G
gégé62
Compagnon
Bonjour,
Je n'interviens guère dans tout ce qui concerne les "questions informatiques", mais j'essaie de suivre et reste intéressé.
En ce qui concerne
je suis toujours perturbé par la question (au niveau philosophique en tous cas) de l'homogénéité de température dans un gaz.
On sait que la température est l'expression de la vitesse des molécules, la pression étant l'effet des chocs de ces particules sur la paroi.
La température peut s'homogénéiser soit par action directe (chocs) des particules les unes contre les autres, soit par le biais des chocs sur les parois. J'ai lu récemment que les chocs entre particules sont statistiquement (et relativement) peu nombreux, ce qui parait logique dans la mesure où une paroi est quelque chose de "plein" tandis que le gaz est surtout composé de vide.....autant le choc contre une paroi est inéluctable après un certain trajet, autant la rencontre entre deux particules a une chance minime de se produire.
De cela j'ai tendance à conclure que la température d'un gaz s'homogénéise surtout en passant par le contact aux parois. Maintenant voyons ce qui se passe au début du remplissage: on a un volume qui augmente en partant de presque rien et qui a au départ la forme d'un disque mince. Je pense que c'est peu compatible avec l'établissement d'un écoulement en tranches, cela doit être à ce moment là assez cahotique. Ensuite si le flux entrant est axé dans le milieu du cylindre, le gaz plus chaud resterait dans le milieu, proche de l'axe. Cela ralentirait le refroidissement, mais c'est peut-être un avantage de ne pas le refroidir trop vite, le meilleur refroidissement étant celui qui se produit plus tard.
En pratique il faut compter avec l'inertie thermique du métal. Peut-être que dans l'avenir des mesures de températures dans le métal près de la paroi, à différents endroits, permettraient de voir s'il peut s'établir un gradient de température selon la longueur.
En attendant comme tu le dis SULREN, je suis bien d'accord d'en rester aux températures homogènes et moyennes, sachant qu'une imprécision peut être "noyée" dans l'incertitude qui frappe de toutes façons le coefficient "h". Car en fait, tout est là, on ne fait pas d'erreur sur la pression en ignorant les différences de températures au sein du gaz, on ne fait qu'une erreur (sans doute assez faible), sur la chaleur échangée avec la paroi.
Pour l'instant j'ai considéré la température du métal comme homogène, en une ou en deux zones.
Je n'interviens guère dans tout ce qui concerne les "questions informatiques", mais j'essaie de suivre et reste intéressé.
En ce qui concerne
Pour en revenir à la répartition de la température le long du métal du cylindre
je suis toujours perturbé par la question (au niveau philosophique en tous cas) de l'homogénéité de température dans un gaz.
On sait que la température est l'expression de la vitesse des molécules, la pression étant l'effet des chocs de ces particules sur la paroi.
La température peut s'homogénéiser soit par action directe (chocs) des particules les unes contre les autres, soit par le biais des chocs sur les parois. J'ai lu récemment que les chocs entre particules sont statistiquement (et relativement) peu nombreux, ce qui parait logique dans la mesure où une paroi est quelque chose de "plein" tandis que le gaz est surtout composé de vide.....autant le choc contre une paroi est inéluctable après un certain trajet, autant la rencontre entre deux particules a une chance minime de se produire.
De cela j'ai tendance à conclure que la température d'un gaz s'homogénéise surtout en passant par le contact aux parois. Maintenant voyons ce qui se passe au début du remplissage: on a un volume qui augmente en partant de presque rien et qui a au départ la forme d'un disque mince. Je pense que c'est peu compatible avec l'établissement d'un écoulement en tranches, cela doit être à ce moment là assez cahotique. Ensuite si le flux entrant est axé dans le milieu du cylindre, le gaz plus chaud resterait dans le milieu, proche de l'axe. Cela ralentirait le refroidissement, mais c'est peut-être un avantage de ne pas le refroidir trop vite, le meilleur refroidissement étant celui qui se produit plus tard.
En pratique il faut compter avec l'inertie thermique du métal. Peut-être que dans l'avenir des mesures de températures dans le métal près de la paroi, à différents endroits, permettraient de voir s'il peut s'établir un gradient de température selon la longueur.
En attendant comme tu le dis SULREN, je suis bien d'accord d'en rester aux températures homogènes et moyennes, sachant qu'une imprécision peut être "noyée" dans l'incertitude qui frappe de toutes façons le coefficient "h". Car en fait, tout est là, on ne fait pas d'erreur sur la pression en ignorant les différences de températures au sein du gaz, on ne fait qu'une erreur (sans doute assez faible), sur la chaleur échangée avec la paroi.
Pour l'instant j'ai considéré la température du métal comme homogène, en une ou en deux zones.