Projet de broyeur de branches forestier

  • Auteur de la discussion Titou16
  • Date de début
T

Titou16

Compagnon
Salut,

Le rotor prend forme. Les couteaux sont finis d'usiner. Ça m'aura couté 2 plaquettes Sandvik. Le creusabro, c'est dur... J'ai aussi usiné l'axe. Voici donc à quoi ressemblent les couteaux avant soudage auxquels il ne manque que les chanfreins de soudage.

DSC04004.JPG
Sur cette vue, on voit le tracé du profil final (après tournage)

DSC04005.JPG


DSC04006.JPG


DSC04000.JPG
Sur cette vue, on peut voir les différents éléments du rotor avant soudage et tournage. On voit aussi ce qui deviendra le volant d'inertie.
 
C

chrisbur99

Apprenti
Question d'un néophyte (moi) :

Pour limiter les risques de casse dus à un méchant blocage du système (blocage à grande vitesse d'un dispositif rotatif composé de métaux plus ou moins durs et plus ou moins cassants ...) n'est-il point possible de "pré-traiter" (prémâcher) tout le matériau bois par une sorte de broyeur hydraulique à guillotine (lequel écraserait sans doute les branches autant qu'il ne les couperait)

La mécanique de ce broyeur serait (en gros) celle d'une presse hydraulique, avec un couteau très haut, très lourd (au moins cinquante kilos) et de forte section, guidé par patins le long de deux glissières latérales genre IPN, et actionné selon un seul axe (*) par un vérin haute pression. Au repos, la lame du couteau (trapue, très lourde, non pas de profil triangulaire, mais rhomboïdal) viendrait reposer sur un réceptacle en forme de "vé", composé de deux demi-vés. Avant, pendant et après usage, les "demi-vés" s'écarteraient plus ou moins du couteau, ce qui laisserait un passage (de section variable) pour la pulpe plus ou moins broyée ...

(*) de haut en bas, ou de gauche à droite, selon la disposition de l'engin broyeur : horizontale ou verticale

Le vérin serait du type à double effet, lui aussi trapu et de forte section, modèle pour engin TP, capable de développer un effort d'au moins dix à vingt tonnes avec une course maxi de dix à vingt centimètres, et la pompe hydraulique serait une pompe haute pression, elle aussi pour engin TP ...

Avantage du système : si ça bloque, ça ne casse pas, le dispositif aurait une force terrible (ce serait presque un marteau pilon), mais ... Le déplacement de la lame étant relativement lent , le "mouton" ainsi constitué emmagasinerait assez peu d'énergie cinétique avant chaque frappe, contrairement aux dispositifs rotatifs qui "pèsent" assez peu, mais qui ont besoin d'emmagasiner une forte énergie cinétique pour être efficaces.

Autre avantage : en cas de choc violent au niveau du couteau guillotine (**) , l'amortissement se ferait par des techniques hydrauliques, ce n'est pas le moteur du tracteur qui encaissera les irrégularités du couple de cisaillement, ce moteur se contentera d'actionner à régime sensiblement constant une pompe hydraulique très puissante, bien évidemment dotée d'un régulateur de pression.

(**) exemple : choc avec un objet extrêmement résilient, qui ne se laisserait pas couper, ni broyer, enfin, pas du premier coup ...
 
L

laboureau

Compagnon
Bonsoir à tous
Oui mais avec sa,
il faut une construction lourde, une consommation importante de GO, pour une production minim,

Donc pour faire de la plaquette, ou du déchiqueté, un rotatif est plus productif, surtout en restant dans une section de petites branches.
Cordialement.
jpal7@
 
T

Titou16

Compagnon
chrisbur99 a dit:
Question d'un néophyte (moi) :

Pour limiter les risques de casse dus à un méchant blocage du système (blocage à grande vitesse d'un dispositif rotatif composé de métaux plus ou moins durs et plus ou moins cassants ...) [/i]

C'est justement l'avantage du creusabro. Il est dur, mais pas cassant. Il est utilisé pour les broyeurs et concasseur de carrière et pour les lames de godet. L'axe, en cas de blocage brutal, est le plus exposé. En l'occurence il est taillé dans une ancienne tige de vérin ø50. L'axe moteur fait ø35 mm.

