truc pour régénérer des huiles moteur, votre avis ?

  • Auteur de la discussion ilfaitvraimentbeau
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xuaeromreidid

Guest
En haut de l' épurateur il y a l' entrée au milieu et des sorties concentriques multiples , bien sur a ce niveau de densités ce n' est pas parfait mais avec des gros volumes le pourcentage de carburant reste dans la norme , de mon temps on considérait que 1% de dilution était la norme maxi , ce qui laisse de la marge .
 
P

philippe2

Compagnon
........ de mon temps on considérait que 1% de dilution était la norme maxi , ce qui laisse de la marge .
Bonjour,

La "norme" qui est en fait un évènement subi a beaucoup changé depuis les 1% que tu as en mémoire. On arrive facilement à 10% avec nos moteurs modernes dans certains cas d'utilisation. Au point où le niveau à la jauge peut monter tout seul.
Donc tenter de recycler une huile moteur qui est devenue un "Gloubi-goulba" de mélange improbable entre une huile dont les additifs sont perdus, chargée de particules de combustion et celles dues à l'usure des pièces métalliques, et de carburants, me paraît une bonne idée à la base, mais pas réaliste à l'échelle d'un amateur.

:wink:
 
M

moissan

Compagnon
une centrifugeuse peut separer ce qui est le plus lourd , donc les particules de metal qui polluent l'huile usagé

le probleme c'est que les particule de metal sont fine et l'huile visqueuse ... donc la separation est très lente

par simple décantation , il faut des mois ou des année pour que les particules métallique tombe au fond ... avec la force centrifuge ça se separe un peu plus vite , mais il faut consommer de l'energie pour faire tourner ... il n'est pas sur que ça soit plus rentable de centrifuger que de laisser decanter longtemps

ça me fait penser a la fabrication de la creme avec le lait ... avant l'invention de l'ecremeuse centrifuge , il fallait laisser le lait reposer un certain temps pour separer la creme , avec le probleme de la durée de conservation du lait trop limité ... donc le lait que l'on avait laissé donné sa creme avait perdu toute sa valeur ... l'ecremeuse centrifuge avait l'avantage de separer la creme rapidement , donc donner du lait ecremé parfaitement frais

pour l'huile c'est plus imple , il n'y a pas de probleme d'hygiene et de temps de conservation , donc laisser décanter longtemps peut suffir
 
X

xuaeromreidid

Guest
Moissan : Contrairement a ce que je viens de lire , la centrifugation est un procédé rapide qui utilise les différences de densité , le plus dense a l' extérieur et le moins dense au milieu , on centrifuge le gas oil et l' huile sur les bateaux , et 5 tonnes de gaz oil sont centrifugées en 2ou trois heures . Philippe 2 : Oui , ceci s' appelle le taux de dilution , mais je t'ai donné l' exemple de moteurs de grandes puissances et ce taux doit rester dans certaines normes sinon on risque l' explosion de carter ( 10% me semble énorme ) et pour ma part quand je constate que le niveau monte dans la jauge , ou on arrête le moteur ou je me barre .Pour les petites quantités d'huile , le plus rentable doit être le changement de l' huile .Quand a remettre en cause la centrifugation , je ne le ferai pas , j' ai utilisé et nettoyé des épurateurs pendant des années et je te garanti que cela nettoie bien l' huile , du reste c 'est ce procédé qu'utilisent les recycleurs et ils rechargent en additifs ensuite . Ce n' est pas parce que tu ne connais pas un procédé que tu peux te permettre de le remettre en cause !
 
