Question existentielle !

  • Auteur de la discussion Dude07
  • Date de début
B

Bombyx14

Apprenti
Bonjour à tous,
Curieux ce topic! et intéressant, vu le nombre d’explications qu'il suscite...alors autant en rajouter une de plus!

Je me place dans l'optique d'un phénomène vibratoire car il y a répétition du dessin sur chaque trait de scie...je choisis mon camp?
Quand on scie à la main de l'acier, on ressent un peu la même chose: la scie engage, on sent la résistance et la vitesse de coupe diminue suite au bourrage, on insiste pour vaincre le bourrage et ça repart...
Sur la scie à ruban, je soupçonne un phénomène analogue avec la lame (le ressort) accroché à 2 superbes inerties (les volants) sur lesquels la motorisation exerce un effort variable pour couper et éliminer les copeaux mais avec beaucoup de frottement (l'amortissement).

Tous les ingrédients d'un phénomène de relaxation y sont... avec des conditions de vitesse, tension et bourrage variables: d'abord bonnes, à l'engagement le trait est fin (1ere phase de lune en relief positif) puis la lame se tend, la vitesse de coupe baisse avec un début de bourrage, l'arrachement du copeau est plus intense (2ieme phase de lune correspondant à un relief en creux) jusqu' au débourrage.
Il s'ensuit une reprise de vitesse locale avec détente de la lame et on retrouve à nouveau les conditions de coupe comme à l'attaque du lopin (3ieme lune) jusqu'à un nouveau bourrage (4ieme lune) et ainsi de suite...
Du fait des inerties volant et du ressort du à la lame, la coupe produit un comportement de relaxation, d'ailleurs moins marqué en zone centrale où les frottements fournissent un amortissement plus fort, et on retrouve un effet symétrique au désengagement en sortie de coupe du lopin (avec les mêmes images de lune en relief).

Bon, voila encore une nouvelle proposition d'explication, intuitive et sans résultats de mesure des efforts et vitesses instantanés de coupe sur la lame.
Peut-être qu'un constructeur de scie pourrait fournir des éléments d'explication...mais il ferait cesser tout le mystère et l’intérêt de ce topic.

La référence d'illustration la plus probante est fournie par Gégé62 dans son post du 24/2/2016 à 20:20 où les reliefs des zones sont amplifiés par l'éclairage en lumière rasante.
Cordialement,
Bombyx14
 
F

freddy007

Compagnon
Bonjour à tous ,

Je découvre ce sujet et je suis enchanté ! même si je ne comprend pas grand choses à certaines explications ...je n'ai pas une grande culture et la pire des choses pour moi c'est les maths ...

Par contre j'aimerai apporter un peu d'eau au moulin ...tout du moins vous décrire mon expérience .

je suis en retraite , mais il n'y a pas si longtemps que cela je faisait faire de la découpe de contreplaqué à la scie abrafile electrique (DELTA ) à des handicapés mentaux ..pas tjs capable de comprendre mes conseils mais plein d’enthousiasme !

et certains jours je changeait 10 lames par heure ...vous imaginez le budget ...et certains jours ..2/3 lames ..

jusqu'au jour ou j'ai pensé à venir au boulot avec mon accordeur électronique de manière à trouver la note émise par la lame à vide .... (voir mon pedigree ! )

j'avais deux solutions soit .

1° "Accorder" chaque fois la lame à la note de celle qui résistait . et avoir la paix ...

et vérifier .

2° Continuer de tendre les lames au " pifomètre " et de voir si il y avait un rapport ..j'ai donc pris cette deuxième option ,

et effectivement plus je m'éloignait vers le grave , ou vers les aigus de la note ou la lame tenait le choc plus la consommation de lame augmentait .

ceci bien entendu avec le même type de lame ...et comme par hasard ! lorsque la lame avait la tension "idéale" l'état de surface du champ du contreplaqué était bon avec peu d'écart sur l'équerrage et j'ai aussi constaté que cela avait une trés grande importance au niveau pédagogique , a savoir , meme les plus maladroits arrivaient à un petit résultat ce qui est tjs encourageant .

Comme si ! la lame tendue à la bonne note était dans sa configuration de tolérance maximum aux erreurs des participants ..

Et donc je suis en train en ce moment de remettre en état une scie Promac et j'ai déjà constaté sur quelques essais avec la seule lame que je possède 8 dents aux pouce (qui était avec la scie d'occasion ) qu'en plus de la vitesse de descente que j'essaye de régler ..avec une lame de 1730 mm par 13 mm de large j'ai un état de surface trés correct avec les notes FA /FA diéze 2 sur de l'alu et sur de l'acier .

Bien entendu j'ai les traces "ellipses" à l'origine de ce sujet ...et j'ai pas de réponses !!!

Ce serait intéressant de vérifier avec chaque scie suivant la longueur , largeur et épaisseur de la lame la note émise ... mais il faut un accordeur avec la possibilité de "mesuere" les notes graves .

cordialement à tous .

Freddy
 
G

gégé62

Compagnon
BIen que j'aie depuis longtemps abandonné l'idée de vibrations pour expliquer les dessins vus sur les photos, il est vrai qu'on rencontre des phénomènes de casse dûes à des vibrations, sans aucun doute.

C'est un peu hors sujet, (mais ne devrais-je pas faire un sujet là-dessus, si je retrouve les data) j'ai été confronté (il y a 20 ans de celà) à plusieurs phénomènes vibratoires. L'un d'eux, très spécial, était l'apparition d'énormes coups de bélier dans un réseau de tuyauteries, qui aboutissaient parfois à une rupture de tuyauterie, pourtant épaisse et largement dimensionnée..Il s'agissait d'une résonance avec le fonctionnement de pompes volumétriques mises en parallèle (on pompait du liquide inflammable avec de l'hydrogène dissout, à 60 bar).
Le problème a été expliqué, puis résolu par ajout d'orifices calibrés à certains endroits pour créer une certaine perte de charge, et ainsi modifier le comportement vibratoire du système.

Bien connu, le pont de la Basse Chaîne à Angers a cédé au passage d'une troupe qui marchait au pas. Résonance, déformation de plus en plus importante jusqu'à cassure du pont. Je ne sais plus le nombre de victimes, plusieurs centaines je crois. Depuis, la marche au pas sur les ponts est interdite.
 
R

Roll

Compagnon
Une autre hypothèse que je vous soumets: le passage des barres dans les laminoirs induit des écrouissages internes et, peut-être ces zones de dureté légèrement hétérogènes se comportent-elles de façon sensiblement différente, d'où ces dessins géométriques qui seraient le reflet de ces contraintes...?
Il me semble que le même phénomène peut s'observer lorsque l'on coupe un rondin de bois, puisqu'alternent des cernes durs et des cernes plus tendres...
 
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