Attention aux anciennes cuves ...

  • Auteur de la discussion ManuTaden
  • Date de début
L

lion10

Compagnon
Bonjour

Je comprends le principe de la mise à l'épreuve d'une cuve de compresseur avec un fluide non compressible et à une pression de test plus élevée 1.5 ou 2 fois celle en service.
Quand cet essai est réalisé il doit falloir reboucher provisoirement les conduits d'air tel que celui qui va au pressostat ou à la soupape ?
Mais surtout comment expliquez vous précisément, voir théoriquement qu'il faut faire le test à 2 fois la pression ?
D'après ce que j'ai compris du métal ça peut casser en subissant différents efforts de torsion, flambage, traction au dela d'une certaine limite connue. Mais même en restant dans la limite élastique et avec un coefficient de sécurité ça peut casser aussi subitement par la fatigue en subissant des efforts répétés.
Alors qu'est ce qui vous garantit que la fatigue n'aura pas raison de la solidité de la cuve quand bien même celle ci est éprouvée régulièrement à une pression de service plus élevée ?
Comment justifiez vous le délai fixé entre chaque mise à l'épreuve, pourquoi pas moins ?

cdlt lion10
 
A

Albert le Belge

Compagnon
Bonjour,
La valeur de 1,5 fois la pression de service et l'espacement des test a été décidé par des bureaux d'études en accord avec les constructeurs sur bases de résultat d'essais destructif ou non et de statistiques fondées sur ces dits résultats.

Le législateur oblige (par force de loi) l'utilisateur à soumettre le matériel à ce minimum légal d'épreuve.

Il est certain que cela ne "garanti" pas le risque zéro.
Un véhicule peut fort bien avoir un problème mécanique en sortant du contrôle technique OK.

à notre qu'il y a d'autres données qui interviennent parfois.
Un réservoir haute pression arbore un marquage sur lequel on peut lire sa tare.
Une pesée permets donc de se faire une idée de la perte de matière par oxydation par exemple.
 
F

fredcoach

Compagnon
une charge constante ne produit pas la fatique du metal

la fatigue qui reduit la resistance du metal est produite par des vibration , donc grand nombre de cycle de deformation : c'est ce qui peut arriver au soudure de fixation du moteur ou compresseur

si le metal fatigue par vibration sa resistance peut diminuer jusqu'a ce que ça casse ... si il y a une epreuve reguliere , ça cassera le jour de l'epreuve ... en esperant qu'un defaut ne s'agrave jamais assez vite pour casser avant l'eprueve suivante

c'est pour cela qu'on accompagne l’épreuve d'un examen visuel : une cuve rouillé pourrie est rejeté même si elle supporte l'epreuve
Seulement la charge n'est pas constante.
La pression dans une cuve monte et descend.
Donc la cuve se déforme.
Les déformations sont certes moins rapides que celles dues aux vibrations, mais de bien plus forte amplitude me semble-t-il.
 
M

moissan

Compagnon
dans le cas d'une epreuve c'est une charge constante avec un cycle qu'on ne recommence pas trop souvent

il serait par exemple deconseillé de construire une machine avec cycle d'epreuve automatique tous les jours : la l'epreuve ferait une fatigue et provoquerait le defaut que l'on veut eviter

les vibration font parfois des contraintes énorme avec les hasard des résonances ou ondes stationnaire
 
L

lion10

Compagnon
Bonjour
Ok pour les casses qui ont lieu dans des phases de stress de la matière sous des efforts, par contre vous n'êtes pas totalement d'accord sur la notion de charges constantes.

dans le cas d'une epreuve c'est une charge constante avec un cycle qu'on ne recommence pas trop souvent
Que faut il comprendre, pas souvent car tous les 5 ans ou moins ? ou faut il comprendre que l'épreuve est faite lentement et plusieurs fois autrement dit une opération de mise sous pression d'eau puis redescente le tout fait lentement et par exemple 4 fois de suite le jour de l'épreuve ?

D'autre part le risque d'explosion par la présence d'huile en suspension avec de l'air chaud dans la cuve le tout formant du péroxyde d'hydrocarbure est il toujours d'actualité ? Pour lever le risque il faudrait utiliser de l'huile de graissage ad-hoc et purger la cuve et les tuyaux régulièrement.
cdlt lion10
 
A

Albert le Belge

Compagnon
Bonjour,
Je ne connais pas le protocole de déroulement de l'épreuve hydraulique des cuves "basse pression", mais je peux vous dire que pour ce qui est des bouteilles haute pression (on parle en centaines de bar là), des capteurs mesurent les déformations dès le début de l'épreuve et que la montée en pression se déroule relativement lentement justement pour permettre l'analyse des informations fournie par les capteurs de déformations.
 
Dernière édition:
T

tranquille

Compagnon
Ce post part dans tous les sens ...
Les amateurs que nous sommes ont des compresseurs de 100 litres pour 10 bars, et là, on parle de 500l, de silos, de bouteilles de plongées, de chauffe eau
 

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