Le système que tu décris serait d'un très mauvais rendement car très lent. Certes il aurait beaucoup de force mais serait très peu productif. Du reste il existe des broyeurs basé sur le même principe que le mien et qui mange du ø30 cms ou plus. En revanche il existe un système qui fait pensé à ce que tu dis et qu'un copain m'a fait découvrir récemment. C'est diablement efficace et si je n'avais pas encore commencé mon broyeur, je serais partis sur cette conception. Voyez ce que ça donne. Impressionnant... Ça emmène des branches jusquà 120mm sans sourciller.


Mais il n'est pas aux normes pour chez nous. Il n'a pas de dispositif qui permet d’arrêter l'aspiration de la branche, et donc du bonhomme au cas ou celui ci de ferait emmener pas celle ci.
 
Dernière édition par un modérateur:
R

Roll

Compagnon
Bonsoir,
Ce système est très répandu dans l'est de l'Europe, il sert vraisemblablement à façonner du combustible pour des moteurs gazogènes (?), mais ne convient pas pour des chaufferies domestiques.
C'est effectivement très efficace et ne requiert que peu d'énergie, puisque le nombre de coupes est sans rapport avec les broyeurs que nous utilisons.
Il serait tout-à-fait possible d'adapter à ces appareils une sécurité semblable aux broyeurs classiques ou de les réserver aux alimentations par grue ou couloir vibrant.
 
T

Titou16

Compagnon
Oh ça doit pas être si mal pour faire de la plaquette de chauffage. Peut être pas en l'état, mais moyennant quelques modifs y compris un système débrayage pour la sécurité.

Sinon voilà, le rotor est soudé :

DSC04042.JPG
Vue sur les chanfreins de soudure

DSC04043.JPG


DSC04044.JPG
 
B

bernard-odile

Compagnon
Bonjour .

Je suis avec toujours autant d'interet . Qq questions .

Couteaux non démontables ? ( Risque d'usure , non ? )
Est ce que le rotor est teminé ? si oui , qu'est ce qui " ventile " les plaquettes ? . A quoi servent les " dents " sur les diametres ext .? A quoi servent les lumieres sur les diam ext ?

Bonne continuation

@+
 
A

apprenti51

Compagnon
bonjour
les cotes du rotor , je l'ai aurai vu plutot dans le prolongement des cotes du canal d'alimentation (sans depasser ) ,ils vont travailler en permanence , et pas les couteaux , mais ils servent a tirer le bois , je verrais la suite .

a bientot

apt
 
F

FELIX

Compagnon
Bonjour,
Bravo Titou16 pour cette belle et mûrement réfléchie réalisation.
J'ai hâte de voir le résultat.
Bonne continuation.
 
T

Titou16

Compagnon
bernard-odile a dit:
Bonjour .

Je suis avec toujours autant d'interet . Qq questions .

Couteaux non démontables ? ( Risque d'usure , non ? )
Est ce que le rotor est teminé ? si oui , qu'est ce qui " ventile " les plaquettes ? . A quoi servent les " dents " sur les diametres ext .? A quoi servent les lumieres sur les diam ext ?

Bonne continuation

@+
Bonjour à tous,

Oui le rotor est pratiquement terminé là. Les couteaux ne sont pas démontables, en effet, sur ce rotor, si ce n'est par tronçonnage pour en ressouder d'autres. Mais c'est pas prévu comme ça. Pour les affûter, l'idée, c'est plutôt de remettre un coup de tour. Évidemment il finira par plus rester grand chose, mais d'ici là... Je pense pas que le bois puisse mater le creusabro. Après il peut y avoir des accidents tel une pierre coincée dans le bois. Là, on verra...Mais c'est pas dramatique. Le rotor n'est pas la machine entière. Je peux facilement en faire d'autres pour tester différentes configurations.

