galetage

  • Auteur de la discussion joumpy
  • Date de début
J

joumpy

Compagnon
Bonjour,
J'ai quelques questions concernant le galetage...Que je ne connais pas.

La gorge de la pièce (pignon d'AAC) en lien ci-dessous doit avoir une rugosité faible et une tolérance serrée pour assurer l'étanchéité avec le palier d'AAC.
La rectification est une possibilité, le galetage en est une autre. Comme il y a du tournage juste avant, c'est judicieux de faire 2 OP sur la même machine.
pignon AAC.JPG

1°) Il va être difficile de tenir les tolérances lors du tournage. Le galetage peut-il aider? Par exemple en tournant le diamètre 10µm plus fort...

2°) Par la suite, la pièce doit subir un traitement thermique. Peut-on galeter sous huile soluble ou huile évanescente? Ca éviterai une OP de lavage...

3°) La pièce est poreuse car fabriquée par métallurgie des poudres. Ai-je plutôt intérêt à tourner mon diamètre avec une forte rugosité et donc un peu de déformation par exemple avec une plaquette chanfreinée? Ou un diamètre légèrement plus fort avec une plaquette de finition?
 
S

sergepol

Compagnon
Je découvre que les matériaux frittés peuvent être traités!! par quel traitement??
Salutations
 
J

joumpy

Compagnon
TVH pour cette pièce.
Passage au four en atmosphère vapeur d'eau.
On forme une fine couche d'oxyde de fer couvrante qui va protéger la pièce de la rouille.
Ca en fait pas de l'inox pour autant, mais ça coûte presque rien en grosse quantité...

Mais on peut aussi tremper les pièces lors du frittage, il faut juste un four spécial qui assure un refroidissement des gaz après la zone chaude. Comme pour la trempe classique, on ajuste le taux de carbone et d'éléments d'addition pour obtenir la dureté superficielle souhaitée.
 
D

Dodore

Compagnon
Je ne connais pas trop le galetage
Je ne connais pas trop le frittage
Mais
Est-ce que tu es sûr que les métaux frittés sont systématiquement poreux
Je sais que les pastilles carbures et même quelques acier rapides sont frittés et qui ne sont pas poreux . Il ne faut pas confondre avec les bagues bronze obtenu pas frittage, qui elles , sont volontairement poreuse
Donc si la matière n'est pas poreuse un simple finition a l'outil , bien sûr correct, éventuellement un coup de toile émeri pour la finition
 
J

joumpy

Compagnon
Densité de la pièce finie environ 7.0 g/cm3
Densité du métal environ 7.7 g/cm3
Il y a donc de la porosité, aucun doute là-dessus.
La pièce perd environ 50 grammes par séchage au four après nettoyage à l'eau, essuyage et séchage à l'ambiante.
 
J

joumpy

Compagnon
Pour ne pas avoir de porosité sur des pièces en céramique, on fritte à température plus haute (proche du point de fusion) et plus longtemps.
Dans le cas des aciers, ce qui compte, c'est la cadence: on utilise la métallurgie des poudres pour sa capacité à produire des millions de pièces à l'année. Du coup, on fritte à basse température (1200°C) et pas longtemps (30 minutes)... Mais il reste des trous. On en tient compte pour les calculs de RDM. Ce sont en général des pièces peu sollicitées et complexes. Exemple typique: ce pignon d'arbre à cames. les dentures intérieures et extérieures seraient coton à réaliser par usinage dans la masse alors qu'une presse peut cracher 600 pièces par heure...La denture intérieure sert à solidariser le pignon et l'AAC pour être sûr d'entraîner le pignon de façon synchrone à l'arbre (pas de jeu possible). La denture extérieure est en fait une cible qui sera détectée au passage devant un capteur: aucune charge mécanique à ce niveau. Et la précision de la gorge: pour éviter l'utilisation d'un joint spy au niveau du chapeau de palier
 
B

bump01

Compagnon
Je découvre que les matériaux frittés peuvent être traités!! par quel traitement??
Salutations

Bonjour
Bonjour,
J'ai quelques questions concernant le galetage...Que je ne connais pas.