Dernière édition par un modérateur:
M

moissan

Compagnon
alpha laval je ne les connaissait que pour les ecremeuse a lait : ça marche donc aussi pour l'huile des gros moteur marin !

je ne remet rien en cause , et au contraire je te remercie de tes message qui montrent ce qui existe dans d'autre domaine que celui que je connais ... j'ai suivi le debut de ce sujet et je n'ai pas lu les dernier message ou il y a la bonne information sur la centrifugation

donc il serait interressant de mettre au point une methode d'epuration de sa propre huile de vidange , en ajoutant les additif qu'il faut

il est difficile de recycler l'huile usagé de n'importe qui avec le risque que n'importe qui y ajoute n'importe quoi , il est tellement facile de se debarrasser des produit chimique douteux en les mettant dans l'huile de vidange ... en recyclant uniquement sa propre huile de vidange on est sur de ne pas avoir de produit indesirable
 
P

Popino

Compagnon
Sur les anciennes Fiat 500 il y avait un filtre centrifuge dans l'axe/ en bout de vilo quand on le démontait on voyait qu'il avait bien fait son boulot. Système disparu?
A vous.
 
P

philippe2

Compagnon
.... Philippe 2 : Oui , ceci s' appelle le taux de dilution , mais je t'ai donné l' exemple de moteurs de grandes puissances et ce taux doit rester dans certaines normes sinon on risque l' explosion de carter ( 10% me semble énorme ) et pour ma part quand je constate que le niveau monte dans la jauge , ou on arrête le moteur ou je me barre .......!
Re,

Pour le taux de dilution dans le contexte de moteurs automobiles de grande série, Diesel ou Essence à injection directe, Normes Euro5 ou Euro6, il peut effectivement atteindre un taux pharaonique de 10%. Sans problème avéré de combustion dans le bas moteur, l'huile étant trop froide.
Je parle d'expérience professionnelle, c'est du vécu réel dans le contexte cité. Je mets un petit lien qui peut intéresser certains, d'une société basée non loin de Tournai en Belgique, avec laquelle j'ai pu bosser dans le passé. Les radio traceurs c'est assez magique, car les mesures se font en dynamique, c'est plus poussé qu'une analyse d'huile récoltée dans le bac (qui par ailleurs n'était pas une mauvaise méthode dans le contexte d'une époque, et qui permettait via des analyses au spectromètre, d'identifier la nature des particules en suspension, et donc de prédire quel composant du moteur était usé, cette méthode étant réservée aux très gros, marine par exemple, pour de la maintenance prédictive).

Bien cordialement,
 
Dernière édition:
P

PGL

Compagnon
alpha laval je ne les connaissait que pour les ecremeuse a lait
C'est les même machines et le même procédé, on change juste les réglages.

Pour en revenir à l'huile le bol fait environ 500 mm de diam et tourne à environ 10.000 tr/mn, la force centrifuge est énorme et comme dit Didier MOREAUX la filtration est très efficace.

A bord d'un navire on filtre le fuel lourd, le fuel léger (gazole) et les huiles, il faut savoir que pour faire l’appoint d'huile c'est souvent un semi remorque.
 
X

xuaeromreidid

Guest
Pour Moissan , attention , fabriquer un épurateur centrifuge efficace doit obéir a certaines règles , attention a l' équilibrage , sinon ça se barre et attention aux dégâts .
Dans la marine on avait des Alfa Laval de grandes dimensions et malheur a celui qui l' avait mal remonté , je ne l' ai jamais vu , mais il se disait dans les machines que quand un épurateur éclatait , il faisait le tour de la machine en fracassant tout ce qu'il y avait sur son chemin .
Par contre sur certains moteurs de petite puissance il y avait de épurateurs centrifuges et c' est des gicleurs bien disposés qui avec la pression d'huile entraient en rotation assez rapide et c' était efficace a voir l' épaisseur des impuretés accumulées dans les bols .
 
C

champimatic

Compagnon
Bonjour

De mèmoire il y a des épurateurs centrifuge qui fonctionnent avec adjonction d'eau ça lave et ça rend plus fluide l'eau etant plus lourde elle est évacuée ves l'exterieur
 
M

MARECHE

Compagnon
Bonjour,
Les accidents de centrifugeuses sont gravissimes, bien que la tôle de carter soit très épaisse; on vient de déménager une ultra centrifugeuse dans mon ancien labo et les déménageurs ont eu beaucoup de mal, très lourd. La distillation sous vide sépare tous les produits pétroliers les uns des autres.
Salutations
 