Après, il n'y a pas de ventilation des plaquettes. Elles sont projetées vers le bas de la goulotte et tombe sur le convoyeur à bande qui les envoie dans une remorque par exemple. Mais ta question est fondée car les lumières été destinée à mettre des tôles destinées à 2 fonctions don l'une était effectivement de projeter et d'une certaine manière ventiler les plaquettes. D'ailleurs j'ai imaginé une version où le convoyeur est remplacé par une turbine.

Les dents sur les platines de chaque cotés des couteaux, c'est pour les cas ou les branches longent les cotés de la goulotte. Si les platine étaient rondes, sans dents, les branches butteraient dedans et n'avancerait plus. En ce sens la remarque d'apprenti51 est judicieuse. La solution qu'il décrit j'y avais pensé mais ça compliquait le broyeur. C'est pour ça que j'ai mis des dents sur les platines. Mais s'il s'avère que ça donne pas satisfaction, j'ajouterai des toles sur les cotés interieurs de la goulotte pour en réduire la largeur et faire en sorte que les branches ne puissent plus rencontrer les platines.
 
T

Titou16

Compagnon
Bon me revoilà avec cet interminable projet qui avance vraiment à un train de sénateur. Mais bon, vous ne le savez pas, mais je travaille à une bonne demi douzaine de projets à la fois. Et le broyeur ne fait pas parti des priorité édictées par madame si vous voyez ce que je veux dire...

Néanmoins il a un peu avancé. Alors le voilà au jour d'aujourd'hui. Je me suis un peu amusé à voir ce que ça allait donner comme broyat et avec quelle facilité il allait trancher ça. Pour ce faire je le lance à environ 1400 trs/mn avec ma perceuse sur laquelle j'ai mi une poulie et une courroie que je passe sur le volant d'inertie. Puis une fois lancé je mets une branche dedans. Et vous pouvez voir le genre de morceaux que ça fait avec du 30 et du 50. Il ne coupe que sur son inertie. Avec du 30 il en faut pour l’arrêter. Avec du 50, ça le stoppe en 3 tours soit environ 6 tranchages. Voilà...
Après, mauvaise surprise, les couteaux. Il sont pas aimé quand j'ai mis du chêne sec dedans. Bon c'était un coup de poker ces couteaux. Je les voulait les plus fins possible pour que ça tranche le mpus facilement possible. Mais vous pouvez voir le résultat. Donc je vais repartir sur une lame franche, sans décrochés.

DSC04375.JPG


DSC04378.JPG


DSC04379.JPG


DSC04374.JPG
 
B

Benoit123

Compagnon
Ca avance quand même :wink:

Tu as fait l'essai, il n'est pas concluant mais au moins ça t'évite les mauvaises surprises pour la suite, c'est ce qui fera la qualité de la machine.
 
L

laboureau

Compagnon
Bonsoir
les dents sont trop pointue,
Fait un biseau par l'intérieur, en enlevant ce qui est arrondit.
Cordialement.
jpal7@
 
B

bernard-odile

Compagnon
Salut .

Du chene ( ou frene ou autres bois dur ) abime de toute façon tous les couteaux . Essai réalisé sur un broyeur SAELEN COBRA ( 50 cv Ø de passage environ 150 mm ) . Couteaux en parfait état ( Marteaux pas en bon etat ). Passage d'une branche de frene => Resultat , déja des marques sur les couteaux . Et pourtant , c'est pas de " l'acier a ferrer les anes " , pour les avoir affutés a la rectif plane ,je peut te dire que c'est dur ( tiens , d'ailleurs si quelqu'un connait la matiere des couteaux ???? )

Donc , dans ton cas ,ça peut le faire . En general on brois pas du bois tres sec .

