S
SULREN
Compagnon
Bonjour,
Après avoir quasiment mis dans la benne du ferrailleur qui passait pour me débarrasser, une tronçonneuse achetée par mon père en 1973 et qui ne servait plus depuis une douzaine d’année, j’ai finalement décidé de la garder et de la remettre en état comme machine de secours à celles que j’ai.
C’est une STIHL modèle de légende 031 AV (48 cc, sans décompresseur à l’époque, guide chaîne de 50 cm).
Ici manipulée par un pro :
https://www.youtube.com/watch?v=-iFo06AkQ2I
Et là par un dilletante :
https://www.youtube.com/watch?v=ky2T2SimGjE
Quand le moment de sortir le volant est arrivé j’ai vu que les griffes de mes arrache moyeux, même le plus petit, ne passaient pas dans l’espace entre volant et volute.
Je m’en suis sorti en bidouillant à l’arrache si j’ose dire, un arrache volant avec des chutes de ferraille et une tige filetée de récup (je l’ai fait «grand et évolutif» pour qu’il serve éventuellement sur d’autres machines).
En fait, il fallait utiliser l’arrache volant STIHL, à visser dans le filetage intérieur du volant (21,5 mm au pas de 150) :
On met la vis sous forte tension et on assène un coup sec de marteau sur sa tête.
La force à plutôt tendance à enfoncer le vilebrequin qu’à extraire le volant, mais on compte sur la vibration pour décoller le volant de son cône, combinée à la tension préalable, et au jeu dans le filet de la vis vers le bas (elle est en tension en position haute).
Pourquoi pas, mais je n’aime pas cogner comme un barbare sur l’extrémité d’un vilebrequin.
On pourrait faire un extracteur identique à celui des cônes morse.
On donne de petits coups de marteau pour mettre sous forte tension, puis le coup de marteau final sensé ajouter de la vibration à la tension, pour provoquer le décollement.
Avec cette solution aucun coup ne provoque de choc axial sur le vilo, juste une impulsion de force qui pousse sur lui et qui tire sur le volant.
QUESTION :
De pure curiosité et aussi avant d’acheter ou de réaliser l’outil.
Pourquoi STIHL a choisi la première solution ? Est-ce à cause du coût de fabrication plus faible, ou bien de l’absence d’intérêt de la deuxième solution ?
Faut-il impérativement que le choc soit dans le même sens sur le volant et sur le vilo ?
Ou bien est-ce que leur vilo « outre Rhin » est tellement robuste qu’il craint plus pour la santé du marteau que pour la sienne ?
Qu’en pensez vous ?
D’avance, merci.
PS : avec mon arrache moyeu bidouillé j’ai dû cogner aussi, mais j’ai passé une barre carrée sous le fer plat et j’ai cogné vers le haut, dans le sens de l’extraction du volant. Cela a quand même peut-être fait des dégâts : la clavette demi-lune était ébréchée (était-ce antérieur à cette opération ou consécutive à elle ?). J’ai dû la remplacer.
Après avoir quasiment mis dans la benne du ferrailleur qui passait pour me débarrasser, une tronçonneuse achetée par mon père en 1973 et qui ne servait plus depuis une douzaine d’année, j’ai finalement décidé de la garder et de la remettre en état comme machine de secours à celles que j’ai.
C’est une STIHL modèle de légende 031 AV (48 cc, sans décompresseur à l’époque, guide chaîne de 50 cm).
Ici manipulée par un pro :
https://www.youtube.com/watch?v=-iFo06AkQ2I
Et là par un dilletante :
https://www.youtube.com/watch?v=ky2T2SimGjE
Quand le moment de sortir le volant est arrivé j’ai vu que les griffes de mes arrache moyeux, même le plus petit, ne passaient pas dans l’espace entre volant et volute.
Je m’en suis sorti en bidouillant à l’arrache si j’ose dire, un arrache volant avec des chutes de ferraille et une tige filetée de récup (je l’ai fait «grand et évolutif» pour qu’il serve éventuellement sur d’autres machines).
En fait, il fallait utiliser l’arrache volant STIHL, à visser dans le filetage intérieur du volant (21,5 mm au pas de 150) :
On met la vis sous forte tension et on assène un coup sec de marteau sur sa tête.
La force à plutôt tendance à enfoncer le vilebrequin qu’à extraire le volant, mais on compte sur la vibration pour décoller le volant de son cône, combinée à la tension préalable, et au jeu dans le filet de la vis vers le bas (elle est en tension en position haute).
Pourquoi pas, mais je n’aime pas cogner comme un barbare sur l’extrémité d’un vilebrequin.
On pourrait faire un extracteur identique à celui des cônes morse.
On donne de petits coups de marteau pour mettre sous forte tension, puis le coup de marteau final sensé ajouter de la vibration à la tension, pour provoquer le décollement.
Avec cette solution aucun coup ne provoque de choc axial sur le vilo, juste une impulsion de force qui pousse sur lui et qui tire sur le volant.
QUESTION :
De pure curiosité et aussi avant d’acheter ou de réaliser l’outil.
Pourquoi STIHL a choisi la première solution ? Est-ce à cause du coût de fabrication plus faible, ou bien de l’absence d’intérêt de la deuxième solution ?
Faut-il impérativement que le choc soit dans le même sens sur le volant et sur le vilo ?
Ou bien est-ce que leur vilo « outre Rhin » est tellement robuste qu’il craint plus pour la santé du marteau que pour la sienne ?
Qu’en pensez vous ?
D’avance, merci.
PS : avec mon arrache moyeu bidouillé j’ai dû cogner aussi, mais j’ai passé une barre carrée sous le fer plat et j’ai cogné vers le haut, dans le sens de l’extraction du volant. Cela a quand même peut-être fait des dégâts : la clavette demi-lune était ébréchée (était-ce antérieur à cette opération ou consécutive à elle ?). J’ai dû la remplacer.