B

brise-copeaux

Compagnon
Sur les anciennes Fiat 500 il y avait un filtre centrifuge dans l'axe/ en bout de vilo quand on le démontait on voyait qu'il avait bien fait son boulot. Système disparu?
A vous.
Salut,

Oui ça existait sur les Simca 1300 et 1500, à nettoyer s'était colmaté dans les alvéoles :mad:

@ +
 
P

PGL

Compagnon
Bonjour

De mèmoire il y a des épurateurs centrifuge qui fonctionnent avec adjonction d'eau ça lave et ça rend plus fluide l'eau etant plus lourde elle est évacuée ves l'exterieur
C'est exact dans le cycle de nettoyage on injecte de l'eau et le bol s'ouvre au niveau le plus large là ou se trouve les impuretés, c'est l'eau qui est éjectée qui entraine les impuretés.
 
P

PGL

Compagnon
Une petite video pour montrer comment ça fonctionne evidemment c'est pour des gros volumes et c'est peut être une des opérations pour traiter les huiles usées
 
K

KildeRouge

Compagnon
Sur le volant moteur des Triumph Bonneville des années 70 il fallait effectivement ouvrir le bouchon
qui fermait radialement la masse d'équilibrage . Le dépôt était bien dur et quand on ne connaissait pas le truc
on n'osait pas trop taper dedans . Il y avait un autre système sur les BSA , je crois , où le tube qui retenait
la limaille était concentrique aux manetons du vilebrequin .
 
P

Popino

Compagnon
J'avais vu un truc pour purifier l'huile dans un vieux bouquin (faudrait que je le retrouve). L'huile de vidange remontait du fond d'un tube rempli d'eau et était récupérée après. Les saletés étaient captées par l'eau ou tombaient au fond. Élémentaire, n'est-ce pas?
A vous
 
Z

ZZR1100

Apprenti
@ZZR1100 : La question est certes intéressante, si tu as les réponses merci de les communiquer et d'indiquer quel est le rapport avec la question initiale de régénération d'huile moteur.

Les réponses, il serait délicat de les communiquer de manières explicites : ce serait mettre en porte à faux le site ...

Je peux par contre donner des pistes (Ce que j’ai fait …), et là où il y a d’énormes sommes en jeux, le simple fait de suivre les sous est une piste à privilégier.
On peut, également, survoler les installations (Google Map est ton ami), c’est très riche d’enseignements …​

A savoir, Total est le principal fournisseur de lubrifiants (Grace à l’Institut Français du Pétrole de Feyzin), EXXON, alias Esso, à jeter l’éponge depuis un moment, la Schell ne fait plus de lubrifiants, BP idem : Il reste quoi ?​

Je ne suis plus trop « à jours », mais plus grand monde produit les bases nécessaires et, par ricochet, les recettes de bons lubrifiants.

C’est très couteux en études, et peu rentable …, donc ?
Il y a bien Motul et Castrol, mais l’un n’en fabrique plus : il fait de la cuisine, de l’assemblage.
L’autres ?​


En ce qui concerne les épurateurs centrifuges, c’est une solution économique (et parfois la seule), pour retirer les pollutions solides des lubrifiants.
Ce n’est pas forcément la panacée.​

Un filtre à huile, passé sa période de rodage, élimine jusqu’à une taille de 2 – 3 µm (voir beaucoup moins => 0,1 µm), les particules et ne coute pas grand chose pour un moteur classique.
Il bloque, également, bien des doppants incorporés dans les lubrifiants.

Il en est de même avec les épurateurs, d'un coût nettement supérieur justifiè pour des ensembles complexes et puissants.​


J’ai peur, également, que les promesses, purement marketing, d’intervalle de vidanges de plusieurs dizaines de milliers de km ne soient que des arguments commerciaux …

Par ailleurs, les moteurs sont moins sollicités : limitations de vitesse oblige.​

Certes, avec l’arrivée des lubrifiants de synthèses, les lubrifiants sont plus stables, requérant moins d’anti-usure, de détergents et de dispersants.
Une huile au ph plus stable, ou, en tous cas, moins sensible aux variations, également.
Cette « solidité » est obtenu au détriment des caractéristiques lubrifiante : l’amplitude thermique d’utilisation est devenue plus faible : De 10 W 50, nous rencontrons désormais des 10 w 30 ….​

