S
SULREN
Compagnon
Bonjour,
Juste pour donner des nouvelles de la binoculaire que m’a vendue Themathieu sans me cacher que son « pronostic vital était engagé ». Je l’ai prise en connaissant le risque qu’elle finisse à la ferraille dès le premier examen.
La prochaine fois que je t’achèterai quelque chose j’éviterai de te demander de me faire un emballage blindé,.....car celui que j’ai reçu était bien blindé ! Chapeau !
Chaque bloc de la bête emmailloté dans de nombreuses couches de film plastiques et tous les blocs noyés dans de la mousse de polyurhétane qui remplissait tout le carton. Les postiers auraient pu jouer au foot avec, sans problème. J’ai mis une bonne heure à dégager les blocs de leur surmoulage, au couteau à désosser, celui que j’utilise pour les cuissots de chevreuils et les épaules de sangliers que les chasseurs me donnent en remerciement de pouvoir chasser dans mes bois.
Je n’ai pu m’occuper de la bino B&L que cet après midi et la démonter sans problèmes :
Défauts constatés mais que tu ne pouvais pas voir :
- Les 4 vis qui serrent les capots l'un contre l'autre sont du 32 TPI 5/32’’ (soit 3,3mm). L’une d’elle avait été remplacée par du 3,5 métrique. Je ne l’ai pas remontée. Je verrai s’il est préférable de tenter de repasser un taraud 32 TPI ou de rester en métrique mais en taraudant proprement.
- La lentille basse d’un des deux oculaires à ses bords bien ébréchés. Je ne comprends pas comment cela a pu se produire. Mais seuls les rayons passant en périphérie sont affectés.
- Les deux blocs optiques s’écartent pour s’adapter à l’entraxe des pupilles de l’observateur de façon coordonnées, grâce à un ergot monté sur l’un des blocs qui s’engaege dans une fente de l’autre bloc. L’ergot est cassé (on le voit sur la photo). Il faut donc manœuvrer séparément des deux blocs (c’est souvent le cas sur bon nombre de binos bas de gamme). Je réparerai cela un jour en recollant les deux pièces à l’araldite puis en y perçant deux trous où prendront place des inserts de consolidation, aussi collées à l’araldite.
Les optiques étaient sales comme tu l’avais dit, surtout les faces dirigées vers le haut,... normal. J’ai tout nettoyé avec des produits fait pour cela par Hama (pinceau, papier spécial, solvant). Les surfaces ne sont pas abîmées et les traitements anti-reflets sont toujours là.
J’ai aussi bien suivi toutes les recommandations données par Stanloc. Merci.
Après remontage j’ai comparé cette bino B&L aux deux que j’avais déjà :
- Une « no name » à grossissement fixe de 20, achetée neuve il y a quelques années à la Maison de l’Astronomie.
- Une Olympus achetée d’occase (mais assez cher) avec oculaires x10 et zoom de 1 à 4 commandé par une bague de grand diamètre bien graduée. Donc grossissement allant de 10 à 40.
J’ai posé une pièce de 10 centimes sur chacune et j’ai éclairé avec la même petite lampe de poche, pour avoir la même base de luminosité.
Grossissement : par comparaison avec l’Olympus la B&L va de 5 (ou 8) à 25.
Luminosité : à grossissement 20 sur les 3. Je n’ai pas trouvé de différence. La « no name » devrait être meilleure parce que neuve et sans zoom, mais elle perd cet avantage à cause de son ouverture d’objectif bien plus faible que les deux autres.
Netteté à grossissement 20 : la B&L est un peu moins bonne sur une des voies à cause de l’oculaire abîmé. Mais c’est à peine notable. Je vais quand même voir s’il est possible d’en trouver un pour remplacement.
Confort de positionnement des yeux : la « no name a le meilleur confort, peut-être parce qu’elle est équipée d’œilletons sur lesquels il suffit de poser ses arcades sourcilières pour être dans l’axe. L’Olympus n’en a pas (perdus ?) mais elle est assez tolérante par rapport au placement des yeux. Sur la B&L il faut se concentrer pour placer ses yeux et avoir la vision binoculaire correcte. Je vais chercher à comprendre pourquoi (réglage des miroirs? Problème d'oculaires?).
Remarque : l’Olympus a un zoom à un seul groupe mobile. La B&L a deux groupes mobiles aux déplacements complexes mais commandés par une mécanique sérieuse.
Conclusions :
- La B&L est tout à fait utilisable et offre peut-être un potentiel d’amélioration.
- Si un jour tu as une Wild Leica à vendre je suis preneur (c’est la Rolls des binos, bien au-dessus ce celles citées ici).