Je continue a suivre avec interet . Bonne continuation
 
M

moissan

Compagnon
bernard-odile a dit:
En general on brois pas du bois tres sec

ça depand ! j'achete des plaquette pour mon chauffage dans une scierie qui broye toutes ses chutes ! et bien sur tous les bois y passent , souvent bien sec

matiere des couteaux ? je ne connait pas la matiere de ce genre de broyeur mais ça ressemble au lames de raboteuse qui sont souvent en acier rapide , quand ce n'est pas en carbure

le carbure est bien pour raboteuse , mais pour broyeur a bois l'acier rapide est largement suffisant , est il utile de mettre moins bon que de l'acier rapide ? un acier au carbone qu'il faudra affuter souvent ?

de toute façon il faut des couteau demontable ... de l'acier qui se soude n'est jamais assez dur pour durer longtemps ... un rotor d'une seule piece en acier dur risque d'etre trop cher

a quoi ça sert de faire un rotor tout creux avec un petit arbre au millieu ? au contraire je prefererai un cylindre plein comme un rotor de raboteuse degauchisseuse : plus besoin de volant d'inertie , c'est le rotor lui même qui fait le volant ... et le volant massif donne la place de metttre des gros boulon pour serrer des couteaux en acier rapide

mais ma preference n'est pas pour le rotor cylindrique : je préfère le rotor en forme de disque : je trouve que ça donne une conception plus simple
 
L

laboureau

Compagnon
Bonsoir à tous
Voilà un rotor à disque, les lames sont raportée et démontable.
DSCF2079 Rotor à disque.jpg
Rotor à disque
Cordialement.
jpal7@
 
T

Titou16

Compagnon
moissan a dit:
bernard-odile a dit:
En general on brois pas du bois tres sec

ça depand ! j'achete des plaquette pour mon chauffage dans une scierie qui broye toutes ses chutes ! et bien sur tous les bois y passent , souvent bien sec

matiere des couteaux ? je ne connait pas la matiere de ce genre de broyeur mais ça ressemble au lames de raboteuse qui sont souvent en acier rapide , quand ce n'est pas en carbure

le carbure est bien pour raboteuse , mais pour broyeur a bois l'acier rapide est largement suffisant , est il utile de mettre moins bon que de l'acier rapide ? un acier au carbone qu'il faudra affuter souvent ?

de toute façon il faut des couteau démontable ... de l'acier qui se soude n'est jamais assez dur pour durer longtemps ... un rotor d'une seule piece en acier dur risque d'etre trop cher

a quoi ça sert de faire un rotor tout creux avec un petit arbre au millieu ? au contraire je prefererai un cylindre plein comme un rotor de raboteuse degauchisseuse : plus besoin de volant d'inertie , c'est le rotor lui même qui fait le volant ... et le volant massif donne la place de metttre des gros boulon pour serrer des couteaux en acier rapide

mais ma préférence n'est pas pour le rotor cylindrique : je préfère le rotor en forme de disque : je trouve que ça donne une conception plus simple

Ne t'inquiète pas pour les couteaux, si ceux ci ne sont pas démontables, dans ce premier jet, ça n'a aucune importance car quand ils seront usés, ils serviront de support pour les couteaux démontables qui viendront ensuite. Pourquoi croire qu'une conception est figée et qu'elle ne peut plus évoluer? Personnellement je pratique ce que j'appelle la conception à tiroir. C'est à dire que bons nombres d'évolutions sont déjà imaginées, prévues, anticipées avant de lancer la fabrication en elle même de manière à ne pas être bloqué si quelque chose ne fonctionne pas. Elles ne verront le jour que si c'est nécessaire. J'ai conçu 8 broyeurs différents avant de lancer celui ci. Des à tambour et des à disques. Des lents avec démultiplicateurs travaillant sur le couple et des rapides travaillant sur l'inertie. En l’occurrence sur celui ci j'ai déjà prévu depuis longtemps comment faire pour changer ces couteaux facilement et rapidement. Ensuite si le rotor est creux comme tu dis, ce n'est pas sans raison. Avec son volant d'inertie et la poulie il pèse tout de même 50Kgs. Le but que je poursuis n'est peut être pas celui que tu poursuivrais. Le broyeur dont tu parles, à tambour plein avec couteaux vissés dessus, je connais et c'est pas du tout ce que je veux. Ça ne produit pas le broyat que je recherche (mais note que sur le mien on peut mettre aisément différent type de rotor et obtenir ainsi différent type de broyat). Pas plus que le broyeur à disque d'ailleurs. Pour ce dernier j'en ai conçu 3 différents. Le disque, n'a pas que des avantages loin s'en faut. Et notamment il pose des problèmes d'équilibrage. Il y une chose aussi qui me tient à cœur, c'est le coût. Or pour qu'il soit efficace, un broyeur à disque doit faire au moins 800mm de diamètre. Donc le disque lui même plus les tôles du carter, bonjour le coût de la matière. Même si la découpe laser n'est pas chère, faut pas pousser. En plus, il est très difficile de faire un ameneur qui ne soit pas hydraulique. Le mien, entièrement mécanique, sans hydraulique est bien moins cher et plus fiable. Pas de pompe, pas de flexibles, pas de moteur hydraulique... Mais je peux avoir tort. Conçois le tien, réalise le et on comparera les coûts après et les autres aspects après.

