Le paradis sur terre existe, j'y ai passé une journée !

V

vax

Modérateur
Je ne pensais pas avoir le droit d'en parler, mais "mon petit doigt" m'a fait savoir que je pouvais me lâcher. Je regrette donc de ne pas avoir pris deux ou trois photos de plus...


L'aventure commence tout simplement en répondant à Tristan sur sa demande de rapatrier une (toute) petite fraiseuse de (ma) Bretagne vers (ses) montagnes Suisses. Il n'est pas pressé et je dois me rendre quelques semaines plus tard à Nancy pour un congrès professionnel.

- "Je ferai le détour avec plaisir. Si par hasard il y a moyen de voir ta machine d'électroérosion..." lui dis-je.

- "Je t'organise une visite" me répondit-il quelques jours après, "le guide fera l'impasse sur mon atelier que je te ferai visiter ensuite". CHIC !


Et c'est donc par une belle matinée d'automne aux travers des petites routes montagneuses que nous arrivons chez Vaucher manufacture Fleurier.

IMG_0150.jpg


IMG_0151.jpg


IMG_0152.JPG



La façade ne laisse aucun doute sur le sérieux de la maison. À peine la porte franchie le calme est perceptible. L'ami Tristan a pris sa journée pour visiter avec moi (il connait pourtant la maison comme sa poche, merci pour l'attention). Nous sommes accueillis par Benoît Conrath, horloger de formation et "dans la maison" depuis (presque) le début de l'aventure crée par Michel Parmigiani.

Actuellement responsable des visites et passionné de l'histoire horlogère, il participe activement à la rédaction d'un semestriel qui parait à chaque changement horaire.

Rien que l'entendre raconter comment et pourquoi l'horlogerie Suisse est née dans les montagnes du Val de Travers mériterait un article en soit, sans parler de l'histoire de ces 50 dernières années qui est hallucinante. Passée d'une nation qui produisait 50% des montres dans le monde à une chute sidérale quasiment du jour au lendemain (j'exagère juste pour l'image) à la suite de l'invention japonaise de la montre à quartz l'histoire horlogère de la Suisse rennais vingt ans plus tard par le haut grâce à la volonté de sauvegarde du patrimoine de quelques hommes.


Pour la petite anecdote, Michel Parmigiani, Maître horloger spécialisé dans les réparations historiques, a fondé sa marque grâce au soutien de la fondation Sandoz en 1996. Il conçoit alors des horloges de grand luxe et des montres. Le besoin de contrôler la fourniture de l'ensemble des pièces entraine la création du groupe Fleurier (Fleurier, c'est le nom du village). En 6 ans tous les rouages sont en place. La manufacture Vaucher bien sûr mais aussi d'autres entreprises spécialisées dans des domaines très précis comme la fabrication des rouages pour l'une, des ressorts spiraux ou encore une autre qui ne fait "que" les accessoires (vis et autre microscopiques "détails"), une dernière fabrique les boitiers (les carrures pour les puristes).

Outre cette organisation purement logistique, la volonté essentielle (au sens premier) de ce choix de maîtriser l'ensemble de la chaine horlogères est aussi, pour ne pas dire surtout, d'oeuvrer à la sauvegarde et la pérennité du savoir horloger.


- "Bon je parle de moi, mais vous ? Vous êtes qui ? Vous faites quoi ?" me demande mon intarissable guide.

- "Juste un modeste artisan autodidacte créateur de matériel pour les magiciens, mais curieux de tout" lui dis-je. Je crois qu'il a compris ce qui me fait vivre, le plaisir de voir et de concevoir de belles choses dans la limite de mes capacités (malheureusement).


Après quelques mots sur mes créations nous quittons la discrète salle de réunion pour commencer une visite qui sera bien plus longue que prévue ! Le protocole veut que nous enfilions une blouse aux armes de la maison, le chic ça ne s'improvise pas.


La manufacture a été bâti tout de suite avec une taille permettant de pouvoir doubler la capacité de production. Le confort de travail est omniprésent, larges couloirs, ni trop chaud ni trop froid, une belle lumière partout. Ma première surprise, sera de découvrir que dans une manufacture horlogère il n'y a pas que des horlogers... La plupart des employés sont des usineurs ou des techniciens spécialisés dans l'horlogerie.


