Compas anciens - Comment c’était fabriqué ?

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O

OBi1

Nouveau
Bjr,

Il y'a peu de temps je tombais par hasard sur cette boite de compas des années 1900/1910 environ, et je m interroge sur le procede de fabrication !

Comment pouvait ils produire des pieces si complexes, en grande series et de maniere rapide ?

J' imagine que les profils lateraux etait fait avec des fraises avec le profil expres de maniere faire toute les formes en une seule passe.

Mais les chanfreins a rayon / profondeur variable, les echancrures ? Comment procedait - ils ?

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J

JASON

Compagnon
Bonjour,
Ah ! Ah ! Les fins limiers du forum vont tout vous dire !
JASON
 
J

James17

Compagnon
Fabriquait-on en grande série à l’époque ? Là est la question…
 
D

Denim

Compagnon
Bonjour,
Je ne sais pas comment c'était fabriqué.
Mais au prix que cela coutait (par rapport au salaire du dessinateur) il devait y avoir beaucoup de main d'œuvre .
Une boite de compas c'était pour la vie ! Et ils tenais toute une vie, la preuve !
Qualité de fabrication et finition étaient encore des valeurs sûres.
PS. il manque le flacon d'encre de chine. :)
 
M

Mcar

Compagnon
Je me pose comme premier fin limier :mrgreen:
tout ce qui est profilé est du laiton estampé, donc aucun probleme en serie et production à bas cout même dans les années d'avant guerre , apres ce n'est que du polissage , apres guerre le produit etait fini en chromage .
tout ce qui est de revolution et visseries, c'etait realisé sur des tours automatique à came comme celui ci (l'ancetre de la CNC sans electronique :smt003 mu par des cames)

1638603821281.png


et là c'est pareil production de masse avec des couts bas.
attendons d'autres fin limiers , avec une autre perception de l'industrialisation
 
E

elocirbel

Guest
Mcar a dit:
Je me pose comme premier fin limier :mrgreen:
tout ce qui est profilé est du laiton estampé, donc aucun probleme en serie et production à bas cout même dans les années d'avant guerre , apres ce n'est que du polissage , apres guerre le produit etait fini en chromage .
tout ce qui est de revolution et visseries, c'etait realisé sur des tours automatique à came comme celui ci (l'ancetre de la CNC sans electronique :smt003 mu par des cames)

Voir la pièce jointe 743617

et là c'est pareil production de masse avec des couts bas.
attendons d'autres fin limiers , avec une autre perception de l'industrialisation
Cliquez pour agrandir...
Bonjour ,Et avec un bac pour récupérer les limails ou les copeaux fais,ou le bac sert il a récupérer les vis?
 
Z

zeppelin54

Compagnon
Mcar a dit:
Je me pose comme premier fin limier :mrgreen:
tout ce qui est profilé est du laiton estampé, donc aucun probleme en serie et production à bas cout même dans les années d'avant guerre , apres ce n'est que du polissage , apres guerre le produit etait fini en chromage .
tout ce qui est de revolution et visseries, c'etait realisé sur des tours automatique à came comme celui ci (l'ancetre de la CNC sans electronique :smt003 mu par des cames)

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et là c'est pareil production de masse avec des couts bas.
attendons d'autres fin limiers , avec une autre perception de l'industrialisation
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c'est ça qu'on appelle une merveille d'ingénierie ???? :)
 
D

damy

Compagnon
Peut être avec outil a suivre et matriçage :-D mais a l'ancienne
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T

tyros

Compagnon
Mcar a dit:
Je me pose comme premier fin limier :mrgreen:
tout ce qui est profilé est du laiton estampé, donc aucun probleme en serie et production à bas cout même dans les années d'avant guerre , apres ce n'est que du polissage , apres guerre le produit etait fini en chromage .
tout ce qui est de revolution et visseries, c'etait realisé sur des tours automatique à came comme celui ci (l'ancetre de la CNC sans electronique :smt003 mu par des cames)

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et là c'est pareil production de masse avec des couts bas.
attendons d'autres fin limiers , avec une autre perception de l'industrialisation
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J'ai utilisé ce genre de machine de production de vis (acier ou laiton) pour mon bac pro dans une grande entreprise nationale, c'était 8 heures de réglage à chaque changement de référence, mais ensuite les cadences de production étaient énormes (les casses ou bourrage de poinçon aussi)
 