En ce qui concerne le lubrifiant, la plage a diminué, tandis que la solidité à augmenter … , mais qu’en est-il de la mécanique ?
Un des points les plus exigeant est, par exemple, la portée AC /soupapes, exigence extrême pression (voir une boite de vitesse), lubrifié avec une viscosité de 30 ou de 50, laquelle vous semblera préférable ?​


Pour ce qui est de la dilution, en plus des pollutions chimiques de l’huile, s’en suit une baisse de viscosité.
Lorsqu’il s’agit d’essence, celle-ci, à plus de 150 °C se trouve évaporée, pour le carburant diesel (désoufré), c’est plus long, mais le lubrifiant est porté, ponctuellement et durant un temps bref, à des températures avoisinant les 200 °C, il s’évapore également.

Encore faut-il rouler durant un temps relativement long et à un régime correct.​


En final, les anciens moteurs à carburateur étaient beaucoup plus sujet à ce phénomène que les injection (direct ou non).

Le pire des polluants, en définitive, c’est encore l’eau, provenant de condensations.
 
P

philippe2

Compagnon
Bonjour à tous,

@ZZR1100

Qu'il y ait une phénomène de concentration industrielle pour la production de lubrifiants n'est pas étonnant, c'est vrai partout dans le monde et dans tous les domaines.
Préretraité depuis deux ans, mon employeur travaillait encore avec EXXON (Esso) à mon départ. Et à priori les lubrifiants sont toujours distribués.

Pour parler de ce que j'ai bien connu :
Concernant l'homologation d'une huile de première monte par PSA (mais je pense que ce doit être similaire chez les autres constructeurs) elle fait appel à des essais moteur au banc pour la validation finale (en plus des essais hors moteur spécifiques aux pétroliers, dont l'essai 4 billes).
Des essais standards, de type endurance (balayage charge régime) ou par exemple essai de type grippage de jupe de pistons (moteur mis en pleine charge à froid, le piston se dilatant plus vite que le cylindre, il y a risque avec un jeu mini à neuf). Il y a bien sûr d'autres essais, je n'ai plus toute la liste en tête.
Avec évidemment les constats d'expertises habituels suite à ces essais.

Le problème pour ces essais chez les pétroliers est qu'il est impossible pour eux d'essayer tous les moteurs du monde à chaque changement de formulation (base et additifs).
Ils ont donc un moteur de référence, toujours le même afin d'avoir la possibilité de comparer les impacts de leurs évolutions de formulation sur le même référentiel. L'idée n'est pas sotte, le problème étant que ce moteur de référence est par nature figé (et des fois même plus produit en série depuis 10 ans). Les essais en question sont fait dans l'esprit de rechercher une défaillance connue sur une liste générique.

Ce choix de changer les formulations de lubrifiant n'est pas une lubie des pétroliers, mais est dû à la pression des constructeurs qui eux mêmes sont sous la contrainte des normes anti-pollution et du marché. D'où par exemple l'utilisation d'huile de plus en plus fluide pour diminuer les pertes mécaniques par frottement (impactant la consommation de carburant et donc les rejets de CO2). Et aussi des pas de vidange de plus en plus long de façon à réduire le coût de maintenance du véhicule pour le client final.

Avec ce choix qui a une certaine logique pour ces premiers essais sur toujours le même moteur de référence chez le pétrolier qui sous traite en général à l'IFP, c'est qu'on peut passer à côté des changements chez les constructeurs qui font évoluer les technologies, les matériaux par les contraintes de coût de fabrication et celles dues aux durcissements des normes.

Donc après, c'est le constructeur qui déroule toute une liste d'essais complémentaires suivant sont retour d'expérience sur une gamme étendue de ses moteurs de référence, en fonction des défaillances rencontrées dans le passé. Le contact came poussoir ou linguets que tu évoques est effectivement très surveillé, mais ce n'est pas nécessairement l'élément le plus sensible. Là je me permets aussi d'invoquer mon droit de réserve et de confidentialité.