La gorge de la pièce (pignon d'AAC) en lien ci-dessous doit avoir une rugosité faible et une tolérance serrée pour assurer l'étanchéité avec le palier d'AAC.
La rectification est une possibilité, le galetage en est une autre. Comme il y a du tournage juste avant, c'est judicieux de faire 2 OP sur la même machine.
Voir la pièce jointe 421655
1°) Il va être difficile de tenir les tolérances lors du tournage. Le galetage peut-il aider? Par exemple en tournant le diamètre 10µm plus fort...

2°) Par la suite, la pièce doit subir un traitement thermique. Peut-on galeter sous huile soluble ou huile évanescente? Ca éviterai une OP de lavage...

3°) La pièce est poreuse car fabriquée par métallurgie des poudres. Ai-je plutôt intérêt à tourner mon diamètre avec une forte rugosité et donc un peu de déformation par exemple avec une plaquette chanfreinée? Ou un diamètre légèrement plus fort avec une plaquette de finition?

Bonjour
Vous pouvez faire réaliser sur la partie concernée un revêtement de titane a la côte voulue par Oerlikon-Balzers.
Sur les plaquettes frittées d'usinage on fait un revêtement de titane , ça fait comme un traitement de surface .

A bientôt
 
J

joumpy

Compagnon
C'est une possibilité, mais c'est reculer pour mieux sauter: si le sous-traitant réalisant le dépôt doit tenir une cote serrée sur un gros batch, il faudra tenir une cote serrée à l'OP d'avant c'est-à-dire au tournage...Pas facile ±0.01 mm avec toutes les autres faces brutes.
Et sur ce genre de pièces, on facture la pièce à quelques euros, alors la moindre opération sous-traitée est critique.
 
B

bump01

Compagnon
Bonsoir
Avec la gamme d'usinage de la pièce ça serrait plus facile de voir à quel moment il est possible de faire cette opération + savoir quel type de machine est employé ( CN ou pas )
Si vous voulez que le prix de revient soit inchangé , il faut que l'opération soit faite en temps masqué ( pendant une autre ).

A bientôt
 
J

joumpy

Compagnon
On est à l'étape de choix de la gamme, donc tout n'est pas encore défini...
La partie métallurgie des poudres n'est pas négociable: c'est notre gagne-pain!

Il faut ensuite caser de l'usinage car la compression ne tiendra pas une tolérance de diamètre aussi serrée; du traitement thermique pour tenir les spécifs de corrosion et du lavage pour tenir les spécifs de propreté finale.

Le TT est défini, le four qui va bien aussi; mais il y a 1 four de ce type sur chacun des 3 sites de la société donc peut-être du transport à prévoir et donc du conditionnement.

L'usinage peut se faire en 1 ou plusieurs étapes selon la gamme choisie; sur tourCN ou tourCN + rectifCN.
Vu les quantités (automobile, 500.000 pièces/an), CN obligatoire et robots de chargement/déchargement très probables ou chargeurs intégrés au tour.
Selon les temps de cycle validés lors des essais, le nombre de machines sera à définir aussi.

Le tournage et la rectification, je maîtrise. Le lavage, j'ai quelques idées. Mais le galetage... Jamais pratiqué, aucune idée des efforts, des temps d'usinage, des contraintes sur le liquide de coupe, des emmerdes si on dépasse le centre de la pièce, etc...

Bien sûr, j'ai fait venir un commercial qui vend l'outillage de galetage et il n'y aura aucun problème pour notre application, tout va bien se passer... Et la marmotte , elle met le chocolat dans la papier d'alu!

Bref, il me faut des gens ayant l'expérience de ce mode d'usinage particulier...
 
