avez-vous un truc pour éviter que le bois se fende en séchant ?

  • Auteur de la discussion ilfaitvraimentbeau
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I

ilfaitvraimentbeau

Compagnon
[QUOTE="ilfaitvraimentbeau, post: 1178099, member: 453"
mais ça ne résout pas mon petit problème de séchage de bout de bois de lilas, peut-être de la peinture ou de la paraffine, je vais essayer....

Oui mais peut rien résoudre dans ton cas puisqu'il déjà fendu.[/QUOTE]
c'est pour l'avenir....:wink:
 
E

Earthwalker

Compagnon
Bonjour,
Comme ceux sont de petits rondins, je conseillerais de les débiter en passant par le coeur ou essayer le congélateur.
 
Y

yvon29

Compagnon
Bonjour
Je le rappelle : le congélateur est bon pour les ( très ) petites épaisseur...

En fait c'est vrai quelque soit la taille du bois: on débite au plus près des dimensions de ce qu'on veut faire, en prenant en compte les retraits ( dans les 3 dimensions, bien que en longueur ce soit relativement faible par rapport aux deux autres directions, mais y penser quand même...) et aussi le gauchissement ....
( Gauchissement qu'on supprimera à la .... degauchisseuse )

Pour les metaleux, c'est comparable à travailler les matériaux« nerveux » comme l'étire en faisant un pré-usiné en le découpant avec une petite marge avant d'attaquer le usinages à la côte !!!

Je crains que pour éviter de fendre le meilleur moyen c'est la lenteur pour éviter que l'extérieur se rétracte plus vite ( et surtout fende ) alors que le coeur qui est plus loin de la surface externe et restera humide et donc plus « gros » ( le sac ne doit pas être mal...).

Pour les metaleux, c'est comparable à
une trempe trop violente, par exemple avec de l'eau au lieu d'huile... ou on obtient des criques dites de trempe !!!
 
G

Guy69

Compagnon
Une photo des crocodiles.
Cordialement
Guy
WP_20170727_001.jpg
 
A

Aiwass

Compagnon
j'ai du mal a comprendre en quoi refendre son bout de bois par le cœur va l'aider... notre amis veut sculpter son bois, si il le refend par le cœur, sa lui fait finalement deux section moitié moins grosse, donc deux sculpture moitié moins grosse, ou alors faut recoller par la suite avant sculpture...
 
J

Jack bel

Compagnon
et pour ne pas qu'il fende, pourquoi ne pas l'entourer d'un gros serflex ? (et le resserrer de temps à autre)

je vais essayer tiens ... je viens d'abattre un bouleau chez moi et ai justement découpé une rondelle de 6 cms d'épaisseur :P
 
M

moissan

Compagnon
pour ne pas qu'il se fende n'importe comment n'importe ou il faut le scier en 2 avant sechage

le rondin coupé en 2 pourra se deformer en sechant sans se fendre ! simplement le trait de scie ne sera plus plat mais arrondi

et plus le bois est gros plus il faut le couper avant de le secher

conserver le bois immergé pour qu'il perde ce qui est soluble sans ce deformer est une solution , mais lente

petite experience : j'ai fait des amenagement dans une piscine , genre escalier , en sapin ordinaire ... c'est resté immergé depuis 20 ans et le sapin a toujours la resistance du bois neuf ... et pas immergé que dans de l'eau claire ... il y a 20 ans c'etait eau avec chlore comme une piscine ... et ensuite ça a été eau sans traitement genre marre a canard ... mais que l'eau soit propre ou sale le bois immergé se conserve

ça ne veut pas dire que ça soit une bonne methode de sechage , car on voit les archeologe se casser la tête quand il sorte des truc ancien de l'eau : ça tombe en ruine quand ça sèche
 
K

kiki86

Compagnon
bonsoir
faites une demande au CTBA ancien CTB
normalement division scierie
 
M

moissan

Compagnon
on ne peut pas faire un truc en bois massif aussi gros que le tronc qui ne se fende pas : si on veut un gros truc massif il faut prendre un tronc plus gros et n'en utiliser qu'un quart : et ça pourra sécher sans se fendre

on peut aussi faire une sculpture dans le diametre entier si on sculpte quand le bois est encore vert , et qu'une fois la sculpture terminé on a enlevé assez de bois pour que la déformation du séchage puisse se faire sans fendre

j'ai vu des mat de bateau en bois coupé en 2 et collé après séchage : ça permet la déformation pendant le séchage , ensuite on rabote pour faire une face plate et on colle

on pousse ce principe encore plus loin avec les charpente en lamellé collé ... on coupe en petite section , on sèche et on trie pour ne garder que le meilleur , et on colle pour obtenir quelque chose plus solide que du massif
 
K

Kerkallog

Nouveau
...au sujet du bois immergé:
extrait d'un pdf:
Annls Limnol.
19
(2) 1983: 129-134.

