Cheminée pour révolver à percussion

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ramses76

Compagnon
Salut les poudreux (tireurs à la poudre noire)

Après une bonne période d'auto-apprentissage et de nombreuses heures à lire ce précieux forum (un grand merci à tous les contributeurs), j'ai atteint le relativement modeste niveau qui me permet de fabriquer des cheminées pour mon Colt 1861 Navy Uberti. Celles du commerce n' étaient plus assez étanches à cause du jeu dans les filets et l'encalaminage d'une séance de tir les bloquaient. J'en ai profité pour allonger le pas de vis de 2 filets par rapport au modèle d'origine trop court et modifier la sortie de la lumière coté chambre pour une meilleure mise à feu de mes cartouches en papier. L'acier C35 trempé résiste bien à la percussion du chien.
Si ça interesse quelques uns, je pourrai présenter ma méthode.



Cheminee1.jpg

Cheminee2.jpg
 
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Régule

Compagnon
C'te question, bien sûr que ça nous intéresse :-D

A+, Régule.
 
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Okapi

Compagnon
Bien faite et une très bonne idée de mettre le maximum de longueur possible :supz: , je me permets de te donner un petit conseil pour la durée de ton filet et de la susdite cheminée, une rondelle en cuivre de 1mm. va résoudre tous les problèmes courants, plus besoin de mettre quoi que ce soit d'autre que quelques tours de Teflon de chauffagiste au maximum, mais avec le peu de pression du révolver il suffit que ce soit mouillé avec un spray pour armes, il n'y aura de toute manière pas de gaz dans le filet grâce à la rondelle.
Pour fabriquer les rondelles, une barre au diamètre voulu des rondelles avec un filetage au pas de la cheminée avec une contrepartie taraudée de la même dimension, on serre une dizaine de rondelles prédécoupées à la cisaille dans ce support d'usinage.
Je ne l'ai jamais fait sur des cheminées de révolver car inusables avec l'acier utilisé, mais sur les cheminées de pistolet et de carabines je mettais un insert en inox réfractaire percé au diamètre demandé(perçage de précision bien entendu).
C'est aussi important de ne pas avoir d'angles vifs dans le canal de feu, cela retarde la mise à feu et diminue la qualité de l'allumage, les tests avaient été faits à la cellule, c'était avant toute l'électronique actuelle, j'ai encore l'appareil de mesure sur une étagère… :oops:

ps. petits conseils du gars qui a brulé quelques centaines de kilos de PN dans son existence :wink:
 
N

nanarddranan

Apprenti
Bonjour RAMSES76,
Dis nous ta méthode de fabrication nous sommes impatients d'apprendre.
Est ce toi qui a déjà un site concernant le rechargement, mais qui n'est pas mis à jour depuis quelques années, malheureusement.
Amitiés.
Bernard.
 
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ramses76

Compagnon
Merci okapi :-D je suis vraiment très flatté par un compliment venant d'un pro de la micromécanique, suisse de surcroît :) !
Il y a longtemps que j'ai pensé à la rondelle de cuivre façon plomberie pour étancher les cheminées mais pas au ruban de téflon. Comme j'ai l'habitude de démonter entièrement mes révolvers pour les nettoyer y compris les cheminées, je ne me voyais pas avec des rondelles en cuivre à remplacer régulièrement. Mais si la cheminée et les filets étanchés peuvent rester en place sans blocage ni corrosion, alors ça change la donne.

@nanardranan

non je n'ai jamais eu de site sur le rechargement, par contre j'ai pas mal posté sur la fabrication des cartouches papier et l'adaptation du refouloir aux balles longues sur le forum des fans de la poudre noire sous le pseudo de Benco. Certains sous-forums, dont ceux relatifs au chargement, sont réservés aux membres. Peut-être faudrait-il que je les republie ici.
 
