Bonsoir,
Le solex révèle très bien la complexité du fonctionnement d'un pot de détente.
En effet, la transmission est direct(galet sur le pneu), pas de boite de vitesse, pas de variateur.Et entre les différents types de circuit sinueux ou pas, la météo pluvieuse ou sèche, il faut à chaque fois changer le comportement du moteur.
Plusieurs solutions : ø du galet, diagrammes plus ou moins haut, rapport volumétrique, avance allumage, engagement du moteur sur le pneu, volant d'inertie ou pas sur le vilo, ect...
Mais , ce qui caractérise le plus le comportement du moteur, c'est bien le pot de détente.
Il existe des méthodes par le calcul pour la conception mais qui donnent des résultats aléatoires lors des essais.
Le mieux ce sont donc les essais. On (mes frères et moi) passe des journées entières fabriquer des pots, rallonger, raccourcir, ect... jusqu'à avoir les meilleurs résultats aux essais.
Suivant le circuit, on pré-sélectionne 2 à 3 pots et on en valide le bon pot le jour de la course aux essais.
S' il pleut, nous avons un pot spécial qui démarre très tôt avec une montée en régime très linéaire et souple pour limiter le patinage du galet sur le pneu.
Jean-Pierre
n° 13 et 35 à la fabuleuse endurance 24 heures solex de Nouziers.
http://pagesperso-orange.fr/jc.bou/solex/