"...Les résultats chimiques et histologiques montrent
donc que les changements survenant dans le bois de
conifères durant 55 ans d'immersion en conditions
nordiques semblent mineurs, excepté au niveau de
leur écorce qui se détache. Les changements sont
surtout d'ordre microbiologique, comme le révèlent
certaines observations histologiques (hyphes de
champignons et ponctuations aérolées agrandies par
une intervention bactérienne). De fait, les agents
microbiologiques qui peuvent s'adapter aux condi-
tions physico-chimiques du fond d'un réservoir nor-
dique sont principalement des ascomycètes de la
carie molle et des bactéries
(Levy 1965, Greaves
1971).
La carie molle se caractérise par la formation
d'hyphes (cavités allongées et ramifiées dans la cou-
che centrale de la paroi secondaire des trachéides
et des rayons ligneux) dans les derniers cernes
annuels de l'aubier et à la région périphérique du
bois
(Levy 1965). Elle dégrade surtout la cellulose,
principalement celle qui a un poids moléculaire rela-
tivement faible (Levi et Preston 1965). En ce qui con-
cerne les hémicelluloses et les pentosans, on cons-
tate qu'elles sont peu attaquées. Il ne semble pas y
avoir d'accumulation de produits primaires de
dégradation au-delà des concentrations immédiate-
ment utilisables par les champignons (Levi et Pres-
ton 1965). Quant à la lignine, elle subirait une
déméthylation progressive de ses radicaux méthoxy
(-OCH3-*-0H) lors de l'action des champignons de
la carie molle, mais ceci n'affecterait quasiment pas
le réseau macromoléculaire ligneux (Kirk 1971).
Signalons ici que la carie molle se présente moins
souvent dans le bois des conifères que dans celui des
feuillus.
Cette résistance a été attribuée à la teneur
élevée en lignine et à l'imperméabilité relative du
bois des gymnospermes comparativement à celles
des angiospermes (Levy 1965).
Après l'attaque initiale du bois par les champi-
gnons de la carie molle, les bactéries commencent
à dégrader les parois cellulaires en se servant des
ponctuations existantes
. Cette action accroît beau-
coup la perméabilité du bois, lequel effet s'avère net
après des séjours du bois dans l'eau durant quelques
années (Adolf et al. 1972). La poussée bactérienne
se réalise principalement au niveau des Polysaccha-
rides structuraux ; parmi ceux-ci, la cellulose est
beaucoup plus affectée que les hémicelluloses et les
pentosans (Greaves 1971), similairement à ce qu'on
constate pour la carie molle (voir plus haut) avec tou-
tefois une accumulation plus prononcée de produits
primaires de dégradation. De même que lors de l'in-
lervenlion de la carie molle, la lignine, pour sa part,
résiste à l'action bactérienne, tout en présentant une
déméthylation importante de ses groupements
méthoxy (Kirk 1971). Etant donné que, dans le bois
de coeur, les tores lignifiés ne favorisent guère l'en-
vahissement et ensuite la multiplication des bacté-
ries dans cette partie du bois (Fogart> 1973), la
dégradation bactérienne se limite aux derniers
anneaux annuels situés à l'extérieur de l'aubier,
comme c'est le cas pour la carie molle.
Vu que le bois a une résistance due à sa nature
chimique polymère prédominante et à l'insolubilité
de ses constituants majeurs dans l'eau, la biodégra-
dation s'effectue en général de façon très lente en
milieu aquatique.
Le fait que les unités monomères
de la lignine s'avèrent variées, de même que ses liai-
sons inlermonomères, entraine une stabilité intra-
moléculaire très élevée et, aussi longtemps que la
texture du bois reste intacte, les constituants gluci-
diques secondaires tels que les hémicelluloses et les
pentosans seront peu disponibles pour la
biodégradation.
Dans le cas présent, l'action microbiologique sur
le bois de conifères immergés durant 55 ans dans
le réservoir se révèle indéniablement faible. Ceci
s'explique si l'on tient compte du fait que, malgré
le synergisme d'action qui existe probablement
entre les champignons et les bactéries..." https://www.limnology-journal.org/articles/limn/pdf/1983/02/limno19832p129.pdf

En conclusion une biodégradation ralentie mais qui ne semble pas apporter un plus pour le problème du fendage du bois.
Il vaudrait mieux jouer sur les facteurs temps,hygrométrie,températures...dans local ou un caisson adapté
 
P

philippe cichon

Apprenti
Salut à tous

quelques conseils sur le sujet:
https://orgue-bernard.blog4ever.com/les-bois

j'utiise aussi du lilas et j'ai beaucoup de mal à éviter qu'il fende au séchage mais c'est un bois très fin à poncer comme le buis.
Son principal inconvénient c'est le coeur qui est constitué d'une moelle tendre qui laisse sytématiquement un canal vide.
 
P

philippe cichon

Apprenti
Mieux que ça ce lien est déjà dans l'article! juste au dessus du diagramme d'humidité!
 
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