La manufacture conçoit fabrique et assemble des mouvements pour différentes marques. De grands panneaux dans le couloir principal décrivent les déclinaisons possibles d'un même mouvement, la manufacture est ponctuées un peu partout de présentoirs dédiés aux visiteurs. Les mouvements peuvent-être "standard", personnalisé ou totalement dédiés tout dépend du volume de la commande ou du prestige requis !


Je découvre dans un premier atelier la fabrication des platines et des ponts. Les CNC tournent presque en silence, nous sommes vraiment loin des ateliers de mécaniques qui nous sont plus commun. CNC oui, mais le personnel travaillant à préparer les opérations est presque prépondérant. Là aussi, les techniques de préhension des pièces relativement petites et fines sont inhabituelles, même pour moi qui ne fait pas dans le bien gros.

Toutes ces pièces vont passer entre des mains expertes pour recevoir leur finition ! C'est déjà nickel en sortie de machine mais cela ne suffit pas dans ce beau monde !

En fonction de la complexité et de la beauté du mouvement, certaines opérations sont mécanisées ou totalement manuelles.


Nous sommes passés en vitesse (les machines ne travaillaient pas ce jour là) dans l'atelier d'empierrage. Les machines sont en batterie, chaque pièce est montée sur un support (un posage) qui va circuler linéairement d'une machine à l'autre via un petit tapis roulant.

Je me suis amusé de la solution technique qui permet de trier les rubis pour les ranger dans le bon sens sur les plateaux chargeurs. Une petite quantité de rubis est amenée sur une zone analysée par une caméra, un petit bras tripode vient prendre les rubis qui sont dans le bon sens pour les placer sur le plateau de stockage, puis le plateau se vide des rubis restant (Une chance sur deux qu'ils retombent dans le bon sens la prochaine fois !) et ainsi de suite. C'est simple, c'est élégant, j'aime !

IMG_0155.jpg


Ci-dessus, la machine à ranger les rubis.

IMG_0156.jpg


Et ici l'automate qui assure le sertissage.


Nous sommes passés ensuite dans divers ateliers oeuvrant pour le haut de gamme (cela me fait sourire car même "le plus simple des mouvements Vaucher" est déjà du haut de gamme !), entendez par là le "fait main". Perlage, côtes de Genève et autres finitions de haut vol dans un premier puis l'atelier des angleuses (pardon pour l'égalité des sexes, je n'y ai vu que des femmes !), à ce niveau de qualité chaque employée travaille "à SA manière", du moment que le résultat est là. Ici la pièce est sur un boulet de graveur alors que là la préférence va pour un petit support en bois pour caler le travail à main levée. Tout est mis en oeuvre, même le confort des opérateurs, pour que le résultat final soit magnifique, quand je vous dis que c'est le paradis sur terre... Je vais me répéter, mais tout ici travaille dans un calme feutré, pas de radio, pas de conversations entre collègues, même lorsque vous posez une question on vous répond avec une toute petite voix !


IMG_0157.jpg

Une petite CNC dédiée au perlage.


M'ayant épargné la partie administrative mon guide m'ouvre les portes du bureau d'études et méthodes. Il y a bien sûr la conception mais aussi les modifications que demandent les différents clients. Et chaque modification implique un nouveau plan de définition mais aussi un dossier de réalisation. Je n'ai pas pu quitter la pièce sans faire une petite démonstration de mes créations... Comme quoi il est même possible d'émerveiller des gens qui travaillent quotidiennement dans le merveilleux.


Nous ne sommes pas rentrés dans la salle de montage, de larges vitres permettent de voir ce qu'il s'y passe sans prendre le risque "d'empoussiérer" les lieux. La manufacture produit environ 10.000 mouvements par an, là aussi l'atmosphère est appliquée.