Ensuite la remarque de Bernard Odile est judicieuse. Il s'agit d'un broyeur porté sur 3 points et là encore c'est pas le hasard car il arrive que moi aussi je réfléchisse. Outre de bénéficier de la puissance disponible à la prise de force d'un tracteur, c'est surtout pour qu'il soit mobile et puisse se rendre en forêt. D'ailleurs il est muni d'un attelage pour y atteler une remorque, ce qui là encore n'est pas un hasard. Car c'est effectivement du bois vert que je destine à ce broyeur même si je n'exclue pas le bois sec. Dans le cas contraire, si il avait du être statique, je l'aurais doté d'un moteur électrique. Je n'aime pas l'idée de cramer du gasoil ou de l'essence quand une prise électrique est à portée. L'idée de départ est que je broie les branches en même temps que je débite l'arbre après l'avoir abattu histoire d'éviter de les mettre en tas et d'encombrer le terrain.

2014-08-26 20.41.59.jpg
 
M

moissan

Compagnon
je ne voit pas pourquoi il y aurait plus besoin d'un aménage hydraulique pour un disque que pour un cylindre ... le probleme est exactement le même

dans certain cas je pense a un variateur a courroie genre mobylette mais monté completement a l'envers : dans le genre que si la vitesse de rotation du moteur baisse ça reduit la vitesse d'amenage encore plus pour eviter la surcharge , et fait des copeau plus fin ... et quand la vitesse de rotation augmente c'est que c'est des petites branche facile a couper et le rapport de transmission change pour avancer plus vite et faire plus de debit

il n'y a pas que l'hydraulique ou le mecanique a courroie ... il peut y avoir aussi l'electrique : la puissance du rouleau d'amenage est assez faible : un moteur electrique 12v pourrait faire l'affaire

sur le broyeur que j'avais loué une fois pour essayer il y avait un amenage hydraulique , mais sans aucune regulation pour reduire la vitesse d'amenage si le tracteur ralenti : je n'ai vraiment pas vus l'utilité de l'hydraulique : ça aurait été une transmission mecanique avec un embrayage ça aurait été pareil
 
A

anthony29380

Nouveau
Bonjour a tous je pense faire un broyeur de branche aussi .
je suis parti sur un rotor avec couteaux et fléaux pour les couteaux qui sont hors de prix en neuf je pense les faire avec une lame biseauté en acier genre creusabro .
 
R

Roll

Compagnon
Bonsoir,
Moissan, tu écris:
Je ne vois pas pourquoi il y aurait plus besoin d'un aménage hydraulique pour un disque que pour un cylindre ... le problème est exactement le même.
Le comportement du matériau à broyer est vraiment différent dans ces deux cas de figure.
Le disque ne peut pas assurer l'entraînement des branches, sauf à positionner la goulotte d'admission très en biais par rapport au plan du disque (et que l'affûtage des couteaux soit optimal).
Non seulement le tambour permet un certain entraînement (suffisant pour des diamètres modestes, si goulotte inclinée vers le bas), mais il offre également deux caractéristiques supplémentaires intéressantes:
1- une auto-limitation de l'avancement, même en présence de rouleaux d'entraînement (qui sont présents sur les broyeurs à partir d'une certaine capacité), car les petites sections sont happées par le bas du tambour, les moyennes sont au contact du diamètre horizontal qui est neutre du point de vue qui nous intéresse ici et pour les plus fortes sections admissibles, la partie supérieur tend à repousser le bois.
2- d'excellentes performances en éjection, ce qui est important pour éviter les bourrages et spécialement avec les matériaux mous qui ne peuvent qu'être tirès (et non poussés, seule aptitude des entraîneurs).

