Bonjour,
Les formations accélérées apportent un changement rapide de niveau, très utile certes, mais à mon avis bien insuffisant par rapport aux progrès dont on a besoin pour pouvoir exercer son métier en Anglais.
La consolidation des connaissances repose ensuite sur un énorme travail personnel. Il faut faire de l’Anglais tous les jours, aimer la langue, plonger dans le dictionnaire ou les livres scolaires chaque fois qu’on a un doute, lire des livres en Anglais, regarder des films en VO ou des séries télévisées (style Friends), une fois, deux fois, dix fois, jusqu’à ce qu’on comprenne a peu près tout, aller dans des pays de langue anglaise, etc.
Cela prend beaucoup de temps sur ses loisirs, mais c’est le prix à payer. Il n’y a pas de miracle !
Ensuite les vrais progrès et une «bonne maîtrise » de l’Anglais viennent facilement et sans empiéter sur son temps de loisir, lorsqu’on est amené à utiliser l’Anglais tous les jours dans sa vie professionnelle : réunions, e-mails, conversations téléphoniques, rapports, présentations, etc, à tenir en Anglais.
En tous cas c’est le parcours que j’ai suivi et cela m’a réussi. J’ai 68 ans et je suis donc de la vieille école, celle où l’enseignement de l’Anglais était plutôt léger.
PS
Je me permets de parler de ce parcours personnel, à toutes fins utiles.
- J’ai fait de l’Anglais de la classe de 6eme jusqu’à la fin de mes études supérieures, mais j’en suis ressorti avec un niveau « scolaire, scolaire ».
- Ensuite l’ai bossé pendant 22 ans dans une boîte française, qui a changé de mains une paire de fois, tout en restant franco-française. Je pratiquais un peu d’Anglais, une fois tous les 36 du mois. Mais elle m’a fait apprendre l’Espagnol en m’envoyant travailler pendant un an et demi en Espagne. J’ai senti le danger de ma faiblesse en Anglais et j’ai pris des cours du soir, pendant des années, dans le centre culturel de ma commune. C’était du tout petit rythme, mais associé à une volonté de pratiquer chaque fois que je le pouvais, cela m’a permis de progresser.
- Bien m’en a pris, parce que ma boîte a été achetée par une multinationale japonaise et comme j’occupais un poste à responsabilités, juste sous le patron, j’aurais été dégagé si je n’avais pas eu un niveau minimum en Anglais pour travailler dans le nouveau Groupe. J’ai alors dû pratiquer l’Anglais à longueur de journée et les progrès ont été très rapides, jusqu’à atteindre un niveau me permettant de faire du business international, pendant les 18 ans années suivantes de ma vie professionnelle. C'était du "Globish" (Global English) encore très loin du niveau d'Anglais des traducteurs ou des interprètes professionnels.