Bonsoir,
Labobine a dit:
Bonsoir,
Je suis exaspéré par le mot "remplacer", moi je préfère "rafistoler".
Moi j'aimerais voir en photos les sorties de fils du moteur car sur ces modèles le passage n'était pas bien gros et comme en principe c'est du néoprène ils doivent être probablement à la masse et il suffirait de les refaire.
Moi je préfère le mot réparer, rafistoler a un petit côté péjoratif qui laisse penser que ça pourrait être mal fait.
moissan a dit:
le multimètre ne dit pas bon ou pas bon ... il dit X kohm
et même pire en cas de moteur humide , qui fait une force électromotrice entre le cuivre et le fer il donne une valeur complétement différente quand on mesure la résistance entre bobinage et masse suivant le sens ou on branche
des fil en néoprène pourri ça fait des vrai contact ... si ce n'est pas a la terre on prend un vrai coup de jus ... un moteur a bobinage humide , ça fait des courant de fuite , tolérable par les vieux disjoncteurs différentiels 500mA , mais ça fait sauter les 40mA actuels.
j'ai un tas de moteur qui étaient défectueux a cause d'humidité , et qui sont devenu bon après passage dans une étuve ou un four de cuisinière électrique
bien sur mettre au four le moteur démonté pour que l'humidité puisse sortir
les ohmmètres donnent des valeur incompréhensibles avec l'effet pile du cuivre et du fer : mesurer la tension entre bobinage et masse , quand c'est sec on doit trouver 0 ... quand on trouve 0,5v un séchage est indispensable
+ 1 pour l'étuvage, ça ne peut que faire du bien. Vérifier aussi qu'il n'y ait pas dans un coin ces foutus condensateurs au papier dans un tube de verre fermé par du brai qui servaient d'anti parasite. Une sacré source d'emm.... Ils fuient comme des passoires. De mémoire les Val d'Or n'étaient pas excessivement puissantes, donc en désespoir de cause si rien n'y fait un bon transfo d'isolement mettra la fuyarde et son utilisateur à l'abri des accidents et des disjonctions.
Pour ce qui est des mesures, j'utilise uniquement la "gégène" pour les isolements. Avec 500v l’effet pile est négligeable, et les amorçages commencent à se dévoiler.
Il est possible aussi de renforcer l’isolement dans les passages délicats du chignon avec du scotch Kapton qui est très efficace malgré sa finesse.
Pour les plus outillés, il est possible aussi après étuvage de faire un trempé sous vide avec un bon verni d'imprégnation, puis nouveau passage en étuve pour sécher le verni. Mais ceci ne dispense pas de rechercher et réparer le défaut d'isolement. Ce sera un renforcement de la réparation pour que ça tienne bien dans le temps.
Bon courage, beaucoup de patience pour ce travail délicat.
Cordialement