Un autre argument technique milite en faveur du tambour: la section d'entrée du bois au contact des couteaux, porte sur le diamètre et la largeur du porte-couteaux, alors que sur le disque, c'est nécessairement un peu moins de la moitié de son diamètre (de surcroit, les lames du disque ne travaillent pas avec la même vitesse linéaire).
 
K

KY260

Compagnon
moissan a dit:
a quoi ça sert de faire un rotor tout creux avec un petit arbre au millieu ? au contraire je prefererai un cylindre plein comme un rotor de raboteuse degauchisseuse : plus besoin de volant d'inertie , c'est le rotor lui même qui fait le volant
je le croyais aussi, mais sur le mien de taille plus modeste, avec un cylindre de 80 de diametre pour 200 de long, l'inertie ne suffit pas, je vais devoir mettre un volant d'inertie.
 
C

chrisbur99

Apprenti
En relisant depuis le début ce topic sur les broyeurs, j'ai l'impression que la question du limiteur de couple n'est pas close, principalement dans sa relation à la masse inertielle.

Je m'explique.

Au niveau de l'axe de rotation du broyeur, les deux raisons qui pourraient justifier une masse inertielle importante (*) sont - amha - les suivantes :

(*) plus , éventuellement : la mise en place d'un volant d'inertie additionnel

1. Pouvoir libérer une FORCE de coupe instantanée bien supérieure à celle procurée en régime de croisière par le couple moteur (force générée par une violente déccélération, quand une dent de couteau rencontre du bois vraiment dur, par exemple);

2. Lisser mécaniquement les vibrations ordinairement retransmises à la prise de force (donc au moteur...) à cause de la charge variable, selon que les couteaux sont en prise - ou pas en prise - avec du végétal à déchiqueter, possiblement plusieurs fois par tour, le volant d'inertie agissant comme un filtre passe-bas.

D'un autre côté, ajouter un volant d'inertie supplémentaire (externe au broyeur proprement dit), ou donner dans ce but plus de masse qu'il n'en faudrait au bloc couteaux rotatif, c'est prendre un gros risque supplémentaire : le remède risque d'être pire que le mal.

En effet, examinons ce qui se passe quand l'une des dents (ou plusieurs) se heurtent à un obstacle bien dur (le truc qui ne doit jamais arriver mais qui arrivera tôt ou tard) genre gros boulon de 16 bien rouillé, venu de nulle part, ou cerclage métallique de poteau :

- la ou les dents vont être instantanément stoppées : mais l'énergie qu'elles vont avoir à dissiper sous forme de CHOC est celle emmagasinée par l'inertie des pièces en rotation. Si l'énergie cinétique disponible est vraiment importante, c'est toute la mécanique du bloc couteau qui risque de voler en éclats ...

Imaginons maintenant que l'essentiel de l'énergie cinétique soit emmagasinée non pas dans le bloc couteau rotatif (**) mais dans un volant externe, par exemple un gros volant en fonte, inséré en amont du bloc couteau : si on prend soin d'insérer un limiteur de couple entre ce volant d'inertie et le bloc broyeur à couteaux, par exemple un limiteur à cames capable de "débrayer" en 1/6 de tour, peut être que le moteur du tracteur va entrer un instant en surrégime, mais le pire sera épargné aux couteaux.

(**) supposé ici relativement léger, par construction

Ceci pour dire que, si limiteur de couple il y a, il serait sans doute plus judicieux de le placer entre volant d'inertie et bloc couteaux, plutôt que sur le cardan qui fait la jonction avec la prise de force.
 
