F
f6bqi
Compagnon
Bonjour Richelieu,
Du bon usage des morceaux de papier...
Cordialement
Du bon usage des morceaux de papier...
Cordialement
C
Charly 57
Compagnon
f6bqi a dit:
Bonsoir
Si tu veux le faire fonctionner, ce sera trop serré.
Rassure moi, tu ne vas le remplir d'huile ??? Rassure moi une seconde fois: tu ne vas pas faire d'obus REEL à l'échelle pour tirer ??? (J'ai vu ton obus + douille, mais je ne pense pas que tu y ai mis une amorce et de la poudre )
Si c'est pour le faire fonctionner à la main ( et il va falloir être délicat ) , moi je n'aurai pas mis de piston, ou alors un piston sans joint.
Enfin, c'est toi qui bosse, donc je n'ai rien à dire ....
E
epine43
Compagnon
t'aurait du en faire 2, un laiton.... brut, un "barbouillé ", comme dit l'autre .....bien peint il serra une hyper maquette.... 
F
f6bqi
Compagnon
Charly57,
Je vais essayer de répondre à vos questions:
NON le canon ne tirera pas. Les matériaux employés ne résisteraient pas aux contraintes.
L'obus est un assemblage de 4 éléments tenus par une tige filetée interne ==> ressemble à une cartouche mais inerte.
Mais par contre je vais essayer de faire la gravure sur le culot.
OUI je vais remplir d'huile le vérin et le tube oléopneumatique.
Je suis en train de faire les plans de la valve d'introduction d'huile. Le purgeur est déjà prêt.
Je ne suis pas sur de réussir mais je vais le tenter.
Actuellement toutes les commandes sont fonctionnelles.
Le seul problème c'est que mes doigts ne sont pas à l'échelle.
La manœuvre des volants et des verrous est particulièrement sportive.
Pour la mise en peinture je verrais lorsque l'avant train sera réalisé.
Je vais essayer de répondre à vos questions:
NON le canon ne tirera pas. Les matériaux employés ne résisteraient pas aux contraintes.
L'obus est un assemblage de 4 éléments tenus par une tige filetée interne ==> ressemble à une cartouche mais inerte.
Mais par contre je vais essayer de faire la gravure sur le culot.
OUI je vais remplir d'huile le vérin et le tube oléopneumatique.
Je suis en train de faire les plans de la valve d'introduction d'huile. Le purgeur est déjà prêt.
Je ne suis pas sur de réussir mais je vais le tenter.
Actuellement toutes les commandes sont fonctionnelles.
Le seul problème c'est que mes doigts ne sont pas à l'échelle.
La manœuvre des volants et des verrous est particulièrement sportive.
Pour la mise en peinture je verrais lorsque l'avant train sera réalisé.
B
Bucintoro
Nouveau
Cher Michel,
Comme d'habitude je suis avec interêt votre post (ici et au forum de la marine et modelisme d'arsenal )et mille félicitations pour votre magnifique travail.
Si vous voulez considérer mon humble opinion au sujet si peindre ou non peindre votre modèle , je pense que tout le travail si minitieux que vous avez fait va se perdre sous une couche de peinture qui ne fera pas valoir ce travail . On ne saura plus si le modèle a été fait avec le laiton , la tole d'acier et le bois , qui donnent une combinaison vraiment esthètique. Peut ètre du simple vernis pour éviter le ternissage des pièces ?
Enfin , c'est vous le maître et c'est vous qui decidez .
Encore une fois Bravo et mes respects pour un si beau modèle!
Comme d'habitude je suis avec interêt votre post (ici et au forum de la marine et modelisme d'arsenal )et mille félicitations pour votre magnifique travail.
Si vous voulez considérer mon humble opinion au sujet si peindre ou non peindre votre modèle , je pense que tout le travail si minitieux que vous avez fait va se perdre sous une couche de peinture qui ne fera pas valoir ce travail . On ne saura plus si le modèle a été fait avec le laiton , la tole d'acier et le bois , qui donnent une combinaison vraiment esthètique. Peut ètre du simple vernis pour éviter le ternissage des pièces ?
Enfin , c'est vous le maître et c'est vous qui decidez .
Encore une fois Bravo et mes respects pour un si beau modèle!
F
f6bqi
Compagnon
Merci Bucintoro pour ces idées, je vais creuser cela.
La suite de la réalisation de la glissière.
Si le plancher et les flancs sont des pièces relativement simples, la bataille commence pour l'assemblage des vérins.
Je doit faire correspondre 3 trous pour permettre à l'huile de circuler entre le vérin et le cylindre oléo-pneumatique au travers du plancher et de braser l'ensemble.