L'atelier suivant est un des grands moments de la visite, c'est le montage des mouvements complexes et luxueux. Montés par un(e) seul(e) horloger(e) de A à Z. J'ai eu droit aux détails d'un maître en train d'assembler un chrono (370 pièces de mémoire) en or... Il lui faudra 3 jours...

Faut-il vraiment ajouter un commentaire... Je bave encore, pardon !

IMG_0160.jpg


Si vous voyez une poussière nettoyez votre écran, car ici il n'y en a pas !


Sur un autre établi, j'ai pu voir jusqu'où le bouchon pouvait être poussé...
Un mouvement tout en or avec les platines finement gravées. Les ? Oui oui, même la face qui sera cachée par le cadran... Incroyable !
Donc en clair tout ce beau travail de gravure ne sera vu que de quelques personnes durant la vie de cette montre, le graveur, le monteur et les rares horlogers qui feront l'entretien de la belle...
"Si ça peut être magnifique, ça doit l'être, même si personne ne peut le voir !".


Pour l'anecdote, mais c'est un détail "conceptuel", ce mouvement en or va être monté dans une carrure en acier... Je retrouve cette luxueuse discrétion dans les stylos ST Dupont que j'aime tant, vous pouvez les utiliser au quotidien, les gens vous disent "c'est un bien beau stylo que vous avez", mais ils ne savent pas en fait !...


La salle suivante est le labo de recherche, nous n'avons pas pu aller jusqu'au fond (partie recherche) mais j'ai pu voir la partie essais, les montres sont mises à rude épreuves pour vérifier leur résistance.

Il y a un banc d'observation avec une caméra à 16.000 images/secondes, assez pour pouvoir voir les pièces se déformer durant les mouvements !


Nous passons dans le dernier secteur de la manufacture, dernier qui pourrait être le premier car c'est le labo "d'étampage". Pour les non initiés entendez "poinçonnage" de super précision. C'est ici que l'on fabrique toutes les petites pièces (tirettes, renvois, sautoir...). Je vous laisse une petite vidéo d'une jeune polymécanicienne (j'aime beaucoup le titre) qui travaille à la manufacture. Elle explique très bien le métier !


Lucie, c'est à toi !

http://www.canalalpha.ch/actu/lucie-faiseuse-detampe-tout-un-symbole/


Pour ne pas déformer les pièces (on parle quand même de découpe par emboutissage) la procédure est réalisée en plusieurs étapes, certaines matrices peuvent être composées d'une dizaine de poinçons. Le mélanges des genres est aussi de mise ici. Une fois étampées les pièces qui le nécessitent restent sur leur bande pour des retouches sur CNC. On voit bien ici les trous de centrages qui permettent le re-positionnement entre chaque étape.

IMG_0169.jpg



Je vous laisse une photo prise sur un microscope pour mieux vous mettre dans l'ambiance.

IMG_0168.jpg



On voit bien les trois zones "actives" qui ont été retouché par fraisage.

Les pièces repasseront ensuite sur la presse à étamper pour être séparées.


C'est en visitant cet atelier que l'on comprend mieux le travail de Tristan qui est maître dans l'utilisation de l'électro-érosion (le veinard en a 4 rien que pour lui !). Il est seul maître à bord pour la réalisation des poinçons et des matrices, mais aussi pour le "squelettage" de certains mouvements et tout ce qui s'érode dans le groupe. On croit savoir comment fonctionne ce procédé, pourtant pour avoir passé un peu de temps dans "son" antre, la somme de paramètres et de détails à maitriser me parait bien au delà de ce que requiert nos CNC. Les états de finitions, sont tout bonnement parfaits, on a beau le savoir, quand on voit une pièce en tungstène découpée au fil ça laisse rêveur... Peut-être un jour nous montrera t-il ses petits vés taillés dans la masse...


La visite va se terminer dans le village, au siège de Parmigiani. Juste pour faire un bref passage dans l'atelier des restaurations. J'ai pu y voir la maquette en plexi de l'oiseau chanteur et discuter (trop peu, mais déjà beaucoup !) avec l'artiste qui oeuvre dans ces lieux. Je vous laisse le lien d'une vidéo qui vous montrera la philosophie de la maison...