M

Mcar

Compagnon
Je pense que pour 500.000 p/an tu ne peux pas prendre le risque d’industrialiser et valider un process sans faire des essais avant.
honnêtement j'ai peur que faire du galetage sur une pièce frittée puis (et surtout) un TTH derrière va modifier considérablement le dia. final.
Le galetage n'est pas un procédé par enlèvement de copeaux, donc les arrêtes de l’état de surface vont se coucher sous l'effet de l'effort des galets , ça c'est valable sur de l'acier, je suppose que ça peut etre aussi valable sur une pièce frittée, mais comment tout ceci va se comporter apres TTH ?
je suppose que c'est mêmes arretes couchées lors du galetage vont se redresser sous l'effet de la chaleur, donc quid du dia.
quelle sera ta capabilité du dia. apres galetage ?
 
L

LHM

Compagnon
Bonjour,
Tu n'es pas dans la rigolade, à ce niveau de technicité, il ne faut pas se louper.
Le galetage, je ne savais pas ce que c'était, quand en rechange sur un vilo, on me demande si le vilebrequin est galeté ou pas;
A quoi le reconnaître ?, Simple me dit-on; les manetons on une gorge de dégagement de chaque portée en lieu et place
du congé..
Et ensuite on imagine qu'il faut du dégagement pour ne pas engendrer de bavure ou de sur-épasseur après le passage des rouleaux.
Une question reste posée, quel est le but ? Amélioration de l'état de surface, généralement les états de surface après rectif sont magnifiques,
durcissement du métal ? Amélioration des temps d'usinage -> coût ?.
Cette opération me rappelle le dudgeonnage des cylindres des premiers blocs moteurs construits par André,
pour durcir la fonte.
D.P
 
J

joumpy

Compagnon
Ah mais oui, il y aura des essais: bien sûr. Mes supérieurs n'ont pas une telle confiance en moi qu'ils ferment les yeux. Il va falloir prouver chaque investissement.
Mais j'ai le droit de me planter au départ du projet et de choisir d'autres solutions au final après les essais. Juste lancer la totalité des essais au début pour ne pas mettre les délais bout à bout et déraper.

C'est juste que quand un commercial me dit qu'il n'y aura aucun problème, j'ai un doute... Je préfère l'avis d'une personne expérimentée et sans lien financier direct!

Le but du galetage: rugosité faible et cote de diamètre serrée.
Gains additionnels: dureté de surface, opération rapide et opération dans le tour CN avec la même prise de pièce que le tournage(donc gain chargement/déchargement)
Inconvénient: lubrification obligatoire (alors que le tournage se fait à sec). Du coup, il faut aussi que je progresse sur le lavage.
 
M

Mcar

Compagnon
Le galetage n' est qu'une opération d’écrouissage de la matière, réalisée par plusieurs galets dans le cas d'un dia. intérieur / exterieur si degagement possible sinon dans ce cas de cette application avec deux galets. c'est comme une fourche qui vient coiffer le dia. à réaliser. les galets sont montés fou sur leurs axes respectifs. l'entraxe des galets est également fixe ce qui garantit un dia. , le temps de cycle de l’opération sera de 2 sec. guère plus .
Mais, la precision du diamètre obtenu par galletage est dépendant de la precison du diamètre avant galetage, donc il est illusoire de croire que la dispersion du dia. après galletage sera petite. la tolérance avant galletage doit être de 0.05 grand max pour un dia. de 20-30 par exemple ! mais en fait il faut faire des essais entre écrouir suffisamment la matière pour obtenir une surface glacée et le dia. avant galletage. Généralement "les bons vendeurs" savent répondre sur ce point.
également comme dit plus haut c'est de l’écrasement donc si le dia. diminue de quelques centièmes la matière écrasée doit bien aller quelque part , rien ne se perd, généralement c'est sur la longueur, souvent c'est négligeable mais à considérer et étudier dans le projet.


