BULL DOG

  • Auteur de la discussion patduf33
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G

ghislain76

Compagnon
je viens de regarder rapidement sur le net , ils parlent d'ébonite pour la matière des plaquettes !
 
P

patduf33

Administrateur
Il a l'air en bon état, il te reste à faire un démontage en règle. :-D
Ce matin au stand il a bien plu, on doit me fournir des douilles à recouper :wink:
Pour sortir les points de rouilles qui restent, on ma conseillé de lui faire un petit bain d’électrolyse, je vais tester sur une pièce pour voir.
Mes plaquettes sont en bois
DSCN2030.JPG

Une photo de ton ressort m’intéresse bien, il a vraiment une forme bien particulière
Et comme le mien est cassé et bricolé, un d'origine serait bien
Pat
 
G

ghislain76

Compagnon
Volontier , laisse moi deux à trois jours pour avoir un peu de temps pour le démonter tranquillement , je te ferais des photos détaillées et avec quelques côtes si tu le veux !
 
P

patduf33

Administrateur
Un truc pour les vis, avant de les desserrer, toujours un petit coup de serrage :wink:
Ca casse l'oxyde et la vis viens bien plus facilement.
Prends ton temps, c'est en voulant faire vite que l'on fait des erreurs
Pat
 
G

ghislain76

Compagnon
bien sur ,tu as entièrement raison!!! c'est un peu pour cela que je l'avais mis au bain , je ne me presserais pas ça c'est une certitude
le fait de resserrer un peu avant le dévissage , c'est un bon truc :supz:, je vais certainement l'appliquer merci
 
P

patduf33

Administrateur
Sur les armes je remonte les vis avec un peu de graisse cuivre, ou alu sur les parties mobiles, ça évite le collage
Pat
 
G

ghislain76

Compagnon
petite question ,à propos de ce pistolet
comment définir s'il est encore apte à tirer?
Ghislain.
 
P

patduf33

Administrateur
L'état du canon intérieur, du barillet et de la carcasse
C'est un poudre noire, dons il faut se faire les charge, pour ma part je vais tester avec 0.4 ou 0.5g
Mon canon et super propre, on vois les 4 rainures
Pat
 
G

ghislain76

Compagnon
donc c'est une vérification visuelle , il faut avoir quand même une bonne connaissance pour dire "oui je vais pouvoir tirer avec cette arme, existe il un réel danger (je m'entend , explosion et projection d'une partie de l'arme dans le mauvais sens!!) ou le risque n'est pas vraiment existant ?
pour ma par j'essaierais en poste fixe (serré dans un étaux et ficelle de 5 mètres )
Ghislain
 
J

JML19

Apprenti
Il faut regarder au microscope s'il n'y a pas de micro fissure.

C'est le problème avec les aciers du XIXème siècle qui contiennent plus d'impureté que les aciers modernes.

Regarde sur mon Colt Open Top Cal 22 de 1875 j'ai repris trois crans par martelage et limage mais il y a encore des trous, ils ne gênent pas l'arme fonctionne parfaitement.

Le cran le plus malade, le fait de repousser le métal fait un petit creux en haut qui ne gène pas, car le fait de repousser le métal m'a permis de limer la base du cran

FKBsuw02GWy_Cran-du-barillet-le-plus-malade-1-800x600.jpg


Ce cran a encore un petit creux sur le côté qui ne gène pas.

FKBsuYSEs6y_Cran-du-barillet-le-plus-malade-2-800x600.jpg


Celui ci est un peu repoussé vers le haut mais cela ne l'empêche pas de fonctionner correctement.

FKBsvwJc50y_Cran-du-barillet-le-plus-malade-3-800x600.jpg
 
G

geanphy

Compagnon
L'état du canon intérieur, du barillet et de la carcasse
C'est un poudre noire, dons il faut se faire les charge, pour ma part je vais tester avec 0.4 ou 0.5g
Mon canon et super propre, on vois les 4 rainures
Pat


O.7 de Suisse 1 ou de PNF2, va pas coincer la balle dans le canon en sous chargeant...vécu sur un 36...et du 7 à broche
 
J

JP2

Compagnon
Et s'assurer que le positionnement du barillet soit correct par rapport à l'axe du canon ! C'est la moindre des mesures de sécurité !

Amicalement, JP2.
 
J

JML19

Apprenti
Et s'assurer que le positionnement du barillet soit correct par rapport à l'axe du canon ! C'est la moindre des mesures de sécurité !

Amicalement, JP2.

Ceci se vérifie par le verrouillage du barillet à chaque armement il faut vérifier que le barillet fini sa course et se verrouille bien.