Pour ce faire, j'ai mis une cheville en bois qui me sert de référence de positionnement des tubes par rapport au plancher.
J'ai disposé sur chaque face, autour de la cheville un anneau de soudure à l'étain ainsi qu'aux extrémités du plancher sur les parties concaves.
En chauffant avec un chalumeau l'ensemble, les 3 éléments se sont solidarisés.
[div=none]
[/div]
Reste encore à réaliser quelques pièces:
-Le piston du vérin
Pour obtenir une parfaite concentricité avec l'axe j'ai opté pour la méthode suivante.
Est ce la bonne? je ne sais pas mais c'est celle qui m'a parue la plus logique.
Dressage des faces d'un rondin de laiton Ø5mm et mise à la cote finale puis perçage des centres.
Sur une face, perçage et taraudage à 1mm pour la tige du vérin.
Assemblage de la tige sur le piston
Montage en pince de la tige du piston (Ø1mm) au plus prêt de la pince.
à l’extrémité opposée maintien du piston avec la contre pointe.
Tournage du cylindre au Ø 3.6mm.
Pour la réalisation des 2 rainures circulaires des joints toriques je me suis fabriquer un outil porte grain.
Le grain est en réalité la queue affutée d'un foret correspondant a la section du tore.
Pour que le grain "morde" le laiton, il faut que celui-ci soit plus bas que la hauteur normale d'un outil.
La gorge générée est elliptique
[div=none]
[/div]
-La valve
Cette pièce à 2 rôles; fermer la partie arrière du tube oléo-pneumatique et assurer un débit différent entre le flux et le reflux de l'huile par la fermeture de canaux de liaison.
sur une extrémité sont percés 4 trous de 0.3mm ainsi qu'un taraudage central de 1mm servant de fixation au clapet.
Celui-ci est réalisé pour l'instant en cliquant d'acier de 0.02mm d'épaisseur et de Ø 5.75mm (à voir à l'usage).
Pour la réalisation de ces clapets, j'ai réalisé un montage pour pouvoir les tourner.
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[/div]
-L'indicateur de distance du but
Cet indicateur est composé de 3 éléments; un axe solidaire du flanc droit de la glissière sur lequel tourne le tambour gradué et un engrenage droit de 15 dents.
Si l'axe est simple à réaliser, il faut être extrêmement prudent sur le taraudage de 1mm dans de l'acier stub.
[div=none]
[/div]
-Le tambour gradué à la forme d'une assiette retournée et cache à l'intérieur un engrenage au module 0.3.
[div=none]
[/div]
Les engrenages au module 0.3 seront réalisés ultérieurement car je ne possède pas ce type de fraise pour le moment.
les blindages du tube oléo-peumatique sont de simples tôles de laiton en 6/10 venant s'encastrer dans une rainure du plancher.
Actuellement la fixation de ces élément s'effectue avec des vis TF à fente.
Si j'envisage de laisser le canon non peint, cela m'oblige à repenser à une autre méthode de fixation pour ne pas voir le trait des fentes.
[div=none]
[/div]
L'affut du canon commence à ressembler à quelque chose.
Nota: toutes les écrous zingué seront remplacés par la suite par des écrous laiton.
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Prochaine étape: la suite de la glissière.
La suite de la réalisation de la glissière.
Si le plancher et les flancs sont des pièces relativement simples, la bataille commence pour l'assemblage des vérins.
Je doit faire correspondre 3 trous pour permettre à l'huile de circuler entre le vérin et le cylindre oléo-pneumatique au travers du plancher et de braser l'ensemble.
Pour ce faire, j'ai mis une cheville en bois qui me sert de référence de positionnement des tubes par rapport au plancher.
J'ai disposé sur chaque face, autour de la cheville un anneau de soudure à l'étain ainsi qu'aux extrémités du plancher sur les parties concaves.
En chauffant avec un chalumeau l'ensemble, les 3 éléments se sont solidarisés.
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Reste encore à réaliser quelques pièces:
-Le piston du vérin
Pour obtenir une parfaite concentricité avec l'axe j'ai opté pour la méthode suivante.
Est ce la bonne? je ne sais pas mais c'est celle qui m'a parue la plus logique.
Dressage des faces d'un rondin de laiton Ø5mm et mise à la cote finale puis perçage des centres.
Sur une face, perçage et taraudage à 1mm pour la tige du vérin.
Assemblage de la tige sur le piston
Montage en pince de la tige du piston (Ø1mm) au plus prêt de la pince.
à l’extrémité opposée maintien du piston avec la contre pointe.
Tournage du cylindre au Ø 3.6mm.
Pour la réalisation des 2 rainures circulaires des joints toriques je me suis fabriquer un outil porte grain.