Pour la dilution massive, c'est un phénomène récent sur les moteurs à injection directe, avec une remontée du niveau d'huile à la jauge (plus on roule dans certaines circonstances, et plus il y a de "l'huile").

J'arrête là ce pavé (qui aurait été plus digeste présenté en Power Point, mais pour moi c'était "avant").

Bien cordialement,

PS : Pour avoir vu trop d'autopsies de moteurs après essais, je ne tenterai pas le recyclage de lubrifiant.
 
Dernière édition:
Z

ZZR1100

Apprenti
mon employeur travaillait encore avec EXXON (Esso) à mon départ. Et à priori les lubrifiants sont toujours distribués.
Distribués, oui, fabriqués, je ne crois plus depuis quelques années.
(Je ne me souviens plus très bien : il y a eu un chassé croisé avec les pétroliers américains.)
Ce choix de changer les formulations de lubrifiant n'est pas une lubie des pétroliers, mais est dû à la pression des constructeurs qui eux mêmes sont sous la contrainte des normes anti-pollution et du marché. D'où par exemple l'utilisation d'huile de plus en plus fluide pour diminuer les pertes mécaniques par frottement (impactant la consommation de carburant et donc les rejets de CO2).
Entièrement d'accord : cela a commencé par les huiles 0W (moins visqueuses que l'eau ...)
Le contact came poussoir ou linguets que tu évoques est effectivement très surveillé, mais ce n'est pas nécessairement l'élément le plus sensible.
Oui, ce n'était qu'un exemple compréhensible par tous. (Je cherchais une lubrification extrème-pression).
 
P

philippe2

Compagnon
Re sur ce fil,

@ZZR1100 et à tous. Un autre retour d'expérience sur un lubrifiant en développement, avec défaillance de pompe à huile à palette à cylindrée variable. Le but de cette nouvelle pompe à huile étant double :
- Augmenter le rendement volumétrique par rapport à la pompe à engrenages précédente.
- Eviter les pertes par laminage au niveau du clapet de décharge, par la réduction de la cylindrée suivant les cas de charges débits etc.. et la suppression de ce clapet.
Tout cela étant bien sûr motivé pour gratter quelques watts pour gagner en perte par frottement (donc consommation, CO2).
En même temps et sous ces mêmes contraintes, le pétrolier (un grand et bon à mon avis) a été mis à contribution pour avoir une huile plus fluide pour les motifs déjà exposés.

Ce fut une catastrophe en essais constructeur. Le stator de la pompe à palette se bouffait ignoblement durant les essais bancs (sans casse moteur puisque sur ce type d'installation, la pression d'huile est bien sûr suivie et déclenche l'arrêt de l'essai de façon automatique).

Suite à des analyses en cours de fonctionnement, des essais par radio traceurs chez un spécialiste ont été effectués. Les radio traceurs en question étant des éléments radioactifs avec lesquels différentes pièces sont "contaminées" volontairement avec des isotopes différents et de faible durée de vie, afin d'estimer les phases de fonctionnement critiques, et quelle pièce s'use plutôt que l'autre, et quand par des mesures en continu.

Les résultats furent assez surprenants. Il y a avait une usure très marquée après chaque vidange, qui s'estompait au fur et à mesure de la durée de fonctionnement, avec une suite de courbes d'usures paraboliques en marche d'escalier pour simplifier.
La cause cherchée et identifiée avec le pétrolier a été une activation trop différée des additifs anti-usure avec de l'huile neuve. Ces additifs étant en quelque sorte activés par les phénomènes de cisaillement d'huile, ils ne sont pas par nature immédiatement opérationnels, mais là c'était vraiment trop tard.

Bien sûr le problème a été résolu par le pétrolier.

Mais la morale est que de grands groupes industriels peuvent "se faire avoir", malgré la puissance et la compétence phénoménale de leur services R&D.