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Okapi

Compagnon
J'avais oublié encore deux points, il faut recuire les rondelles avant emploi, et ensuite les remplacer lorsqu'elles seront trop écrasées, pour les cheminées que j'usine, c'est toujours du 4 pans, légèrement différent au serrage mais je fais une clé avec un rayon de levier de 20mm., donc assez peu de force.
On employait du Teflon simplement parce que sur un stand si on reste plusieurs jours, pas moyen de faire n'importe quoi, et là on peut toujours dévisser même après un mois.

Je n'étais pas un spécialiste du révolver PN pour autant, mais quand même arrivé à la médaille en chocolat à Madrid en 85 avec un brave Rogers & Spencer, par contre j'en ai pas mal modifiés notamment au niveau du jeu barillet-canon, de l'alignement de la chambre avec le canon, rodage du cône d'entrée etc…(je parle des répliques, les originaux étaient beaucoup plus respectés chez moi).

Actuellement je n'ai gardé qu'un Ruger pour m'amuser, donc un autre monde, et je dois être un des rares à avoir tiré avec un Devisme en MLAIC, un révolver de tir en coffret, revendu à un collectionneur pour lui assurer le repos mais il était en aussi bon état que lorsque je l'avais trouvé. :roll:
 
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Rebus

Compagnon
ramses76 a dit:
Salut les poudreux (tireurs à la poudre noire)

L'acier C35 trempé résiste bien à la percussion du chien.

Si la cheminée est à la bonne longueur, le chien devrait frapper l'amorce sans toucher la cheminée.

J'en ai fabriqué aussi pour un Dragoon, car je n'en trouvais pas, j'ai utilisé du bronze (sans berylium) et elles résistent plutôt bien.
J'ai tâtonné un peu pour le perçage car à 0.6mm l'amorçage se faisait une fois sur deux.
A 0.7mm c'est correct, mais ça change beaucoup la hauteur de tir et il faut sérieusement revoir la charge de poudre.
Les cheminées du Dragoon (Uberti) sont percées à 1mm, ce qui est énorme.

Pas de rondelles cuivres pour moi, mais de la graisse graphitée sur le filetage.(Marque Molykote, merci Jipé)
 
J

Jipé 87

Modérateur
Bonjour,
ramses76 a dit:
non je n'ai jamais eu de site sur le rechargement, par contre j'ai pas mal posté sur la fabrication des cartouches papier et l'adaptation du refouloir aux balles longues sur le forum des fans de la poudre noire sous le pseudo de Benco. Certains sous-forums, dont ceux relatifs au chargement, sont réservés aux membres. Peut-être faudrait-il que je les republie ici.

Ramses/Benco, j'ai apprécié ton tuto sur les cartouches papier sur http://blackpowderonly.forumactif.org/forum , et pour ton bricolo pour mesurer le pas des rayures, je procédais déjà à peu près de la même manière que toi. :-D

Pour le montage des cheminées, j'utilise http://eshop.parduyns.be/graissage-lubrification/12648-molykote-1000.html depuis plusieurs années, et j'en suis très satisfait...
@+
 
Dernière édition par un modérateur:
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Okapi

Compagnon
Sur un révolver PN, hormis si l'arme a été complètement reprise au niveau de l'axe du chien et de son alésage, espérer avoir un contact uniquement sur l'amorce et ensuite garantir l'étanchéité devant les 5-600bars est une illusion, ce qui doit être contrôlé par contre c'est de n'avoir aucun retour de combustion, que les traces de l'amorce, parce que là il y a un problème si on voit des traces sur l'arrière du barillet.

J'ai déjà vu des armes se réarmer en tirant des balles ogivales notamment, en raison d'un ressort de chien trop faible, c'est aussi un point à voir sérieusement.

Préparer un révolver pour tirer de temps en temps est une chose, faire une arme précise qui va encaisser 2-3'000 tirs annuels en est une autre, il faut bien faire la différence dans ce que j'explique.

Sinon le diamètre de la lumière n'est pas tout, il faut aussi veiller à ce que la charge ne puisse pas arriver jusqu'à la base de la cheminée, ce qui va causer des longs feux, donc attention à ne pas employer de poudre trop fine, ou contenant de la poussière de charbon ou de graphite.