Le grain est en réalité la queue affutée d'un foret correspondant a la section du tore.
Pour que le grain "morde" le laiton, il faut que celui-ci soit plus bas que la hauteur normale d'un outil.
La gorge générée est elliptique
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-La valve
Cette pièce à 2 rôles; fermer la partie arrière du tube oléo-pneumatique et assurer un débit différent entre le flux et le reflux de l'huile par la fermeture de canaux de liaison.
sur une extrémité sont percés 4 trous de 0.3mm ainsi qu'un taraudage central de 1mm servant de fixation au clapet.
Celui-ci est réalisé pour l'instant en cliquant d'acier de 0.02mm d'épaisseur et de Ø 5.75mm (à voir à l'usage).
Pour la réalisation de ces clapets, j'ai réalisé un montage pour pouvoir les tourner.
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-L'indicateur de distance du but
Cet indicateur est composé de 3 éléments; un axe solidaire du flanc droit de la glissière sur lequel tourne le tambour gradué et un engrenage droit de 15 dents.
Si l'axe est simple à réaliser, il faut être extrêmement prudent sur le taraudage de 1mm dans de l'acier stub.
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-Le tambour gradué à la forme d'une assiette retournée et cache à l'intérieur un engrenage au module 0.3.
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Les engrenages au module 0.3 seront réalisés ultérieurement car je ne possède pas ce type de fraise pour le moment.
les blindages du tube oléo-peumatique sont de simples tôles de laiton en 6/10 venant s'encastrer dans une rainure du plancher.
Actuellement la fixation de ces élément s'effectue avec des vis TF à fente.
Si j'envisage de laisser le canon non peint, cela m'oblige à repenser à une autre méthode de fixation pour ne pas voir le trait des fentes.
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L'affut du canon commence à ressembler à quelque chose.
Nota: toutes les écrous zingué seront remplacés par la suite par des écrous laiton.
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Prochaine étape: la suite de la glissière.
Dernière édition:
E
epine43
Compagnon
plein les yeux....
G
Georges de Villette
Compagnon
Quel talent !!!!!!
Georges
Georges
E
epine43
Compagnon
ce qui est épatant , c'est le soin de la recherche, du travail, des procédés d'usinage, de l'investissement personnel, on est loin de "ça ira quand meme ",
rebravo
, c'est le soin de la recherche, du travail, des procédés d'usinage, de l'investissement personnel, on est loin de "ça ira quand meme ", rebravo
R
ricounet
Apprenti
Bonjour, c'est tout simplement épatent je suis emerveillé devant un tel chédeuvre, mon dieu quelle patience et quelle agilité pour réaliser cette belle piece encore bravo.
cdlt
je suis emerveillé devant un tel chédeuvre, mon dieu quelle patience et quelle agilité pour réaliser cette belle piece encore bravo.cdlt
P
petitnicolas
Ouvrier
Salut , etant passionné de la 1ere et 2nd Guerre mondial et tout particulierement des pieces d'armurerie qui les ont animés, je suis vraiment stupefait par la qualiter et la precisions de ta realisation.
Chapo l'artiste tu as de l'or dans les mains...
Chapo l'artiste tu as de l'or dans les mains...
R
ricounet
Apprenti
et si vous me permettez, dans la têtepetitnicolas a dit:
cdlt
P
petitnicolas
Ouvrier
Biensur ricounet
C
Charly 57
Compagnon
f6bqi a dit:
Voilà une décision judicieuse qui mettra en valeur le travail effectué
Bravo
F
f6bqi
Compagnon
Bonsoir,
Pour les vis TF existantes et visibles, je vais essayer de réaliser des vis identiques du point de vue du filetage et de la partie conique.
En ce qui concerne la tête je vais essayer de faire une amorce de rupture à 0.5mm du plan de la tête de sorte qu'au serrage (genre vis de sécurité), il reste une face pleine qu'il restera à polir.
Cette action étant irréversible, je vais attendre la fin du chantier pour les réaliser.
Pour d'autres vis, je me suis arrangé pour que l'on ne voit que le bout fileté de la vis.
Pour les vis TF existantes et visibles, je vais essayer de réaliser des vis identiques du point de vue du filetage et de la partie conique.
En ce qui concerne la tête je vais essayer de faire une amorce de rupture à 0.5mm du plan de la tête de sorte qu'au serrage (genre vis de sécurité), il reste une face pleine qu'il restera à polir.
Cette action étant irréversible, je vais attendre la fin du chantier pour les réaliser.
Pour d'autres vis, je me suis arrangé pour que l'on ne voit que le bout fileté de la vis.
C
Chevreuil
Compagnon
Bonsoir.