Et que donc bricoler (rénover) de l'huile moteur dans le fond du garage reste un doux rêve. :wink:

Bien cordialement,
 
K

kiki86

Compagnon
bonjour
pour les recycler il existe la solution de faire tremper le bout du piquet en bois qui est en terre
 
L

LHM

Compagnon
Bonjour,
C'est vrai, un % de carburant est présent dans l'huile de graissage. ce taux monte
très vite dans les cas d'utilisation urbaine ( petit trajet, moteur froid, démarrages nombreux ).
L'huile sent l'essence.
Ces éléments légers dissouts dans l'huile, font monter le niveau d'huile, réduisent la qualité du graissage,
font chuter la viscosité, jusqu'à provoquer l'allumage du témoin pression d'huile au ralenti.
ces éléments plus légers vaporisent à température peu élevée et sont éliminés et recyclés par le circuit
des vapeurs d'huile -> via collecteur d'admission.
Dans les cas extrême, ces vapeurs perturbent les teneurs en CO des gaz d 'échappement.
Une vidange s'impose.
D.P.
 
M

moissan

Compagnon
bonjour
pour les recycler il existe la solution de faire tremper le bout du piquet en bois qui est en terre
c'est un bon moyen d'utiliser l'huile de vidange ... moins dangereux qu'un recyclage aproximatif qui cassera un moteur ... est ce polluant ?

empecher de pourrir les piquet de cloture veut dire empoisonner les xylophage , donc polluer volontairement les nuisible ... et faire durer plus longtemps les piquet veut dire les changer moins souvent donc faire des economie de matiere et d'energie
 
K

kiki86

Compagnon
re
mettre cette huile polluée dans une burette pour graisser des articulations : volets, gonds ...
 
M

Megabytes

Nouveau
Je viens de tomber sur ce post très intéressant et j'aimerais rebondir sur le sujet des "Poêles a huile"
Il se vends encore (plus chez nous car interdit) des poêles a huiles usagée (Kroll, Sovelor et autres)
Le principe étant très simple : une gamelle est chauffée par un premier combustible avec un faible point éclair (Alcool, Kerdane, Essence F, Gasoil, autre...) jusqu'a ce qu'elle atteigne une certaine température, puis ca bascule sur huile.
L'huile rependue lentement dans la gamelle est donc chauffée, s’évapore en atteignant son point éclair et enflammée.
Si elle est "distillée" on brule donc une huile "propre" ??
Il suffit de voir ce qui reste dans les gamelles de ces poêles après une journée de fonctionnement pour s'en rendre compte.

Mais dans ce cas, ou est le problème de pollution si ce n'est dans les résidus ?
Car la combustion ne dégage pas la moindre fumée !!
Les flammes dans le poêles sont très belle, jaune et parfois bleue, très similaire a une combustion de fioul.
Je suis sur que certain d'entre vous on connu ou utilisent même encore ces poêles.
Et quand on connait les cimenteries, la combustion en poêle n'a pas grand chose a leur envier...

Des avis ?

Merci a vous.
 
Dernière édition:
I

ilfaitvraimentbeau

Compagnon
c'est intéressant !
j'ai entendu dire que certaines serres sont ainsi chauffées
 
X

xuaeromreidid

Guest
Et pourquoi les poêles a huile sont interdits ? Tout simplement car les lobbies de l' industrie pétrolière sont passés par là et les gouvernements ont laché devant eux .
L' huile brulée diminue d' autant la vente des combustibles " agréés " et l' huile brulée n' est pas récupérée pour zéro euros et recyclée et revendue au prix de l' huile standard !
 
M

Megabytes

Nouveau
Il me semble que le brulage "a l'air libre" des huiles a été interdit en raison du plomb dans l'essence.
Plomb qui se retrouvait dans l'huile.
Mais ce plomb a disparu depuis longtemps.
Et pour moi, le brulage a l'air libre n'a rien a voir avec la caléfaction.

Ce type de poêle existe toujours en neuf
(exemple : http://www.sovelor.com/pdf/dso-32.pdf )

Pour m'etre approché d'un Kroll W400 en fonctionnement (30 000Kcal/h affiché soit près de 35Kw) je peux vous dire que ça envoie du bois :o

Ce type de chauffage m’intéresse beaucoup car très peu cher a l'usage et TRÈS puissant.

Mais quid de la prétendue pollution ?
 

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