Cordialement.
Juste pour donner des nouvelles de la binoculaire que m’a vendue Themathieu sans me cacher que son « pronostic vital était engagé ». Je l’ai prise en connaissant le risque qu’elle finisse à la ferraille dès le premier examen.
La prochaine fois que je t’achèterai quelque chose j’éviterai de te demander de me faire un emballage blindé,.....car celui que j’ai reçu était bien blindé ! Chapeau !
Chaque bloc de la bête emmailloté dans de nombreuses couches de film plastiques et tous les blocs noyés dans de la mousse de polyurhétane qui remplissait tout le carton. Les postiers auraient pu jouer au foot avec, sans problème. J’ai mis une bonne heure à dégager les blocs de leur surmoulage, au couteau à désosser, celui que j’utilise pour les cuissots de chevreuils et les épaules de sangliers que les chasseurs me donnent en remerciement de pouvoir chasser dans mes bois.
Je n’ai pu m’occuper de la bino B&L que cet après midi et la démonter sans problèmes :
Défauts constatés mais que tu ne pouvais pas voir :
- Les 4 vis qui serrent les capots l'un contre l'autre sont du 32 TPI 5/32’’ (soit 3,3mm). L’une d’elle avait été remplacée par du 3,5 métrique. Je ne l’ai pas remontée. Je verrai s’il est préférable de tenter de repasser un taraud 32 TPI ou de rester en métrique mais en taraudant proprement.
- La lentille basse d’un des deux oculaires à ses bords bien ébréchés. Je ne comprends pas comment cela a pu se produire. Mais seuls les rayons passant en périphérie sont affectés.
- Les deux blocs optiques s’écartent pour s’adapter à l’entraxe des pupilles de l’observateur de façon coordonnées, grâce à un ergot monté sur l’un des blocs qui s’engaege dans une fente de l’autre bloc. L’ergot est cassé (on le voit sur la photo). Il faut donc manœuvrer séparément des deux blocs (c’est souvent le cas sur bon nombre de binos bas de gamme). Je réparerai cela un jour en recollant les deux pièces à l’araldite puis en y perçant deux trous où prendront place des inserts de consolidation, aussi collées à l’araldite.
Les optiques étaient sales comme tu l’avais dit, surtout les faces dirigées vers le haut,... normal. J’ai tout nettoyé avec des produits fait pour cela par Hama (pinceau, papier spécial, solvant). Les surfaces ne sont pas abîmées et les traitements anti-reflets sont toujours là.
J’ai aussi bien suivi toutes les recommandations données par Stanloc. Merci.
Après remontage j’ai comparé cette bino B&L aux deux que j’avais déjà :
- Une « no name » à grossissement fixe de 20, achetée neuve il y a quelques années à la Maison de l’Astronomie.
- Une Olympus achetée d’occase (mais assez cher) avec oculaires x10 et zoom de 1 à 4 commandé par une bague de grand diamètre bien graduée. Donc grossissement allant de 10 à 40.
J’ai posé une pièce de 10 centimes sur chacune et j’ai éclairé avec la même petite lampe de poche, pour avoir la même base de luminosité.
Grossissement : par comparaison avec l’Olympus la B&L va de 5 (ou 8) à 25.
Luminosité : à grossissement 20 sur les 3. Je n’ai pas trouvé de différence. La « no name » devrait être meilleure parce que neuve et sans zoom, mais elle perd cet avantage à cause de son ouverture d’objectif bien plus faible que les deux autres.
Netteté à grossissement 20 : la B&L est un peu moins bonne sur une des voies à cause de l’oculaire abîmé. Mais c’est à peine notable. Je vais quand même voir s’il est possible d’en trouver un pour remplacement.
Confort de positionnement des yeux : la « no name a le meilleur confort, peut-être parce qu’elle est équipée d’œilletons sur lesquels il suffit de poser ses arcades sourcilières pour être dans l’axe. L’Olympus n’en a pas (perdus ?) mais elle est assez tolérante par rapport au placement des yeux. Sur la B&L il faut se concentrer pour placer ses yeux et avoir la vision binoculaire correcte. Je vais chercher à comprendre pourquoi (réglage des miroirs? Problème d'oculaires?).
Remarque : l’Olympus a un zoom à un seul groupe mobile. La B&L a deux groupes mobiles aux déplacements complexes mais commandés par une mécanique sérieuse.
Conclusions :
- La B&L est tout à fait utilisable et offre peut-être un potentiel d’amélioration.
- Si un jour tu as une Wild Leica à vendre je suis preneur (c’est la Rolls des binos, bien au-dessus ce celles citées ici).
Cordialement.