Électrode récalcitrante comment faire ...

  • Auteur de la discussion Samifred
  • Date de début
G

geger

Compagnon
Bonjour,
Juste Geger,
J'en suis toujours avec un bon vieux poste à transfo ordinaire.
Et je n'ai pas de taille crayon, mais je chauffe toujours mes baguettes. (atelier assez humide) un bout de tuyau et le décapeur thermique au bout quelques secondes suffisent.
Merci @Albert le Belge, je suis sûr qu'il y en a encore beaucoup parmi nous qui ne sont pas encore "invertis", et je m'en réjouis pour eux! :wink:

J'avais essayé, avec un lot d'électrodes qui était resté à l'humidité (genre cave) des années, de les passer au four, mais que nenni!
l'enrobage partait quand même en digue digue, minable!

Autre chose, :smileyvieux: comme j'ai la tremblote, je coupe mes électrodes en deux, avant de commencer un cordon ou une reprise, ça limite l'amplitude du balayage latéral et l'incertitude sur l'endroit où ça va amorcer, damned!

Une autre combine, trouvée récemment: je mets un gant résistant à la main gauche, et je guide l'électrode, entre le pouce et l'index, plus précisément au point d'attaque (évidemment avec un masque automatique!)

Faudrait pas vieillir!
 
B

bop55

Compagnon
je suis sûr qu'il y en a encore beaucoup parmi nous qui ne sont pas encore "invertis"
Bien que faisant partie des " invertis" depuis quelques années seulement, j’ai tout de même garde mes vieilles habitudes: je démarre toujours en grattant sur un bout de cuivre pour que le bout de la baguette soit bien chaud quand je veux être sûr que l’amorçage se produira instantanément là où je le souhaite ( surtout avec de la baguette inox qui a déjà été utilisée).
Comme toi, je coupais aussi mes baguettes en deux à cause de la tremblotte: plus besoin depuis que j’ai arrêté de fumer :supz:.
Par contre, guider la baguette avec la main guache gantée, ça, je le fais encore :-D
 
G

geger

Compagnon
Comme toi, je coupais aussi mes baguettes en deux à cause de la tremblotte: plus besoin depuis que j’ai arrêté de fumer :supz:.
Veinard!
Moi qui n'ai jamais fumé, je ne peux pas arrêter de fumer,
et du coup, je suis condamné à blobloter, c'est pas juste, merde!
 
L

la goupille

Compagnon
Bonjour
Je vous rassure.Même un non fumeur, buveur peut amorcer ses électrodes.
Il y a toutes sorte d'inverter.
J'ai actuellement un inverter avec une tension à vide de 95 Volt et un à 80 volt, on voit tout de suite la facilité d’amorçage avec le 95 volts.
Avec le précédent à 60 Volts seulement la différence avec un poste classique était très faible.
Pour les électrodes inox la différence est encore plus flagrante.
Luc
Après avoir écris de manière 4 fois différentes volt, quelle est la bonne (il n'y a rien à gagner)?
 
G

geger

Compagnon
Moi qui n'ai jamais fumé, je ne peux pas arrêter de fumer,
Alors , arrête de boire :smt077
Pareil, je peux pas non plus, c'est désespéré!
Je voulais dire: je ne peux pas arrêter ce que je n'ai pas commencé (de boire sévèrement),
ça ne me laisse pas de marge de manœuvre...

Merci@la goupille pour ton encouragement.

Pour volt:
"Tous les noms d'unités, mêmes ceux qui dérivent de noms de savants, sont considérés comme des noms communs : volt, ampère, henry, weber, watt, joule, pascal, newton, hertz, coulomb, etc. Les initiales s'écrivent en minuscules et ils prennent la marque du pluriel s'ils suivent un nombre égal ou supérieur à 2 : 1,9 volt, 3 ampères, 1,4 newton, 5 watts, 3 henrys"
 
Y

yvon29

Compagnon
Bonjour

Je n'ai jamais utilisé d'inverter... mais j'ai bien grillé un millier d'électrodes.

Et je dirais, ça dépend...

Grosse mécanique où on donnera un coup de meulage pour tout nettoyer, je n'hésite pas à taper / piquer le laitier se le contact ne se fait pas du premier coup.
Je pique vivement pour que ça fasse une petite étincelle....
Si possible je pique le bout à proximité immédiate du point où on veut souder, et je démarre le soudage.

Pièces plus propres ou tôles fines :
Je pique sur un martyr en cuivreux que je pince entre la pièce et la pince de masse...
Et c'est vrai que quand elle est chaude, ça ne colle plus, je suppose que c'est parce que le laitier est encore MOU VOIRE LIQUIDE... et que un distance mini suffisante est maintenue et pièce et métal de l'électrode.

Cette image résume tout...

soudure_07.jpg

Le cratère qui se crée dans le laitier en bout de l'électrode permet d'obtenir une distance correcte pour amorcer et maintenir l'arc.
c'est pour ça qu'on peut souder en laissant « trainer » l'electrode SUR la pièce...

et le problème de départ, c'est que le petit mur que fait le laitier est parfois trop haut, et l'arc ne peut pas se créer, donc il faut juste « l'ébrecher» pour ... etc..
 
Dernière édition:
Y

yvon29

Compagnon
Bonjour Jean François

C'est comme ça que je fais, mais j'ai l'impression de tricher, et de faire ça par facilité! :oops:

Mais non tu ne triches absolument pas !

De plus en ajustant le courant ( les ampères...) on arrive à trouver la bonne pénétration et à pouvoir justement éviter que ça ne colle...

Nb : j'ai ajouté un schéma...
 
L

la goupille

Compagnon
Bonjour
Cette méthode est reconnue et porte même un nom: automatique manuel.
On dose en inclinant plus ou moins l'électrode.
Toutes les électrodes ne permettent ceci.
Luc
 
L

la goupille

Compagnon
Bonjour
Le scan de la boite de SAFER G 48 N est illisible, donc je recopie.
Particularités d'emploi
-----------
--------
------
- Arc de longueur moyenne: méthode"automatique manuelle" Recommandée
La SAF recommande la méthode de notre "tricheur"
Vive @geger
Luc
 
J

jetpack2013

Compagnon
j'ai un bout de bande abrasive gros grain au bout de ma pseudo table a souder ,c'est surtout utile pour les baguettes inox les autres c'est pas vraiment un soucis ,un petit bout de plat martyr fait l'affaire
 
B

bertrand42

Apprenti
Bonjour,

Le coup du cuivre est l' "ASTUCE" qui ma permit de démarrer, et d'en faire mon métier ! Je parle en rutile uniquement car en basique certain on d'autres habitudes.
Une plaque de cuivre percée et vissée sur la pince de masse, genre 50 X 50 X 4 mm si possible, a trouver chez le ferrailleur (sinon un bout de tuyau plomberie écrasé peut dépanner, mais il s’abîme vite)
Je démarre systématiquement les électrodes sur le cuivre, sur bien 10 mm pour bien les chauffer, et l'amorçage est parfait instantané.
Si je colle, je casse et je "répare" mon électrode sur le cuivre, pour recréer un joli cratère qui te donne l’écart exact pour amorcer.
Le gros intérêt du cuivre est l’impossibilité du collage car les métaux sont incompatible (par rapport a une plaque martyr en acier)

Dérivé de cette manie, en MIG j'ai toujours une plaque martyr (en acier) a coté de ma soudure, je démarre mon amorçage sur cette plaque, je me décale et j'attaque ma soudure avec un fil rouge, évitant ainsi les ratés d'amorçage...idéal quand on travail du fin ou des petits fils...
 

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