En fait un canal de cheminée est à soigner comme vous avez soigné le canal d'admission de votre mob quand vous l'avez bidouillée il y a quelques années. :smt003
 
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ramses76

Compagnon
Bonjour à tous,

Comme promis, voici ma méthode:

1) Dessin de la pièce qui n'est pas identique au modèle d'origine. Ils ne sont pas toujours aussi beaux, mes crobards, mais publication oblige :wink: . Note : les cotes ne sont en principe valables que pour le Colt 1861 Navy d'Uberti.
2) Fabrication du support d’usinage. Le taraud à usage unique est fait au tour à partir d’un barreau de C35. Il m'a bien fallu deux ou trois versions de cet outil, trempe comprise, pour ajuster le diamètre à fileter et paufiner l'outil (HSS).
3) Exécution des opérations à droite de l’épaulement sur le plan c.a.d réduction du barreau de C35 à 7,5mm de diamètre, trou de 0,7 mm sur 5 mm (heureusement que j'avais quelques forets en stock :mad:) , chariotage de la section à fileter, gorge de dégagement de l’outil à fileter, filetage (pénétration orthogonale par passes de 4/10 à 5/100, dépouille d’arête de 9.5 °, 80 tours/mn)
4) Tronçonnage de la pièce puis montage et exécution des opérations sur le support d'usinage, c.a.d, le trou de 1.9 mm , les cônes de 4 °et 8° , le cône inérieur de la cheminée à l’outil de forme.
5) Taille des méplats à la fraiseuse
6) Trempe à l’eau à 850 ° puis revenu < 450°

Désolé mais je n'ai pas de photos des opérations en 3) mais elles n'ont rien de particulier: chariotage, gorge et filetage puis perçage du trou de 0.7mm

Le crobard:
planCheminee.jpg

La fabrication du support d'usinage:
TaraudP.jpg

Opérations au tour terminées avant passage à la fraiseuse pour les deux méplats:
SupportusinageP.jpg

La section cônique à 4°:
section4degP.jpg

La section cônique à 8°:
sectio8degP.jpg

Le cône intérieur à l'outil de forme:
coneint%C3%A9rieurP.jpg
 
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Okapi

Compagnon
Le diamètre de 0,7 sur 5mm. me semble un peu juste, mais si cela fonctionne bien avec une vitesse régulière, pourquoi pas ?

Sinon tout me semble normal, la manière de procéder est légèrement différente quand on fait tous les diamètres et pas possibles, mais pour des pièces uniques le système du support fonctionne très bien.

Après tout cela, qu'est-ce qui vient dans la chambre, poids, granulométrie etc… stp ?
 
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Rebus

Compagnon
Okapi a dit:
Le diamètre de 0,7 sur 5mm. me semble un peu juste,

C'est bien 0.7mm j'étais arrivé à la même dimension, après avoir testé 0.5mm, 0,6 mm.

Le but étant d'avoir un amorçage fiable de la poudre tout en limitant au mieux le retour des gaz.

Il faut surtout s'assurer que l'axe de barillet vienne bien en butée au fond de son logement afin que ce ne soit pas l'enfoncement de la clavette qui détermine la position du canon.

Pour Ramses, je ne me suis pas trop attaché aux angles de 8° et 4°, j'ai ajusté au mieux la forme du cône pour que l'amorce tienne sans qu'il soit indispensable de la pincer.
Par contre j'ai soigné la hauteur afin que le chien ne vienne pas s'écraser sur la cheminée et la transforme rapidement en champignon.
Si cette hauteur est respectée la cheminée n'a pas besoin d'être en acier trempé.
Sauf peut être du coté chambre, mais là, un insert en carbure percé à 0.7mm sera bien mieux.

Après pour le reste, le 1861 comme tous les Colts à clavette, ne sera jamais une "bête à concours"
 
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Okapi

Compagnon
C'est surtout la longueur qui me posait question, ensuite il faut voir le nombre de séries tirées entre chaque nettoyage, avec 150-200 coups dans un entraînement par exemple, il faut être sur de ne pas voir le diamètre se réduire par encrassement, mais si on se limite à deux séries, il ne doit pas y avoir de problème d'après ton expérience.
 