T

tyros

Compagnon
j'aurai quand même dis que le corps des compas en fait par moulage puis ébavurage/polissage
 
P

Papygraines

Compagnon
Il y avait des boîtes encore plus sophistiquées ! Par exemple celles contenant des compas de changement d'échelle et des tire-lignes à roulette avec changement de roues crantées pour varier les pointillés !
Je vais vous faire une photo et je reviens...
PS certains compas avaient aussi des parties en os, voire en ivoire, idem pour des tubes de rangement des mines...
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Dernière édition:
P

Pierrot Lecopeau

Ouvrier
Mcar a dit:
Je me pose comme premier fin limier :mrgreen:
tout ce qui est profilé est du laiton estampé, donc aucun probleme en serie et production à bas cout même dans les années d'avant guerre , apres ce n'est que du polissage , apres guerre le produit etait fini en chromage .
tout ce qui est de revolution et visseries, c'etait realisé sur des tours automatique à came comme celui ci (l'ancetre de la CNC sans electronique :smt003 mu par des cames)

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et là c'est pareil production de masse avec des couts bas.
attendons d'autres fin limiers , avec une autre perception de l'industrialisation
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Hey! L'atelier vosin du nôtre à encore des décolleteuses à came en service! On est dans le même bâtiment ben je peux vous dire, on sait quand la machine tourne!
De belles machines au demeurant, un peu comme ce beau compas, conçu pour travailler et durer même au-delà de la vie du premier utilisateur...
 
A

anthropovergnat

Compagnon
Denim a dit:
Une boite de compas c'était pour la vie ! Et ils tenais toute une vie, la preuve !
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Et même plus qu'une vie : j'avais un camarade de classe dans les années 70 qui utilisait encore ce genre de compas, hérités du grand-père architecte !
 
I

ISL

Compagnon
Pour certains compas, ca rejoint les technologies de fabrication de l'horlogerie.
 
E

ETI

Compagnon
James17 a dit:
Fabriquait-on en grande série à l’époque ? Là est la question…
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Certains objets oui. Voici ce que dit Wikipédia de l'usine de machine à coudre SINGER de Clydebank en Ecosse :

"L'année 1913 vit l'usine battre tous ses records de production avec 1 301 851 machines à coudre fabriquées par 14 000 travailleurs."

Si on compte 365 jours de production, ça fait 3567 machines par jour !!
 
Z

zeppelin54

Compagnon
simon74 a dit:
Si on compte plutot 6j/semaine, ca fait 312 jours travaillé, et ~3 machines par jour par travailleur, ou ~4200 machines / jour. Pas mal.
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ils étaient 14 000 travailleurs...manque un zéro ....3jours pour fabriquer une machine complète ...
 
K

kiki86

Compagnon
Denim a dit:
Bonjour,
Je ne sais pas comment c'était fabriqué.
Mais au prix que cela coutait (par rapport au salaire du dessinateur) il devait y avoir beaucoup de main d'œuvre .
Une boite de compas c'était pour la vie ! Et ils tenais toute une vie, la preuve !
Qualité de fabrication et finition étaient encore des valeurs sûres.
PS. il manque le flacon d'encre de chine. :)
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bonsoir
il n'y a pas la place de l’encre de chine
 
C

coupevent

Ouvrier
bonsoir a tous,
je trouve cette conversation par hasard, qui me rappelle de vieux souvenirs .
j ai utilisé une boite de compas de ce type quand j ai suivi des cours de dessin industriel en 1966 et 1967 au lycee . On pouvait alors deja trouver des tire ligne Rotring mais ils etaient peu répandus et considérés comme etant l apanage des dessinateurs professionnels .
Il faut avoir pratiqué le reglage de l epaisseur du trait avec la molette du tire ligne alors que l encre seche , un exercice a faire tres vite . . ..sinon le trait va s interrompre au milieu du tracé, évidemment
Je crois aussi que ces boites étaient assez cheres, j ai encore la mienne; ainsi que celle de mon pere qui doit dater de la fin des années 20 .
C etait effectivement des objets un peu sacrés, comme la montre reçue a la communion !
 
Z

zeppelin54

Compagnon
les Rotrings , une sacré trouvaille , fallait faire attention à ce que l'encre ne sèche pas sinon s'était galère à nettoyer ....
 
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