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ghislain76
Compagnon
je viens de regarder rapidement sur le net , ils parlent d'ébonite pour la matière des plaquettes !
L'état du canon intérieur, du barillet et de la carcasse
C'est un poudre noire, dons il faut se faire les charge, pour ma part je vais tester avec 0.4 ou 0.5g
Mon canon et super propre, on vois les 4 rainures
Pat
Et s'assurer que le positionnement du barillet soit correct par rapport à l'axe du canon ! C'est la moindre des mesures de sécurité !
Amicalement, JP2.
PNF2O.7 de Suisse 1 ou de PNF2, va pas coincer la balle dans le canon en sous chargeant...vécu sur un 36...et du 7 à broche
La poudre noire contient à la fois un combustible et un comburant. Le comburant est le salpêtre qui libère de l'oxygène au cours de la réaction, venant oxyder les combustibles (soufre et carbone).
Stable à température ambiante, un petit apport d'énergie localisé suffit à amorcer la réaction.
Du fait de sa vitesse de combustion à l'air libre, on dit que la poudre noire « déflagre », ce qui signifie que l'onde de combustion (front de flamme) se déplace moins vite que les gaz générés, ne produisant donc pas d'onde de choc. Placée dans un endroit confiné qui permet une élévation de la pression des gaz, elle détone (génération d'une onde de choc) et produit un effet de souffle assez important en raison du volume de gaz produit.
Considérée comme un explosif à effet de souffle, par opposition aux explosifs à effet brisant, elle a longtemps été utilisée à cette fin.
Un explosif brisant est un explosif qui applique, lors de son explosion, une pression sur la zone la plus résistante. Un exemple simple : si on place une petite charge d'explosif brisant sur un mur, lors de l'explosion la pression va s'appliquer sur le mur et provoquer la perforation du mur. Au contraire, si on avait placé une charge d'explosif soufflant, le mur n'aurait pas été perforé, mais il y aurait eu un fort effet de souffle dans la direction opposée au mur.
Utilisation d'explosifs par des sapeurs durant la Première Guerre mondiale
Les explosifs brisants ont une vitesse de détonation qui dépasse 6 050 m/s. Le plus puissant connu (l'octanitrocubane) atteint la vitesse de détonation de 10 100 m/s. On peut citer parmi eux les groupes -nitros et nitrates, les peroxydes organiques, les chlorates et les perchlorates, les halogénures d'azote, les azotures et les fulminates.
Il faut faire attention, car plus le calibre est important est plus l'arme est fragile.
Dans mon Calibre 22 Poudre Noire je peux tirer de la poudre pyroxylée, mais dans un calibre 44 en Poudre Noire, c'est hors de question.
Ceci n'est pas tellement du à l'épaisseur du métal, mais à sa constitution moléculaire.
Pour rendre un acier solide, il faut bruler les impuretés et combler les trous qui seront créés
L'ennui avec le techniques du XIXème siècle, c'est qu'elles laissent beaucoup d'impuretés dans l'acier
Voici pourquoi la qualité de l'acier plus que son épaisseur influence la solidé d'une arme du XIXème siècle.
Certains bulldogs étaient même en fonte.... et ces bulldog fabriqués en acier à ferrer les ânes...
En résumé : les étapes de la fabrication de l'acier
- La formation de la fonte : le minerai de fer et le coke sont introduits dans le haut fourneau par le haut, la chaleur provoquant la combustion du coke et l'élimination des éléments chimiques contaminants. Le fer se charge ensuite de carbone au cours de sa descente et se transforme en fonte, qu'il faut alors séparer d'un mélange de déchets appelé laitier.
- La conversion de la fonte en acier : la fonte en fusion est ensuite versée sur de la ferraille dans un convertisseur où de l'oxygène est insufflé pour éliminer le carbone sous forme de CO2.
- L'affinage : l'acier obtenu est affiné en ajoutant des éléments (nickel, chrome...) pour former différents alliages et modifier les propriétés mécaniques de l'acier en fonction des besoins.
- La coulée: l'acier est refroidi progressivement jusqu'à la solidification .
- Le laminage : l'acier est à nouveau monté à température pour le rendre malléable. Il est ensuite aplati dans des laminoirs et la forme voulue lui est donnée.
Tu as un don pour interpréter les choses de travers. Je n'ai pas écrit que la fabrication de l'acier n'a pas évolué, j'ai écrit qu'on savait déjà faire au XIXème siècle des aciers résistants sans rapport avec celui des bulldog dont nous parlons.
Cokerie
De façon simplifiée, le coke est du carbone presque pur doté d'une structure poreuse et résistante à l'écrasement.
Il est utilisé comme un puissant réducteur après avoir été libéré des composants indésirables de la houille.
Pour cela on l'a fait cuire, à l'abri de l'air, dans les fours de la cokerie à 1 250 °C durant 17 heures.
En brûlant dans le haut fourneau, le coke apporte la chaleur nécessaire à la fusion du minerai ainsi que le carbone nécessaire à sa réduction.