Que pourrais-je dire de plus ?... (pardon, je bave encore).


Si, un petit détail, la vidéo est principalement en français.



Voilà, je vais m'arrêter là, un immense merci à Tristan et à sa direction (Monsieur Jean-Daniel Dubois) pour m'avoir permis de passer une de ces journées que l'on oublie pas pour le reste de sa vie. Peut-être un jour aurais-je l'immense plaisir de pouvoir y retourner pour commander "ma" montre...
 
Dernière édition:
H

HBX360

Compagnon
Bonjour Vax,
Reportage intéressant
Cordialement
Christian
 
Dernière édition par un modérateur:
J

jpcdr83

Ouvrier
Superbe visite, j'ai adoré, et merci de l'avoir partagé
 
M

metalux

Compagnon
magnifique !
et que dire du paysage..
 
Dernière édition:
J

JCS

Compagnon
Salut à tous,

Merci à Vax pour ce beau reportage.

Ici une magnifique vidéo sur la haute horlogerie "d'autrefois", ou la main de l'homme y met encore les pieds :


Ici trois rares horlogers français qui fabriquent leurs montres :


http://artsmecaniques.com/fr/accueil/

@+
JC.
 
Dernière édition:
V

vibram

Compagnon
c'est dans ce val de travers que je vais acheter mes machines chez un "papy", quelle ambiance
J'adore dans le jura quand on passe devant toutes les manufactures, tous les ateleirs de mecanique de précision et aue sur la radio locale, on entend des pubs pour des outils de coupe !!
Et quelle belle région, superbe !
merci pour ce reportage et merci d'avoir ouvert les portes de cette manufacture, ca me rappelle les inventaires et audit d'une autre manufacture du coin :wink:
 
V

vax

Modérateur
Merci à tous. Je suis vraiment content d'avoir eu le droit (en fait c'est même une demande) de faire ce petit reportage.
J'aurais aimé vous en montrer plus mais....

Merci JCS, Philippe Dufour est un maitre pour moi, je me perfusion les reportages parlant de lui de temps en temps. Cela fait du bien de voir jusqu'où on peut ne pas s'arrêter ! Et je rêve de pouvoir le rencontrer un jour... Mais je suis conscient de l'inaccessibilité de la chose...
 
P

pinou29

Compagnon
Bonjour.
Très beau reportage, on a beaucoup de gens talentueux en France.
Bernard.
 
V

vax

Modérateur
Oui c'est en Suisse ! Ce qui ne remet pas en cause la qualité des artisans Français dans ce domaine ! :wink:

Pour les tarifs, j'aime bien un proverbe Arabe qui dit "si tu demandes le prix c'est que tu ne peux pas te le payer"...
(De manière très syntaxique cela n'implique pas que si tu ne demandes pas le prix c'est que tu peux te le payer !).

Mais oui, les modèles de base sont déjà en milliers d'euros...
 
P

pinou29

Compagnon
Certainement ,mais je crois que c'est en Suisse !
Et pan sur le bec, il n'a pas tout lu l'ancien, désolé mais beau travail quand-même.
Je pense que j'aurai du mal à sortir de ce genre de visite, tu as eu beaucoup de chance.
Bernard.
 
V

vax

Modérateur
Oui, comme mis dans le reportage, c'est le genre de visite que tu n'oublie pas pour le reste de ta vie.
Je te rassure, nous sommes en Suisse mais un bon paquet des employés sont Français, une des membres du bureau d'études est même Bretone (à 50Km de chez moi !)
 
V

vax

Modérateur
Je te rappelle que je ne suis qu'un Bordelais expatrié en Bretagne (avec plaisir :wink: )...
 
P

pinou29

Compagnon
Je te rappelle que je ne suis qu'un Bordelais expatrié en Bretagne (avec plaisir :wink: )...
Mais je ne parlais pas de toi, mais de l'employée Bretonne.:-D
Ceci dit, j'aime bien aussi la région bordelaise, surtout pour le bon vin.:drinkers:
Bernard.
 
J

jdg

Compagnon
Bonjour,

Merci vax pour ce superbe reportage et JCS pour les vidéos.
 