Ne pourrais-tu étamer une tige sur la tète de vis,serrer et dessouder ensuite .?
Cordialement.
Alain
Ne pourrais-tu étamer une tige sur la tète de vis,serrer et dessouder ensuite .?
Cordialement.
Alain
F
f6bqi
Compagnon
Merci Alain,
c'est aussi une solution
Cordialement
c'est aussi une solution
Cordialement
F
f6bqi
Compagnon
Cet ensemble m'a donné pas mal de fil à retordre pour le finaliser.
En effet, si les pièces prises individuellement sont relativement simples, l'ensemble assemblé devient une histoire à s'arracher les cheveux.
- il faut que:
- les galets du chariot roulent sur la partie basse des chemins de la glissière,
- les patins des entretoises frottent parfaitement sur les queues d'aronde des flancs,
- l'axe fictif de la jaquette du tube à feu soit parfaitement aligné avec l'échancrure des entretoises du chariot,
- les galets de la frette de bouche doivent être alignés en hauteur et rouler sur la partie haute des chemins de la glissière
lorsque le recul du canon est à son maximum,
- le patin de frein fasse son effet sur le plan incliné.
J'ai donc réalisé les pièces suivantes pour finir le chariot de glissière.
Le patin de frein et sa vis
La frette de bouche
Cette pièce est la signature du canon de 75. Elle lui donne cet aspect si particulier qu'il est reconnaissable entre mille.
C'est un assemblage mécano soudé
Sur l'image, les galets sont maintenus temporairement avec du frein filet pour le marquage de l'axe en vertical.
La jaquette
C'est cette pièce qui solidarisera le tube à feu sur le chariot.
Le tube à feu provisoire
Cette pièce, réalisée en PVC permet de vérifier le montage de l'ensemble
Fraisage des entretoises du chariot
Pour ce faire, j'ai positionné le chariot sans les galets sur la table de la fraiseuse puis passage au réglage de l'alignement dans l'axe des X.
Ensuite fraisage avec une fraise hémisphérique par passes de 1/10 de mm pour arrivé à la cote finale.
Présentation de l'ensemble
La prochaine étape consistera à terminer la frette de bouche et envisager une méthode pour le perçage long ~260mm de tube à feu.
En effet, si les pièces prises individuellement sont relativement simples, l'ensemble assemblé devient une histoire à s'arracher les cheveux.
- il faut que:
- les galets du chariot roulent sur la partie basse des chemins de la glissière,
- les patins des entretoises frottent parfaitement sur les queues d'aronde des flancs,
- l'axe fictif de la jaquette du tube à feu soit parfaitement aligné avec l'échancrure des entretoises du chariot,
- les galets de la frette de bouche doivent être alignés en hauteur et rouler sur la partie haute des chemins de la glissière
lorsque le recul du canon est à son maximum,
- le patin de frein fasse son effet sur le plan incliné.
J'ai donc réalisé les pièces suivantes pour finir le chariot de glissière.
Le patin de frein et sa vis
La frette de bouche
Cette pièce est la signature du canon de 75. Elle lui donne cet aspect si particulier qu'il est reconnaissable entre mille.
C'est un assemblage mécano soudé
Sur l'image, les galets sont maintenus temporairement avec du frein filet pour le marquage de l'axe en vertical.
La jaquette
C'est cette pièce qui solidarisera le tube à feu sur le chariot.
Le tube à feu provisoire
Cette pièce, réalisée en PVC permet de vérifier le montage de l'ensemble
Fraisage des entretoises du chariot
Pour ce faire, j'ai positionné le chariot sans les galets sur la table de la fraiseuse puis passage au réglage de l'alignement dans l'axe des X.
Ensuite fraisage avec une fraise hémisphérique par passes de 1/10 de mm pour arrivé à la cote finale.
Présentation de l'ensemble
La prochaine étape consistera à terminer la frette de bouche et envisager une méthode pour le perçage long ~260mm de tube à feu.
G
Georges de Villette
Compagnon
Impressionnant !!!!!!!!!!!!!!
Quel talent !!!
Georges
Quel talent !!!
Georges
F
f6bqi
Compagnon
La suite:
Le tube à feu est une pièce particulièrement longue et vouloir forer un trou droit de 7.5mm sur une longueur de 256mm est utopique sans l'outillage spécifique.
Donc je me suis résolu a le réaliser en 2 éléments. Ces pièces seront assemblées par un pas fin.
La première opération consiste à mettre à longueur les 2 éléments.Puis on passe au centrage et perçage au diamètre de 6mm.
L'acier, du S300Pb est agréable à travailler. Le débourrage est systématique tous les 2mm et j'en profite pour injecter de l'huile de coupe et on continue sur 80mm.
