Bonjour à tous les téméraires qui se sont essayés à la construction d'un VDG.
Eh oui, l'électrostatique est une science qui rappelle la magie noire.
Depuis plus de 20 ans, je parcours inlassablement Internet qui me donne toujours les mêmes réponses : les maquettes de VDG semblent
correctes, mais marchent mal. Et c'est vrai que les modèles bricolés à-la-va vite donnent souvent des résultats bien meilleurs que ceux travaillés, usinés dans les moindres détails.
Outre les problèmes de triboélectricité, l'amateur-constructeur se coltine des pertes de charges considérables, tant au niveau de l'électrode terminale
( dont la partie inférieure n'est pas ré-entrante ), qu'au niveau de la colonne très mal isolée. L'effet corona est bien visible dans l'obscurité ( lumière violette) .
Ces modèles ouverts " en air " ont atteint leur limite dans le monde industriel avant la dernière guerre mondiale. Ensuite les VDG ont fonctionné dans des enceintes pressurisées. Ensuite la courroie a été remplacée par des chaines alternant des anneaux en métal et des anneaux en isolant etc... Le dernier VDG français ( accélérateur Vivitron de Strasbourg qui avait une courroie de 100 mètres de long) a fait long feu et n'a jamais atteint les 20 MV. Depuis les hautes tensions sont obtenues par les multiplicateurs diodes/condensateurs de type Cockcroft Walton.
Mon expérience montrent que les petits modèles de VDG ( moins de un mètre de hauteur ), avec une sphère très bien polie de 30 à 40 cm de diamètre, une courroie en silicone, un moteur électrique sans charbon, des poulies bien choisies ( selon les règles de la triboélectricité), une colonne ou des supports en acrylique, altuglass, Plexiglas ( pas de PVC ! ) ont de grandes chances de fonctionner après quelques réglages. Ne pas espérer des décharges de plus de 20 cm de long.
Partout dans le monde, les amateurs d'étincelles spectaculaires se sont tournés vers les résonateurs de Tesla ( décharges HF de 3 à 4 mètres ).