B

brise-copeaux

Compagnon
Salut,

Super :smt023, j'ai une montre automatique Certina, acheter a Berne dans les années 60, c'est pas le top des montres mais je la garde.

@ +
 
F

FB29

Rédacteur
Bonjour Xavier,

Merci pour ce magnifique reportage et le partage de la passion :prayer: !!!

Et bravo à Lucie :smt023 !!

Cordialement,
FB29
 
J

JCS

Compagnon
Une autre vidéo intéressante, du paradis horloger :


@+
JC.
 
V

vax

Modérateur
Extra JCS, je connaissais le projet (il en est fait mention dans un des reportages sur Philippe Dufour) mais je n'avais pas cherché plus...
Merci beaucoup.
 
R

RICO

Compagnon
Salut,

C'est un milieu que je connais bien, de part mon métier j'ai très souvent l'occasion de pénétrer dans ce type
de lieux magiques.
Par contre, la réalité du moment n'est peut-être pas si belle, la crise horlogère est là. Trop de produits disponibles,
trop chers, pas assez fiables ou sav inexistant, découverte que ce sont des machines modernes qui font de la haute
horlogerie en masse et bien d'autres éléments viennent enrayer la belle machine à faire du cash ...
Comme toujours, l'appat du gain nuit aux belles chose bien faites. Attention, je ne parle pas forcément de Vaucher
que je connait très peu mais lisez ceci:
https://www.letemps.ch/economie/2016/05/10/famille-sandoz-reduit-voilure-horlogerie

A+,

RICO
 
J

jdg

Compagnon
@RICO

Bonjour,

Une erreur marketing qui risque d'être fatale pour de nombreuses sociétés.
Pour amortir les chaînes de robots on a poussé au maximum la production en abandonnant la "flexibilité" en cas de récession.
Ces sociétés en sont réduites à vendre leurs trop important stocks au travers de sociétés écrans à des prix cassés à fin de "faire" de la trésorerie .
Seuls les plus gros groupes et ceux soutenus par leurs banques s'en sortiront, mais les banques atteignent rapidement leurs limites...!

Un banquier est un homme qui vous prête un parapluie quand il fait soleil
 
Dernière édition:
V

vax

Modérateur
De ce que j'ai vu chez Vaucher on est loin des lignes de robots...

Vax, triste de lire les nouvelles de cet article.
 
Dernière édition:
S

serge 91

Lexique
Bonsoir,
Une erreur marketing qui risque d'être fatale pour de nombreuses sociétés.
Vu les prix, hélas, c'est le marketing qui fait tout!
Si "Rodgeur" Federer prend sa retraite, ça va faire mal!
 
V

vax

Modérateur
Sans vouloir remettre en cause ce que dit RICO j'ai pris le temps de contacter mon "petit doigt" ce W.E.
Cet article est parfaitement honnête mais un peu ancien et sur des infos datant de fin 2015 début 2016 qui a effectivement été une période difficile pour la manufacture.
J'ai eu la confirmation de ce que j'avais ressenti lors de ma visite, la croissance est repartie et lors de mon passage l'effectif des employés avait déjà largement été revu à la hausse.
Comme j'ai essayé de le faire ressentir dans mon "article", l'ambiance n'était pas celle d'une période de crise avec annonce de licenciements, loin de là !

Bonne nuit à tous,

Vax, heureux d'apprendre que cet article est du passé ! :)
 
R

rebarbe

Modérateur
C'est peut-être plus la crise dans les grandes maison mais les sous-traitants morflent encore :sad:
 

Sujets similaires

Vik'TheBike
Réponses
16
Affichages
3 630
FB29
F
Le Prolls
Réponses
28
Affichages
1 957
Doctor_itchy
D
J
Réponses
1
Affichages
568
Papygraines
Papygraines
2
Réponses
27
Affichages
905
jean-jacques
J
fred 69
Réponses
25
Affichages
1 022
Doctor_itchy
D
F
Réponses
11
Affichages
1 387
jeanmichel1946
jeanmichel1946
Haut