La pièce est retournée et on recommence la même opération sur le reste de la longueur de trou.
Ensuite,réalisation de l'ébauche du filetage, la gorge de fond de filet puis filetage au Ø11mm au pas de 0.75 sur 7mm.
Ce choix de pas de filetage n'a aucune justification si ce n'est que c'est un pas disponible facilement sur mon tour.
Pour le second morceau du tube à feu, le même mode opératoire est utilisé. Malheureusement je n'ai pas d'outil suffisamment petit pour faire la gorge.
Cette fois ci, le filetage est intérieur et il faut calculer le moment de l’arrêt du tour pour ne pas casser la plaquette qui est toute petite.
Les 2 tubes sont assemblés puis perçage au Ø7mm sur la totalité du tube avec un foret long.
Ne disposant pas d'un foret de 7.5mm je vais être obligé de passer par la case alésage pour arriver au Ø7.5mm.
Dans tous les cas, même si le diamètre n'est pas parfait cela n'a aucune importance car ce tube ne tirera jamais.
La suite consiste à réaliser le chariotage du tube.
L'opération s’effectue en entre pointes avec la lunette à suivre.
Les passes sont de 2/10 max pour ne pas flamber le tube.
La partie conique du tube demande un angle de 0.5° et j'ai du ruser sur la position de la tourelle pour obtenir le résultat escompté.
L'étape suivante à consister à réaliser les 24 rayures du tube sur une profondeur de 0.25mm.
En réalité, elles sont longues d'une dizaine de mm (juste pour le fun).
La réalisation de l'outil à mortaiser (grain de 0.5mm de large) est un challenge pour mes yeux.
Étant en attente d'un alésoir de 7.5mm, je suis reparti sur l'étude et la réalisation des plans de la culasse.
Ensemble complexe ou j'ai bataillé pas mal avant d'en comprendre le fonctionnement.
La réalisation des pièces minuscules pose quelques problème et il faut trouver des solutions pour conserver au maximum les fonctions.
Une idée provisoire de la pièce
L'ensemble pourra être monté et ajusté quand toutes les éléments seront réalisés.
D'abord,les éléments simples:
Le piton:
c'est le lien entre le marteau et la cordelette du tire feu.
Il est réalisé à partir d'un petit morceau de tôle de 10/10 en laiton.
Le marteau:
c'est la pièce qui permet via le percuteur d'effectuer la mise à feu.
La force du marteau est géré par un ressort qui tire une crémaillère sur laquelle l'axe du marteau s’engrène.
La poignée de culasse:
Cet ensemble est constitué de 5 éléments qui s'ajustent à l'intérieur de la poignée pour assurer le verrouillage
de la culasse au moment du tir.
Le bec de masselotte pousse un linguet qui déverrouille le pêne de blocage de la rotation de la culasse.
Prochaine étape: la suite des éléments de la culasse
(correction d'un lien image)
Le tube à feu est une pièce particulièrement longue et vouloir forer un trou droit de 7.5mm sur une longueur de 256mm est utopique sans l'outillage spécifique.
Donc je me suis résolu a le réaliser en 2 éléments. Ces pièces seront assemblées par un pas fin.
La première opération consiste à mettre à longueur les 2 éléments.Puis on passe au centrage et perçage au diamètre de 6mm.
L'acier, du S300Pb est agréable à travailler. Le débourrage est systématique tous les 2mm et j'en profite pour injecter de l'huile de coupe et on continue sur 80mm.
La pièce est retournée et on recommence la même opération sur le reste de la longueur de trou.
Ensuite,réalisation de l'ébauche du filetage, la gorge de fond de filet puis filetage au Ø11mm au pas de 0.75 sur 7mm.
Ce choix de pas de filetage n'a aucune justification si ce n'est que c'est un pas disponible facilement sur mon tour.
Pour le second morceau du tube à feu, le même mode opératoire est utilisé. Malheureusement je n'ai pas d'outil suffisamment petit pour faire la gorge.
Cette fois ci, le filetage est intérieur et il faut calculer le moment de l’arrêt du tour pour ne pas casser la plaquette qui est toute petite.
Les 2 tubes sont assemblés puis perçage au Ø7mm sur la totalité du tube avec un foret long.
Ne disposant pas d'un foret de 7.5mm je vais être obligé de passer par la case alésage pour arriver au Ø7.5mm.
Dans tous les cas, même si le diamètre n'est pas parfait cela n'a aucune importance car ce tube ne tirera jamais.
La suite consiste à réaliser le chariotage du tube.
L'opération s’effectue en entre pointes avec la lunette à suivre.
Les passes sont de 2/10 max pour ne pas flamber le tube.