J

Jipé 87

Modérateur
Bonjour,
Rebus a dit:
Il faut surtout s'assurer que l'axe de barillet vienne bien en butée au fond de son logement afin que ce ne soit pas l'enfoncement de la clavette qui détermine la position du canon.

Mais, quand l'axe est en butée au fond de son logement, que se passe-t’il au niveau de l’interface carcasse-canon (vous savez, là où se trouvent les deux petites goupilles…) ? J'ai fait cette vérification sur mon petit 1851 Navy Sheriff Pietta :
La vérification consiste, barillet enlevé, à enfiler le canon sur l’axe, et à le faire tourner, et…

03.jpg




...ça bute. A l’œil, l’interférence est d’environ 0,5 mm, mais il convient de la mesurer avec plus de précision.
Pour cela, j’ai posé sur l’extrémité de l’axe une rondelle normalisée de Ø4, d’épaisseur 0,8 mm, et là…

04.jpg



Le jeu mesuré avec des cales d’épaisseur est de 0,2 mm.
Pour qu’il y ait à la fois contact de l’extrémité de l’axe avec le fond de son logement, et contact au niveau de l’interface canon-carcasse, et cela sans déformation engendrant des contraintes mécaniques, il faut donc prévoir, en bout d’axe, une cale de 0,8 - 0,2 = 0,6 mm.
Il est à noter que, sans cette cale, et grâce aux jeux des pièces en cause et à l’élasticité des matériaux les constituant, quand on enfonçait la clavette, on avait quand même les deux contacts axe-fond de logement et canon-carcasse à l’interface, mais que le canon était dévié vers le haut.
J'ai donc découpé une rondelle dans de la tôle laiton de 0,6 mm, que j'ai collée à l'Araldite sur l'extrémité de l'axe :

06.jpg


Certains percent et taraudent l'axe pour mettre une vis de réglage, mais j'ai trouvé plus simple de coller une rondelle...
 
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Okapi

Compagnon
Je ne suis pas un spécialiste de l'usage des carcasses ouvertes, mon expérience se limite à des restaurations, mais qu'en est-il de l'interface canon-barillet dans ce réglage de butée ?

Sur les carcasses fermées, comme sur les révolvers modernes, pour régler ce fameux jeu on doit parfois soit toucher au canon suivant la gravité des projections latérales.
 
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ramses76

Compagnon
Pour répondre à Okapi sur ce qui vient après la cheminée dans mon Colt Navy..

Une balle longue de 130 grains cartouchée en papier à cigarette avec 15 grains de Suisse n°1 et une bourre en mousse de plastique souple qui ne sert qu'à rigidifier la cartouche en maintenant l'étui en tension.
La poudre est fine mais le fond de l'étui en papier fait qu'elle n'a aucune chance de se glisser dans la cheminée. je n'ai eu aucune ratée après une centaine de tirs pour le moment. J'ai abandonné la "nitration" du fond de l'étui qui n'en vaut plus la peine.
Avec une charge plus forte, les cheminées d'1 mm d'origine et un ressort un peu faiblard, j'ai moi aussi fait l'expérience du révolver devenu automatique :eek:

IMG_2864.jpg
 
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Okapi

Compagnon
Merci pour ces renseignements, c'est une charge quand même assez importante en N°1, en tous cas superbe cartouche, pour avoir fait pas mal de cartouches de Chassepot, j'admire la manière. :supz:
 
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Rebus

Compagnon
Okapi a dit:
Je ne suis pas un spécialiste de l'usage des carcasses ouvertes, mon expérience se limite à des restaurations, mais qu'en est-il de l'interface canon-barillet dans ce réglage de butée ?

Sur les carcasses fermées, comme sur les révolvers modernes, pour régler ce fameux jeu on doit parfois soit toucher au canon suivant la gravité des projections latérales.

