Bien sûr qu'elles sont en parallèle !!!
Je n'ai jamais dit le contraire, et je sais encore distinguer un câblage aussi basique
Avec des bougies n'ayant qu'un fil et le retour par la masse du moteur, celui qui arrivera à les câbler en série sera très fort, en plus que ce serait un montage stupide.
Cela peut bien sûr dépendre des voitures, mais sur une 205 par exemple, un fil part du boîtier et arrive sur la bougie de gauche, elle même à la masse. De la première bougie, ou part sur la deuxième avec un câble court. De la 2 on va sur la 3, et de la 3 on va sur la 4. Chaque bougie est à la masse. Dans le câble reliant la 3 à la 4, on a le courant de la 4. Dans le câble reliant la 2 à la 3, on a le courant des bougies 3 et 4. Et ainsi de suite !!! Par une mesure sur le câble principal et sur chaque câble intermédiaire, on repère immédiatement tout problème. Je répète, on mesure bien, selon l'endroit où on a mis la pince, 12, 24, 36 et 48A (dans mon exemple bien sûr).
J'espère que c'est clair maintenant. Cela fait un peut comme une échelle, un montant est la masse, et on alimente le tout par le bout d'un autre montant. On peut aussi alimenter le tout depuis la 2, ou au milieu... On a la même chose sur une vitre dégivrante.
La mesure du courant peut être très utile, et la pince est la meilleure solution, quasiment la seule utilisable en recherche de panne, et pas uniquement en automobile.
La mesure de la tension sur les bougies ne sert pas à grand chose, on ne saura pas si la bougie est coupée. Et même en les démontant/débranchant, la mesure de la résistance n'est pas facile (moins de 1 ohm, un multimètre classique est inefficace). Une bougie ayant des contacts intermittents, dépendant de la température, ou une résistance un peu trop élevée, chauffant donc beaucoup moins, sera difficile à détecter. Bref, tester une bougie à l'ohmmètre est long et peu fiable. Et les bornes de connexion sont de plus en plus inaccessibles, bon courage sur certains moteurs. Certaines sont sous le couvre-culbuteurs, dans l'huile. Mais chacun fait comme il veut...
En cas de problème de démarrage, la pince est aussi très utile, en plus du voltmètre. Aux bornes du démarreur, on va avoir (de mémoire, très variable selon les moteurs) 7 à 9V et un courant de 200 à 400A.
Autre usage de la pince, mais en domestique : si vous vous trouvez sur un tableau où tout est mélangé, non repéré, et même pire avec les neutres croisés. On supprime tous les consommateurs sauf un sur le circuit que l'on cherche à identifier, et trouver le neutre et la phase correspondant au circuit devient un jeu d'enfant. Certains me diront qu'ils peuvent le faire à l'ohmmètre. Sauf que ce n'est pas aussi évident en pratique, il y a plein de pièges avec un ohmmètre.