commentaires d'un non spécialiste:La combustion du bois génère énormément de goudrons et de suies. Ces suies s'agglomèrent aux goudrons. Cela s'aggrave dès que l'humidité de la biomasse dépasse 15%. Par ailleurs il y a une grosse perte calorifique due à la vaporisation de l'eau contenue dans la biomasse. Il faut prévoir un sécheur. Ainsi En petites taille (40-60kW) la solution de tubes à eau devient vite une misère à nettoyer.
Quelques millimètres de suie et goudrons sur les tubes font chuter drastiquement le rendement d'échange qui n'est déjà pas très brillant sur ces petites chaudières. Comme c'est du stationnaire l'encombrement n'est pas un problème, donc une solution par tubes de fumées est meilleure en terme d'efficacité et de maintenance.Je pense qu'il faut prendre exemple sur les chaudières d'atelier qui étaient chose courantes vers la deuxième moitié du XIX ème siècle jusqu'au début du XXème siècle.
Exemple de chaudière https://ultimheat.com/s3-museum/1925 ca SIC chaudiere a vapeur 20111114.pdf Dans ces chaudières la part la plus importante (environ 60%) de la chaleur est transférée du foyer par rayonnement via le ciel de foyer et les pieds dans lequel l'eau circule. Cela implique d'avoir un feu de braises et non du flambant. Dans ces chaudières les tubes de fumée servent à récupérer la chaleur qui sinon serait perdue dans l'atmosphère. Pour un bon échange on admet couramment que la température des fumées au sortir de la chaudière doit être d'environ 180°-190°. En dessous on va condenser l'eau et les goudrons. C'est facile à mesurer avec un petit thermocouple (on en trouve sur aliexpress pour 30€ avec l'afficheur à deux voies)
La vapeur se stockant mal il y a une attention constante dans la conduite du feu surtout avec le bois. On a intérêt à surdimensionner la réserve d'eau, donc la hauteur pour amortir les variations dan la combustion.
En effet, la pression partielle de la vapeur d'eau dans la fumée est bien inférieure à une atmosphère, donc la température de condensation est bien inférieure à 100 degrés, je n'en avais pas tenu compte, merci Dudulle. C'est pourquoi on obtient des températures inférieures à 40 degrés en sortie des poêles à condensation.Pour récupérer la chaleur latente de l'eau contenue dans les fumées il faut descendre bien en dessous de 100°C, ce qui n'est généralement pas applicable. Par exemple sur un poêle à pellet avec 10% d'O2 sur les fumées (valeur un peu basse) on commence à condenser en dessous de 40°C.
Pour limiter l'encrassement il faut effectuer la combustion en 2 étapes : Gazéification, puis combustion ; avec gazéification à co-courant pour craquer les goudrons.
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