Tu regardes s'il va bien en buter dans le sens de rotation du barillet.

Pour le mien c'est plus simple, c'est carrément une encoche de verrouillage.
 
P

patduf33

Administrateur
O.7 de Suisse 1 ou de PNF2, va pas coincer la balle dans le canon en sous chargeant...vécu sur un 36...et du 7 à broche
PNF2
Pour tous mes calibres j'ai un extracteur de balle, même pour le fusil calibre 45
 
G

ghislain76

Compagnon
si je comprend bien l'alignement barillet canon (on s'en doute ) est le risque le plus courant , et ce étant dû à de l'usure peu se réparer , mais dans le cas d'une usure prononcée de l'intérieur du canon il y a t'il une solution?
Ghislain.
 
G

ghislain76

Compagnon
re , pour ce qui est du Bulldog , peut on convertir la puissance d'une charge de poudre en force , ou en poussée ?
je ne me rend pas bien compte de la force que l'arme peut encaisser!!
 
P

patduf33

Administrateur
Le changer, donc ton arme devient décorative, et il faut la neutralisé
 
J

JML19

Apprenti
Ceci est du à l'usure de la mécanique d'indexation.

Lors de la rotation du barillet il y a une butée celle ci permet de mettre la chambre en face du cône du barillet.

Si la rotation est bonne il n'y aura pas de problème, les crans de positionnement et de verrouillage sur le pourtour du barillet ne bouge pas du tout.

FKBtnI4very_Cran-de-verouillage-800x600.jpg
 
G

ghislain76

Compagnon
pour JML 19 : il faut regarder s'il n'y a pas de micro-fissures , je pense qu'il y a des endroits "stratégiques " à contrôler
peut tu me guider dans la localisation de ces endroits
 
G

ghislain76

Compagnon
je vais paisiblement démonter le bulldog , et je vous commenterais ces différentes étapes et les résultats de son autopsie
Ghislain76
 
J

JML19

Apprenti
Il faut faire attention, car plus le calibre est important est plus l'arme est fragile.

Dans mon Calibre 22 Poudre Noire je peux tirer de la poudre pyroxylée, mais dans un calibre 44 en Poudre Noire, c'est hors de question.

Ceci n'est pas tellement du à l'épaisseur du métal, mais à sa constitution moléculaire.

Pour rendre un acier solide, il faut bruler les impuretés et combler les trous qui seront créés

L'ennui avec le techniques du XIXème siècle, c'est qu'elles laissent beaucoup d'impuretés dans l'acier
 
J

JML19

Apprenti
Voici pourquoi la qualité de l'acier plus que son épaisseur influence la solidé d'une arme du XIXème siècle.

La Poudre Noire est une poudre déflagrante.


La poudre noire contient à la fois un combustible et un comburant. Le comburant est le salpêtre qui libère de l'oxygène au cours de la réaction, venant oxyder les combustibles (soufre et carbone).

Stable à température ambiante, un petit apport d'énergie localisé suffit à amorcer la réaction.

Du fait de sa vitesse de combustion à l'air libre, on dit que la poudre noire « déflagre », ce qui signifie que l'onde de combustion (front de flamme) se déplace moins vite que les gaz générés, ne produisant donc pas d'onde de choc. Placée dans un endroit confiné qui permet une élévation de la pression des gaz, elle détone (génération d'une onde de choc) et produit un effet de souffle assez important en raison du volume de gaz produit.

Considérée comme un explosif à effet de souffle, par opposition aux explosifs à effet brisant, elle a longtemps été utilisée à cette fin.

Par opposition aux poudres brisantes comme la (PSF) Poudre Sans Fumée

Un explosif brisant est un explosif qui applique, lors de son explosion, une pression sur la zone la plus résistante. Un exemple simple : si on place une petite charge d'explosif brisant sur un mur, lors de l'explosion la pression va s'appliquer sur le mur et provoquer la perforation du mur. Au contraire, si on avait placé une charge d'explosif soufflant, le mur n'aurait pas été perforé, mais il y aurait eu un fort effet de souffle dans la direction opposée au mur.

Utilisation d'explosifs par des sapeurs durant la Première Guerre mondiale
Les explosifs brisants ont une vitesse de détonation qui dépasse 6 050 m/s. Le plus puissant connu (l'octanitrocubane) atteint la vitesse de détonation de 10 100 m/s. On peut citer parmi eux les groupes -nitros et nitrates, les peroxydes organiques, les chlorates et les perchlorates, les halogénures d'azote, les azotures et les fulminates.
 