Bonjour,

Moi non plus , je ne suis pas un spécialiste, juste un inconditionnel de ces carcasses ouvertes pour leur style unique, pas pour leur précision.

Sur un Remington, effectivement l'entrefer peut être réduit en vissant le canon d'un tour entier (il vaut mieux que le guidon reste en haut) et lui enlever un peu de métal sur l'arrière, pour avoir un jeu minimum.

Sur les Colts, on pourrait théoriquement rattraper un jeu excessif plus facilement, s'il n'y avait pas ces deux petits ergots enfoncés dans la carcasse.

Il faudrait parvenir à les extraire proprement, avant de pouvoir fraiser le plat qui vient en contact avec la carcasse et également le bout de l'axe du barillet.

Je n'ai jamais tenté l'opération et je me suis contenté d'un entrefer plus ou moins réduit.

Sur un Dragoon ou un Walker, au delà de 2 grammes de PNF1 ou de Suisse 2, les projections latérales sont de toutes façons très importantes.
 
R

ramses76

Compagnon
@ Rebus

il ne doit pas être difficile de les extraire car les miens tombent tous seuls et ma crainte au nettoyage est de ne pas les jeter avec l'eau du bain :)
Ne pas trop en faire avec le Colt: en hiver, avec mon Colt Navy 1861 à carcasse en acier et un entrefer trop étroit, mon barillet s'est bloqué quelques minutes à cause de la différence de dilatation thermique entre la carcasse et le barillet.
 
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Okapi

Compagnon
Normalement ces petites piges de centrage trempées doivent sortir facilement Rebus, il faut les saisir avec un petit étau à main, il n'y a pas de risque de les marquer, il est bien clair que nous ne parlons que de répliques, usiner un original relève du sacrilège, lorsque je tirais avec mon Rogers & Spencer, j'utilisais des rondelles en acier de calage placées derrière le barillet pour en pas avoir à toucher autre chose, un jeu de un dixième est parfait sur un original.

Lorsqu'on visse plus profondément un canon de réplique ou de moderne, il faut bien prendre ses mesures avant de descendre le canon, et laisser ensuite au moins un dixième de plus puis ensuite retirer très doucement la dernière partie, le must est de travailler avec une petite installation de rectification même à base de Dremel, pour avoir un très bel état de surface.

La surprise que j'ai déjà eue avec des répliques était la qualité de l'acier du canon, genre fromage de Hollande, si on fait de la compétition, s'acheter un bout de barreau rayé de qualité est un bon investissement.
Les canons faits par Ueli Eichelberger par exemple sont en ETG100 qui s'usine de manière superbe et qui avait largement fait ses preuves sur les armes du regretté Narcisse Teixido.

Encore un détail HS, pour polir le cône d'entrée du canon, une pièce en Linotype enduite de pâte à roder fine est parfaite, tout comme pour polir toutes les chambres après les avoir mises au même diamètre.
Une bête chignole à main employée pour tirer cet artifice suffit, pas besoin de matériel sophistiqué.
 
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ramses76

Compagnon
Rebus a écrit:
Sur un Remington, effectivement l'entrefer peut être réduit en vissant le canon d'un tour entier (il vaut mieux que le guidon reste en haut) et lui enlever un peu de métal sur l'arrière, pour avoir un jeu minimum

Merci Rebus de m'ouvrir les yeux :idea: Je viens de réaliser que je n'ai pas pensé une seconde à cette solution même si sa réalisation me semble nettement plus difficile que la réduction d'un filet (1 mm chez Pietta) du barillet par l'avant. Une méthode certes un peu destructrice mais qui a pour effet inattendu de couper le pont entre l'entrefer du canon et le trou d'axe du barillet et résoud d'un coup (d'un tour devrais-je dire) le problème très irritant du blocage du barillet par encrassement. Je me suis demandé si une partie des gaz que certains Remington envoient directement au visage du tireur ne passaient pas par l'axe du barillet, en plus des cheminées.
 
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