La partie conique du tube demande un angle de 0.5° et j'ai du ruser sur la position de la tourelle pour obtenir le résultat escompté.
L'étape suivante à consister à réaliser les 24 rayures du tube sur une profondeur de 0.25mm.
En réalité, elles sont longues d'une dizaine de mm (juste pour le fun).
La réalisation de l'outil à mortaiser (grain de 0.5mm de large) est un challenge pour mes yeux.
Étant en attente d'un alésoir de 7.5mm, je suis reparti sur l'étude et la réalisation des plans de la culasse.
Ensemble complexe ou j'ai bataillé pas mal avant d'en comprendre le fonctionnement.
La réalisation des pièces minuscules pose quelques problème et il faut trouver des solutions pour conserver au maximum les fonctions.
Une idée provisoire de la pièce
L'ensemble pourra être monté et ajusté quand toutes les éléments seront réalisés.
D'abord,les éléments simples:
Le piton:
c'est le lien entre le marteau et la cordelette du tire feu.
Il est réalisé à partir d'un petit morceau de tôle de 10/10 en laiton.
Le marteau:
c'est la pièce qui permet via le percuteur d'effectuer la mise à feu.
La force du marteau est géré par un ressort qui tire une crémaillère sur laquelle l'axe du marteau s’engrène.
La poignée de culasse:
Cet ensemble est constitué de 5 éléments qui s'ajustent à l'intérieur de la poignée pour assurer le verrouillage
de la culasse au moment du tir.
Le bec de masselotte pousse un linguet qui déverrouille le pêne de blocage de la rotation de la culasse.
Prochaine étape: la suite des éléments de la culasse
(correction d'un lien image)
S
Steamystef
Apprenti
Je suis pas fan des armes à feu, mais là...
La mécanique est vraiment belle et complexe à souhait.
Chapeau bas...
Stef
La mécanique est vraiment belle et complexe à souhait.
Chapeau bas...
Stef
G
Georges de Villette
Compagnon
Michel , le fait de mettre une pièce de monnaie , fait toucher encore plus du doigt ton travail !!!
C'est magnifique !!!
Georges
C'est magnifique !!!
Georges
I
IRIDIUM
Ouvrier
Bonjour.
Au sujet du perçage Ø7.5, quelle longueur fait ton canon ? Tu dois pouvoir percer en deux fois par retournement de la pièce, en utilisant un forêt standard. Un long forêt risque de dévier beaucoup au débouché. Si tu perces depuis les deux bouts, le résultat n'en sera que mieux au niveau de l'aspect, même si les perçages ne se recouvrent pas tip top au point de concordance.
Si cela peut de dépanner, j'ai un foret titex A1611 Ø7.5. Longueur totale 220mm, goujures 150 mm, quasi neuf. Je peux te le prêter.
A+
Au sujet du perçage Ø7.5, quelle longueur fait ton canon ? Tu dois pouvoir percer en deux fois par retournement de la pièce, en utilisant un forêt standard. Un long forêt risque de dévier beaucoup au débouché. Si tu perces depuis les deux bouts, le résultat n'en sera que mieux au niveau de l'aspect, même si les perçages ne se recouvrent pas tip top au point de concordance.
Si cela peut de dépanner, j'ai un foret titex A1611 Ø7.5. Longueur totale 220mm, goujures 150 mm, quasi neuf. Je peux te le prêter.
A+
F
f6bqi
Compagnon
Bonsoir et merci pour les encouragements.
IRIDIUM, je te remercie pour ta proposition concernant le foret de 7.5mm.
Entre temps, j'ai reçu l'alésoir réglable qui va bien et me suis dépêché de finir le tube à feu.
Pour info, la longueur totale du tube est de 256mm.
Encore merci pour la proposition
IRIDIUM, je te remercie pour ta proposition concernant le foret de 7.5mm.
Entre temps, j'ai reçu l'alésoir réglable qui va bien et me suis dépêché de finir le tube à feu.
Pour info, la longueur totale du tube est de 256mm.
Encore merci pour la proposition
F
f6bqi
Compagnon
Pour continuer dans le très petit, voici quelques éléments de terminés:
Le linguet et son ressort.
C'est ce linguet qui est commandé par le poussoir de masselotte. Il déverrouille la rotation de la culasse (même principe que le pêne d'une serrure).
Le ressort, réalisé à partir d'un morceau de lame de scie bocfil, maintient la fermeture du verrou.
La pièce de sureté.
Cette pièce prend 2 positions par rotation et dans l'une, elle bloque le marteau pour l’empêcher de frapper accidentellement le percuteur.
Normalement c'est un filetage qui assure la rotation mais à l'échelle 1/10, le filetage est illusoire.
