tubage poêle a bois

  • Auteur de la discussion assurancetourix
  • Date de début
B

Berola

Compagnon
Et pour compléter tout ça , le ramonage par un pro avec certificat est une exigence abusive souvent commise a tort par les sociétés d'assurance .
 
F

Fred69

Compagnon
il faut impérativement respecter la distance au feu des divers bois de charpente ou autre
En principe 16 cm mesuré de la partie intérieure du conduit.
 
P

paspeufer

Apprenti
Bonjour,
un peu tard our réagir, mais je n'avais pas vu le post avant... :oops:

J'ai construit une maison en bois massif en 1995, j'y ai installé une chaudière fuel avec conduit double paroi inox en extérieur, sortie horizontale à hauteur du foyer de la chaudière puis té et tuyau courant le long du pignon, et un feu à bois (avec une belle flam) avec aussi un conduit double paroi inox à l'intérieur, sortie en toiture.
J'ai choisi ces conduits de cheminée car ils se réchauffent beaucoup plus vite que les cheminées en boisseaux; plus vite l'intérieur du conduit monte en température, moins il y a long risque de condensation. Les chaudières actuelles ont des températures de fumées assez basses (moins de 200 degrés), ce qui retarde la montée en température des conduits et laisse alors du temps pour que les fumées condensent. Pour les condensats, il est prévu en pied de conduit inox une pièce couvercle avec un trou équipé d'un raccord pour évacuer les condensats (ou les pluies en cas de chapeau ouvert) dans un récipient ou vers une autre évacuation.
En ce qui concerne les feux à bois, la température des fumées est encore bien élevée (plus de 200 degrés) en cas de bonne combustion; cette température ne diminue que si on étrangle très fort l'entrée d'air et alors, on produit beaucoup d'imbrûlés qui se déposent sur les parois intérieures du conduit. J'ai fait passer le conduit du feu à bois dans les pièces pour bénéficier de la chaleur perdue par les fumées avant de les rejeter dehors. Mes deux conduits sont tous les deux aussi lisses qu'en 1995 (contrôle visuel par le dessous).
Pour le feu à bois, si on maintient une flamme vive (donc ne pas surdimensionner l'appareil), il n'y a pas de problèmes avec les boisseaux sauf au démarrage, comme dit plus haut. J'ai placé les deux conduits moi-même, ce n'est vraiment pas difficile et je n'ai pas alimenté le brevet de Mr P. Par contre, ce qui joue beaucoup sur le prix, c'est le diamètre intérieur du conduit (pas proportionnel au diamètre, hélas, plus c'est gros, plus c'est cher.
Le problème des condensats en dehors de l'esthétique lorsqu'il s'introduisent par les joints des boisseaux est le risque de feu de cheminée lorsque trop de suie s'est accumulée dans le conduit: avec un conduit en inox, une flamme dans le conduit le nettoie très vite (car la température monte alors très fort dans le conduit même eet que les condensats ne peuvent s'accrocher très fort sur une paroi lisse) tandis que dans des boisseaux, l'élévation de température provoque des dilatations que la brique ne peut pas supporter: elle se fissure, les joints se décollent si pas faits au mortier réfractaire.
Bref, j'ai été long mais je suis pour l'inox même en gainage simle paroi dans un conduit de briques.
Merci de m'avoir lu, j'espère avoir apporté au débat :?:
Paspeufer :wink:
 
M

met6f

Guest
Bonjur à tous
je vois aussi ce fil avec du retard...bien intéressant!
Pour avoir construit et utilisé plusieurs types de conduits sur près de 40 ans....voilà ce que j'ai retenu de ma modeste expérience, en théorie et pratique, en accord avec ce qui vient d'être dit plus haut:
-)Avec une combustion (bois, charbon, fuel...), la différence de température générée entre le foyer(ex: 400 et 500°C) et l'utilisation (ex: 20°C) détermine directement le rendement (d'où l'intérêt des chauffages au sol avec grande surface de couplage à l'utilisation et certains effets secondaires (il y en a tjrs) néfaste sur les jambes par ex...... rien n'est parfait!
-) Avec une combustion, il faut une Température suffisante des gazs brulés pour leur évacuation par convection naturelle sinon..condensation et au pire asphyxie. Il est nécessaire aussi d'avoir une entrée d'air pour éviter de mettre le local chauffé trop en dépression, et sans laisser échapper les précieuses calories....c'est un peu antinomique....d'où les ventilations mécaniques plus ou moins bien pensées.
-) En échanges thermiques, les choses sont la pluspart du temps non linéaires et correspondent aussi souvent à rien d'autre qu'à des retards, avant équilibre en régime établi (inertie thermique).
Les anciens cahiers de l'ingénieur étaient une mine (onéreuse!) de renseignements trés valables ...est-ce que ça existe encore?
En laissant souvent assez de temps aux phénomènes (régime établi, donc), on ne peut que limiter les fuites. On nous a souvent expliqué (et c'est vrai) que si un tonneau rempli d'eau fuit...si l'on bouche les gros trous, les petits vont fuir plus fort! D'où la fameuse blague véridique et complexe du robinet qui perd..du bassin qui fuit..!ce n'est pas une raison de ne pas le faire mais estimer où sont les priorités en fonction de l'envestissement raisonnable possible et de l'amélioration obtenue.
Dur donc de profiter des fuites de calories sur le tuyaux d'évacuation tout en n'ayant pas d'inconvénients. La vraie question est: de combien? là, ça se complique vraiment et 2 chemins sont possibles amha: l'empirisme bien compris et non optimisé au % (le fameux bon sens) ou les mesures délicates et équations différentielles..Aie!
J'ai choisis la première solution :wink:

Perso, hormis le coté bon vieux temps dont je me méfie...je ne remonterai plus, malgré une expérience certaine, de boisseaux (platre ou ciment pur) malgré leur assez bonne résistance (vérifié:wink: à un feu de cheminée (sel ds le foyer et couper vite fait l'arrivée d'oxygène!). Les conduits inox double enveloppes avec isolation intermédiaire :c'est trés bien, sauf le prix. Le montage est trés facile, même à travers une paroie, une dalle: il faut suffisamment d'espace et éviter la conduction.
Le double enveloppe inox int./isolant/galvanisé ext. est une bonne solution à prix plus raisonnable (l'attaque extérieure sur le métal est d'environ 10 microns/an en moyenne, je crois me souvenir)...actuellent plus de 20 ans sans problème pour le fuel avec de tels tuyaux.
Pour le bois (chauffage mixte permanent (74)) les tuyaux Jötul épais ont été installés à l'intérieur d'un ancien conduit boisseaux 25*25 ou qqchose comme ça. Trajectoire la plus droite et la plus courte possible pour limiter les dépôts au niveau des turbulence du flux. Prévoir une tôle d'étanchéité en haut de cheminée pour protection contre la pluie et les insectes.
Pardonnez-moi si tout cela est évident, ce n'est que ma compréhension de ces phénomènes finalement relativement complexes.
-) Le fond du sujet c'est isolation et aération (ne pas minimiser le gaz Radon ...dégazage du radium qui se trouve partout - y compris ds le pétrole provenant des profondeurs terrestres- et particulièrement ds les cheminées en granit (sa demi-vie cad la durée au bout de laquelle la radioactivité a diminuée d'un facteur 2....est de qqchose comme 4 jours. Probablement responsable de cancers du poumon)...aération bien comprise toujours bénéficiable, hormis les nombreuse lois et decrets sur le sujet etc....!!!!!:wink:
Cordialement jacques
 

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