8

87yrrAH

Guest
Il faut faire attention, car plus le calibre est important est plus l'arme est fragile.

Dans mon Calibre 22 Poudre Noire je peux tirer de la poudre pyroxylée, mais dans un calibre 44 en Poudre Noire, c'est hors de question.

Ceci n'est pas tellement du à l'épaisseur du métal, mais à sa constitution moléculaire.

Pour rendre un acier solide, il faut bruler les impuretés et combler les trous qui seront créés

L'ennui avec le techniques du XIXème siècle, c'est qu'elles laissent beaucoup d'impuretés dans l'acier

Encore des idées reçues...Le calibre n'a rien à voir avec la fragilité de l'arme. Il faut plutôt regarder du côté de la qualité des aciers (qui n'est pas liée au calibre) et à la pression développée par la cartouche. Pour mémoire, une cartouche de 22LR "travaille" à 1500 bars, une 45 ACP à 800 bars.

La qualité des aciers n'est pas non plus liée à l'époque de fabrication, (on savait faire au XIXème des aciers qui résistaient à de fortes pression), mais plutôt au type de fabrication choisi pour ces bulldog. On ne peut pas comparer un Mauser 98 qui encaisse une cartouche à plus de 3000 bars et ces bulldog fabriqués en acier à ferrer les ânes...Ils sont pourtant de la même époque.
 
P

patduf33

Administrateur
Salut Jipé
En fonte :shock:, remarque le chemin entre la fonte et l'acier n'est pas loin, mais quand même
 
J

JML19

Apprenti
Bonjour

Ce n'est pas exact de dire que la fabrication de l'acier n'a pas évolué.

Il n'y a cas regarder un couteau de cuisine de XIXème et du XXIème siècle pour comprendre si ce n'est que l'acier 440 communément employé. (ICI)

Je ne parle pas de l'Inox en général mais des techniques de fonte de l'acier. (ICI)

En résumé : les étapes de la fabrication de l'acier

  1. La formation de la fonte : le minerai de fer et le coke sont introduits dans le haut fourneau par le haut, la chaleur provoquant la combustion du coke et l'élimination des éléments chimiques contaminants. Le fer se charge ensuite de carbone au cours de sa descente et se transforme en fonte, qu'il faut alors séparer d'un mélange de déchets appelé laitier.
  2. La conversion de la fonte en acier : la fonte en fusion est ensuite versée sur de la ferraille dans un convertisseur où de l'oxygène est insufflé pour éliminer le carbone sous forme de CO2.
  3. L'affinage : l'acier obtenu est affiné en ajoutant des éléments (nickel, chrome...) pour former différents alliages et modifier les propriétés mécaniques de l'acier en fonction des besoins.
  4. La coulée: l'acier est refroidi progressivement jusqu'à la solidification .
  5. Le laminage : l'acier est à nouveau monté à température pour le rendre malléable. Il est ensuite aplati dans des laminoirs et la forme voulue lui est donnée.
 
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87yrrAH

Guest
Bonjour

Ce n'est pas exact de dire que la fabrication de l'acier n'a pas évolué.


Tu as un don pour interpréter les choses de travers. Je n'ai pas écrit que la fabrication de l'acier n'a pas évolué, j'ai écrit qu'on savait déjà faire au XIXème siècle des aciers résistants sans rapport avec celui des bulldog dont nous parlons.
 
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JML19

Apprenti
Tu as un don pour interpréter les choses de travers. Je n'ai pas écrit que la fabrication de l'acier n'a pas évolué, j'ai écrit qu'on savait déjà faire au XIXème siècle des aciers résistants sans rapport avec celui des bulldog dont nous parlons.

Ce que l'on appelle l'acier au coke mais les techniques de chauffe et de refroidissement ont beaucoup évolué.

Cokerie
De façon simplifiée, le coke est du carbone presque pur doté d'une structure poreuse et résistante à l'écrasement.
Il est utilisé comme un puissant réducteur après avoir été libéré des composants indésirables de la houille.
Pour cela on l'a fait cuire, à l'abri de l'air, dans les fours de la cokerie à 1 250 °C durant 17 heures.
En brûlant dans le haut fourneau, le coke apporte la chaleur nécessaire à la fusion du minerai ainsi que le carbone nécessaire à sa réduction.
 
T

Tourblanche

Compagnon
... suicide spécial .... on se doute que personne n' a enregistré une pareille
marque de commerce :wink:

Le " suicide spécial classique " ( sic ) était de plus petit calibre et avait une détente à la mexicaine .

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avec la détente repliable , c' est déjà plus chic :)
 
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