Pour contourner le problème, j'ai réaliser une saignée sur la partie cachée de cette pièce et c'est une goupille qui assurera la fonction.
Sur la photo, la pièce viens juste d’être brasée et la partie arrière du tube n'est pas encore arasée.
Le bonhomme de sureté.
Il se compose d'un axe, d'un bouton moletée et d'un ressort.
En tirant sur le bouton moleté (Bonhomme), on peut effectuer la rotation de la pièce de sureté.
Un trou de positionnement situé sur le bras de culasse empêche tout déplacement involontaire.
Pour le ressort, rien à dire si ce n'est que trouver 50mm de corde à piano en 15/100 c'est sportif.
Position de sécurité
Pret au tir
La tige d'appui
cette pièce permet au marteau via un ressort et une crémaillère d'avoir toujours la même force pour percuter la cartouche.
Si la crémaillère au module 0.2 ne pose pas de problème pour la réaliser, il n'en n'est pas la même chose pour l’engrenage solidaire du marteau.
Impossible de trouver une fraise au module 0.2. Donc en désespoir de cause, j'ai entrepris la réalisation d'une fraise.
A partie d'un morceau de stub Ø10 réalisation de rainures triangulaires au pas de 0.628mm avec un outil carbure taillé maison (ancien foret pour CI).
Sur mon petit diviseur Emco, taille des 6 faces de coupe puis taille du dé-talonnage à 15°.
Le choix de 6 coupes est lié au diviseur (48/8 trous = 60° et 48/2 trous =15°)
Reste à réaliser le traitement thermique et la, c'est une autre histoire car pour l'instant je n'ai pas trouver de solution qui me convienne et les sociétés contactées ne font pas dans l'unitaire.
Le bras de culasse.
Le bras de culasse supporte tous les éléments liés à l'action du tir.
L'original est une pièce de fonderie et pour le modèle réduit, j'ai choisi de le tailler dans la masse.
Le premier essai c'est traduit par un échec et une fraise neuve hs (pièce mal serrée dans l'étau).
Donc on recommence et on fait attention. Le nombre d'opération est impressionnant pour une si petite pièce.
La bord droit du bras sera ajusté ultérieurement (positionnement d'un angle lorsque le bras touche le levier de l'extracteur de la cartouche).
Pour la soif, une petite poire en buis
Une idée du montage provisoire du bras de culasse
Vue de l'avant
vue arrière
Prochaine étape: la suite de la culasse
Le linguet et son ressort.
C'est ce linguet qui est commandé par le poussoir de masselotte. Il déverrouille la rotation de la culasse (même principe que le pêne d'une serrure).
Le ressort, réalisé à partir d'un morceau de lame de scie bocfil, maintient la fermeture du verrou.
La pièce de sureté.
Cette pièce prend 2 positions par rotation et dans l'une, elle bloque le marteau pour l’empêcher de frapper accidentellement le percuteur.
Normalement c'est un filetage qui assure la rotation mais à l'échelle 1/10, le filetage est illusoire.
Pour contourner le problème, j'ai réaliser une saignée sur la partie cachée de cette pièce et c'est une goupille qui assurera la fonction.
Sur la photo, la pièce viens juste d’être brasée et la partie arrière du tube n'est pas encore arasée.
Le bonhomme de sureté.
Il se compose d'un axe, d'un bouton moletée et d'un ressort.
En tirant sur le bouton moleté (Bonhomme), on peut effectuer la rotation de la pièce de sureté.
Un trou de positionnement situé sur le bras de culasse empêche tout déplacement involontaire.
Pour le ressort, rien à dire si ce n'est que trouver 50mm de corde à piano en 15/100 c'est sportif.
Position de sécurité
Pret au tir
La tige d'appui
cette pièce permet au marteau via un ressort et une crémaillère d'avoir toujours la même force pour percuter la cartouche.
Si la crémaillère au module 0.2 ne pose pas de problème pour la réaliser, il n'en n'est pas la même chose pour l’engrenage solidaire du marteau.
Impossible de trouver une fraise au module 0.2. Donc en désespoir de cause, j'ai entrepris la réalisation d'une fraise.
A partie d'un morceau de stub Ø10 réalisation de rainures triangulaires au pas de 0.628mm avec un outil carbure taillé maison (ancien foret pour CI).
Sur mon petit diviseur Emco, taille des 6 faces de coupe puis taille du dé-talonnage à 15°.
Le choix de 6 coupes est lié au diviseur (48/8 trous = 60° et 48/2 trous =15°)
Reste à réaliser le traitement thermique et la, c'est une autre histoire car pour l'instant je n'ai pas trouver de solution qui me convienne et les sociétés contactées ne font pas dans l'unitaire.