Mais j'ai une question, pourquoi galeter ? et faire un TTH apres ? ça n'a pas de sens industriellement parlant (à mon avis)
si c'est pour obtenir un bel état de surface les outils de coupe aujourd'hui le permettent, si pour obtenir un dia. précis, les CN aujourd'hui arrive à obtenir la classe de tolerance " 8 " sans problème avec la capabilité à 1.33, si c'est pour durcir, pourquoi alors faire un TTH derrière ?
Si il faut faire le TTH car pièce frittée alors il vaudrait mieux le faire en premiere operation et usiner en tournage dur .
tu dis que la tolerance finale doit etre 0.02 ...... ::smt017 ..... quel est le diametre ? si tu es dans une classe de qualité 6 , par ex. H6 alors ...
Tu joues avec le feu dsl ! tenir une capabilité de 0.02 avec un Cpk de 1.33 mini c'est +- vouloir tenir 0.01 de tolérance en production.
Comme la serie est de 500000p/an La rectification centerless en plongée s'impose.
 
J

joumpy

Compagnon
L'IT est de 20µm pour un diamètre vers 25 mm, donc plutôt classe 6. Du coup, le tournage est trop limite.
L'état de surface demandé est Rz1. Le tournage est trop limite encore une fois.
Mon premier réflexe: rectification. C'était mon ancien métier: pas de problème.
Et puis en fouinant un peu, il existe une opération appelée galetage qui peut tenir ces spécifications.
Vérification des forums: pas beaucoup de renseignements, c'est pas une opération courante... Donc, je demande plus d'infos.
Visite d'un commercial: tout OK. On verra aux essais.
Le galetage a beaucoup d'avantages (et quelques inconvénients) alors j'insiste un peu.
Le TT est imposé pour la résistance à la corrosion (TVE flash), mais c'est à basse température, pas un TT classique. Du coup, moindre déformation. Mais il faudra mesurer ça sur cette géométrie.
Le tournage dur est une option, il faut juste faire accepter au client que certaines faces se retrouvent sans TT. Jusqu'à présent, toutes les dérogations demandées ont été refusées...Mais on avait demandé beaucoup pour faire baisser le prix et rester dans la course!
 
M

Mcar

Compagnon
, il existe une opération appelée galetage qui peut tenir ces spécifications.
Vérification des forums: pas beaucoup de renseignements, c'est pas une opération courante... Donc, je demande plus d'infos.
Visite d'un commercial: tout OK. On verra aux essais.
Le galetage est une opération "courante" tout au moins connue dans le monde du decolletage par ailleurs beaucoup moins utilisé en fraisage.
Donc la technologie et les matériels vendus par les sociétés d'outillage sont au point, tout au juste la durée de vie des galets qui pourrait varier suivant leurs qualités.
 
J

joumpy

Compagnon
Je connais assez bien les outils diamantés pour les avoir utilisés en rectification.
Le souci, c'est la température maxi que peut tenir le diamant: 400°C en pointe.
Un acier à outil type HSS peut monter à 800°C en pointe pour comparaison.
Donc du tournage avec un outil diamanté sur de l'acier plutôt résilient: mauvaise idée, l'outil va brûler.
De plus, le diamant n'apporte rien en terme de précision ni d'état de surface.
Il faut savoir que l'on tourne des matériaux durs avec ce genre d'outils: par exemple du verre...Si, si, j'ai bien dit tourner du verre!
MAIS les tours sont complètement différents. Les prises de passes sont très faibles (1µm voir moins), les avances sont très régulières (paliers hydrauliques au lieu des glissières) et la précision est diabolique (on mesure le déplacement à quelques pico mètres: 1 millionième de micron!). C'est Thales Angenieux à St Heand (42) qui maîtrise cette technique et l'utilise tous les jours pour produire des lentilles. PRECITEK fabrique ce type de tours: faites vous plaisir sur les spécif techniques mais attention aux unités, on n'a pas l'habitude! ici
 
Dernière édition:
S

serge 91

Lexique
Donc du tournage avec un outil diamanté sur de l'acier plutôt résilient: mauvaise idée, l'outil va brûler.
Bon, d'accord,
C'était au cas ou..
Je préfère dire une con..rie que de passer à coté d'un truc auquel on à pas pensé.
De toute façon, moi, sur mes vielles machines ces supers outils ne me concernent pas ! :-D
 

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