B
Bbr
Compagnon
Bonsoir,
A mon tour de vous en mettre une tartine sur les connexions électriques.
Les embouts tubulaires qu'on enfile sur les fils multibrins étaient appelés "embout télé" dans les années 80 (ils sont sur mon catalogue télémécanique de 1979-80 réf DZ5-CE015 pour le 1,5 2 par exemple), souvent les électriciens utilisaient la pince coupante pour sertir l'embout, télémécanique avait développé assez rapidement une pince spécifique pour sertir ces embouts et éviter les problèmes de mauvais contacts bien connus (personnellement j'ai une pince AT2 TRIF01 télémécanique pour les embouts en bande et il y a un cliquet qui impose une fermeture complète de la pince pour libérer l'embout serti, cette pince est relativement récente elle n'est pas sur mon vieux catalogue).
Les pinces AMP comme l'a dit Jean Yves sont équipées d'un cliquet garantissant un sertissage conforme. En 1986 si j'ai bonne mémoire, une pince de ce type pour des embouts rouge (1,5 2 ) ou bleu (2,5 2 ) coûtait dans les 1000 F HT (1500 pour une jaune), de plus il y avait une référence de pince par référence d'embout car le positionneur de la pince dépend de l'embout à sertir. Précision complémentaire : ces pinces sont destinées à sertir des embouts renforcés, il y a donc un sertissage pour le conducteur multibrin et un sertissage de l'isolant du conducteur (c'est pas les cosses qui sont vendues avec la pince en tôle). Bien entendu, lorsque l'équipement électrique est réalisé en AQ2, lors de la réception le client demande à voir le registre de contrôle mensuel des pinces ainsi que les pinces et les calibres de contrôle spécifiques ( un calibre "entre-entre pas" par dimension soit un jeu de 3 au tarif préférentiel de 5000 F HT). A cette époque on utilisait aussi une pince SIMECA (Simel) prévue pour sertir de 6 2 à 240 2 (tête à matrices interchangeables, effort de sertissage 7 tonnes, sertissage hexagonal), cette pince avait aussi un cliquet qui interdisait l'ouverture avant une fermeture complète (même lorsque l'opérateur n'a pas mis la bonne cosse dans les matrices...), le contrôle de la pince était fait par le fabricant qui contrôlait toutes les matrices et délivrait le certificat détaillé.
Pour les connecteurs utilisés en aéronautique par exemple, il existe des pinces à sertir (DMG par exemple) qui sont aussi équipées d'un cliquet et d'un ensemble de calibre (GO-NOGO en anglais) pour les contrôler (je n'ai pas les calibres de contrôle mais j'ai les côtes et comme c'est des piges rondes... pas de pb ).
Dans le cas de connexions soumises à des vibrations, il y a aussi le wrapping avec enroulement de quelques spires avec l'isolant qui donne de bons résultats, selon ce que j'ai pu lire il y a longtemps.
Les connexions par soudure à l'étain donne d'excellents résultats en terme électrique, mais pour les vibrations les fils doivent être tenus au niveau de l'isolant, sinon pb garantis à plus ou moins longue échéance.
Quand aux épissures en atmosphère saline (ou en présence de gaz genre SO[sub]2[/sub], H[sub]2[/sub]S, Cl[sub]2[/sub]...) les ennuis ne sont pas loin.
Je ne dirai rien sur les glands qui font des noeuds.
En ce qui concerne l'emploi des dominos : bin c'est pas cher à l'achat... Après faut voir, ça dépend de l'équipement...
Les bornes à cages sont fiables mais le tarif et l'encombrement... c'est différent du domino.
Les systèmes sans vis (Wago par exemple) ne m'ont pas encore convaincu en terme de fiabilité et comme je les évite... Mais je reconnais volontiers qu'il y a un gain de temps au montage.
En résumé, après tout ça, des-fois je mets des dominos, des-fois des soudures, des-fois des embouts télé, des-fois des cosses avec la pince en tôle , des-fois ce que j'ai sous la main... Bref, ça dépend de l'usage de l'équipement concerné.