T

Titou16

Compagnon
Je suis en accord avec tout ce que tu dis. Mon broyeur est d'ailleurs conçu en suivant exactement le même raisonnement que le tien. La prise de force attaque un arbre primaire, lequel est relié à l'arbre secondaire (celui du rotor) par transmission par courroies. Cette dernière assure à la fois le rôle de multiplicateur de vitesse et de limiteur de couple entre le rotor et la prise de force. En outre cette transmission amorti encore davantage les vibrations dans la prise de force. Protéger le tracteur est ma principale préoccupation.
Ensuite le volant d'inertie est fixé sur l'arbre du rotor (et non sur la prise de force) au moyen de moyeux expansibles (et non pas d'une liaison par obstacle type clavette ou cannelures) ce qui agit là encore comme un limiteur de couple au cas ou le rotor serait brutalement bloqué. Ce cas peut se produire bien plus facilement que tu ne le penses. Simplement en mettant un trop gros morceau de bois.

Pour concevoir le broyeur, j'ai raisonné par l’énergie. C'est à dire que j'ai cherché à déterminer par l’expérience quelle était l’énergie nécessaire pour trancher un différentes section de bois en chêne et en châtaignier et qu'à partir de la valeur trouvée la plus élevée, j'ai détermine à quelle vitesse devait tourner le rotor (compte tenu du moment d'inertie du rotor). Une fois cette vitesse de rotation déterminée, j'ai calculé combien de temps s'écoulait entre 2 "tranchages". A partir de ce temps j'ai calculé combien d'énergie le tracteur pouvait redonner dans ce laps de temps afin de savoir si il était capable restituer l’énergie perdue lors du tranchage. Mon objectif alors était de passer du diametre 80 maxi tout en sachant que je n'envisage pas de passer plus que du 60. Au dessus de 60, je garde le bois en buche. Mais il faut toujours avoir une marge de sécurité.
 
R

Roll

Compagnon
Bonsoir,
Une autre solution pour lisser les variations brutales de couple est le choix de couteaux fractionnés qui attaquent successivement des portions de bois réduites.
C'est un peu compliqué à mettre en œuvre, mais c'est le garant d'une coupe plus continue et plus douce.
exemple
Dans le même esprit, des couteaux en biais améliorent la coupe: diminution de la puissance absorbée et progressivité de l'effort...
 
M

moissan

Compagnon
couteau en biais ? c'est l'idée que louis16 a donné a guillotin qui n'arrivait pas a couper le coup des mouton pour mettre au point sa guillotine ( hélas un peu plus tard il a expérimenté de plus près ... et il peut y réfléchir a tête reposé )

avec un rotor cylindrique une lame en biais est compliqué ça fais une helice

avec un disque la lame en biais est plus facile : et elle sont toutes plus ou moins en biais sur les machine a disque
 
T

Titou16

Compagnon
En attendant que ma commande chez tridistribution arrive, l'usinage continu. En l'occurrence, l'arbre primaire et ça partie cannelée.

2014-09-02 18.30.00.jpg


2014-09-04 18.49.11.jpg


2014-09-04 19.23.29.jpg


2014-09-04 19.23.36.jpg


2014-09-04 19.24.42.jpg
 
L

laboureau

Compagnon
Bonsoir Titou16
Je savais pas que tu avais une Z1C,
Bienvenu au club, tu pourras la mettre en photo complète stp.
as tu un N° de machine frapé derrière la table bout droit ?
pour savoir l'année.
Cordialement.
jpal7@
 
T

Titou16

Compagnon
Ben tu sais, ma Z1C est en très mauvais état. J'avais pas fait une bonne affaire. Ceux qui l'avaient avant étaient des sagouins. Je l'avais prise car j'avais des pièces détachées vu que mon père en avait une losrsqu'il était à son compte dans les années 80. La sienne était en bon état. Là j'ai refait la tête faudrait faire aussi le reste. Ça fait partie des projets mais bon j'ai pas le temps en ce moment. Je voulais la numériser. On verra si ça se fait. Mais je suis pas sûr d'en avoir vraiment l'utilité. Enfin elle me dépanne pour les grosse pièce. J'essaierai de regarder de quelle année elle est.
 

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