Le bras de culasse.
Le bras de culasse supporte tous les éléments liés à l'action du tir.
L'original est une pièce de fonderie et pour le modèle réduit, j'ai choisi de le tailler dans la masse.
Le premier essai c'est traduit par un échec et une fraise neuve hs (pièce mal serrée dans l'étau).
Donc on recommence et on fait attention. Le nombre d'opération est impressionnant pour une si petite pièce.
La bord droit du bras sera ajusté ultérieurement (positionnement d'un angle lorsque le bras touche le levier de l'extracteur de la cartouche).
Pour la soif, une petite poire en buis
Une idée du montage provisoire du bras de culasse
Vue de l'avant
vue arrière
Prochaine étape: la suite de la culasse
A
alainbiggun
Compagnon
Je viens de lire les pages de cette réalisation..
je ne pense pas avoir déjà vu d'oeuvre aussi détaillée..
c'est magnifique!!
je ne pense pas avoir déjà vu d'oeuvre aussi détaillée..
c'est magnifique!!
D
didou
Compagnon
C'est magnifique tout ça bravo
On a du mal a s'imaginer qu'il y a autant de pièces dans l'original
Pour ce qui est du gear-hob 5 étages suffisent je pense, je compte en réaliser un en me faisant des fraises dIsque taillées dans des lames de scie alternatives cassées, j'avais essayé d'en faire un pour module de 0.5 avec trempe maison mais les dents ont cassées a la première passe sur du laiton. Pour un module de 0.2 ca risque d'etre difficile d'etre assez résiliant et dur en surface
On a du mal a s'imaginer qu'il y a autant de pièces dans l'original
Pour ce qui est du gear-hob 5 étages suffisent je pense, je compte en réaliser un en me faisant des fraises dIsque taillées dans des lames de scie alternatives cassées, j'avais essayé d'en faire un pour module de 0.5 avec trempe maison mais les dents ont cassées a la première passe sur du laiton. Pour un module de 0.2 ca risque d'etre difficile d'etre assez résiliant et dur en surface
F
f6bqi
Compagnon
Bonsoir didou,
Effectivement, n'ayant jamais réalisé ce type d'outil, j'ai voulu jouer la sécurité en réalisant plus de dents qu'il n'en faut.
Si par malheur j'en casse une ou des, je pourrai continuer avec le reste.
Je souhaite trouver un pro qui effectuera l'opération de trempe et de recuit sinon je vais me rabattre sur le chalumeau mais il faut que je j’approvisionne du clinquant inox pour protéger la pièce pendant la chauffe.
La réalisation de ce canon c'est une passion. C'est comme d'autres qui construisent des moteurs flat de 2CV
Effectivement, n'ayant jamais réalisé ce type d'outil, j'ai voulu jouer la sécurité en réalisant plus de dents qu'il n'en faut.
Si par malheur j'en casse une ou des, je pourrai continuer avec le reste.
Je souhaite trouver un pro qui effectuera l'opération de trempe et de recuit sinon je vais me rabattre sur le chalumeau mais il faut que je j’approvisionne du clinquant inox pour protéger la pièce pendant la chauffe.
La réalisation de ce canon c'est une passion. C'est comme d'autres qui construisent des moteurs flat de 2CV
D
didou
Compagnon
Du moment que l'on s'éclate c'est le principal
Pour faire ton gear-hob, tu pourais enpiller 4 ou 5 fraises disques faites dans des lames de scie a main de bonne qualité genre "ultra-reccord" ça doit faire dans les 0.5 d'épaisseur et caler entre pour le pas, comme ça pas de soucis de traitement à faire, tu peux tailler les dents avec un disque à découper sur une dremel
As-tu déjà réalisé des canons fonctionnels avec charge ?
Pour faire ton gear-hob, tu pourais enpiller 4 ou 5 fraises disques faites dans des lames de scie a main de bonne qualité genre "ultra-reccord" ça doit faire dans les 0.5 d'épaisseur et caler entre pour le pas, comme ça pas de soucis de traitement à faire, tu peux tailler les dents avec un disque à découper sur une dremel
As-tu déjà réalisé des canons fonctionnels avec charge ?
F
f6bqi
Compagnon
Didou,
Votre idée est bonne et à creuser. Je vais réfléchir à la réalisation.
Concernant un canon fonctionnel, la réponse est non. Trop dangereux les matériaux ne résisteraient pas aux contraintes.
Votre idée est bonne et à creuser. Je vais réfléchir à la réalisation.
Concernant un canon fonctionnel, la réponse est non. Trop dangereux les matériaux ne résisteraient pas aux contraintes.
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