Cordialement,
Bertrand
A mon tour de vous en mettre une tartine sur les connexions électriques.
Les embouts tubulaires qu'on enfile sur les fils multibrins étaient appelés "embout télé" dans les années 80 (ils sont sur mon catalogue télémécanique de 1979-80 réf DZ5-CE015 pour le 1,5 2 par exemple), souvent les électriciens utilisaient la pince coupante pour sertir l'embout, télémécanique avait développé assez rapidement une pince spécifique pour sertir ces embouts et éviter les problèmes de mauvais contacts bien connus (personnellement j'ai une pince AT2 TRIF01 télémécanique pour les embouts en bande et il y a un cliquet qui impose une fermeture complète de la pince pour libérer l'embout serti, cette pince est relativement récente elle n'est pas sur mon vieux catalogue).
Les pinces AMP comme l'a dit Jean Yves sont équipées d'un cliquet garantissant un sertissage conforme. En 1986 si j'ai bonne mémoire, une pince de ce type pour des embouts rouge (1,5 2 ) ou bleu (2,5 2 ) coûtait dans les 1000 F HT (1500 pour une jaune), de plus il y avait une référence de pince par référence d'embout car le positionneur de la pince dépend de l'embout à sertir. Précision complémentaire : ces pinces sont destinées à sertir des embouts renforcés, il y a donc un sertissage pour le conducteur multibrin et un sertissage de l'isolant du conducteur (c'est pas les cosses qui sont vendues avec la pince en tôle). Bien entendu, lorsque l'équipement électrique est réalisé en AQ2, lors de la réception le client demande à voir le registre de contrôle mensuel des pinces ainsi que les pinces et les calibres de contrôle spécifiques ( un calibre "entre-entre pas" par dimension soit un jeu de 3 au tarif préférentiel de 5000 F HT). A cette époque on utilisait aussi une pince SIMECA (Simel) prévue pour sertir de 6 2 à 240 2 (tête à matrices interchangeables, effort de sertissage 7 tonnes, sertissage hexagonal), cette pince avait aussi un cliquet qui interdisait l'ouverture avant une fermeture complète (même lorsque l'opérateur n'a pas mis la bonne cosse dans les matrices...), le contrôle de la pince était fait par le fabricant qui contrôlait toutes les matrices et délivrait le certificat détaillé.
Pour les connecteurs utilisés en aéronautique par exemple, il existe des pinces à sertir (DMG par exemple) qui sont aussi équipées d'un cliquet et d'un ensemble de calibre (GO-NOGO en anglais) pour les contrôler (je n'ai pas les calibres de contrôle mais j'ai les côtes et comme c'est des piges rondes... pas de pb ).
Dans le cas de connexions soumises à des vibrations, il y a aussi le wrapping avec enroulement de quelques spires avec l'isolant qui donne de bons résultats, selon ce que j'ai pu lire il y a longtemps.
Les connexions par soudure à l'étain donne d'excellents résultats en terme électrique, mais pour les vibrations les fils doivent être tenus au niveau de l'isolant, sinon pb garantis à plus ou moins longue échéance.
Quand aux épissures en atmosphère saline (ou en présence de gaz genre SO[sub]2[/sub], H[sub]2[/sub]S, Cl[sub]2[/sub]...) les ennuis ne sont pas loin.
Je ne dirai rien sur les glands qui font des noeuds.
En ce qui concerne l'emploi des dominos : bin c'est pas cher à l'achat... Après faut voir, ça dépend de l'équipement...
Les bornes à cages sont fiables mais le tarif et l'encombrement... c'est différent du domino.
Les systèmes sans vis (Wago par exemple) ne m'ont pas encore convaincu en terme de fiabilité et comme je les évite... Mais je reconnais volontiers qu'il y a un gain de temps au montage.
En résumé, après tout ça, des-fois je mets des dominos, des-fois des soudures, des-fois des embouts télé, des-fois des cosses avec la pince en tôle , des-fois ce que j'ai sous la main... Bref, ça dépend de l'usage de l'équipement concerné.
Cordialement,
Bertrand