Arrêt d'urgence style bourrin...

J

j.f.

Compagnon
Bonsoir,

je viens d'avoir une idée pour installer simplement et à moindre coût un arrêt d'urgence...

Il s'agit de couper avec un coup de poing toute l'alimentation de l'atelier.

Dans l'idéal, il faudrait un coup de poing et un contacteur bipolaire agissant juste sur les alimentations prises et machines, en laissant tout de même l'éclairage.

Mais je pense à un autre truc qui pourrait tout couper (alimentations + éclairage) avec juste un BAU et une résistance. L'idée est de créer une fuite vers la terre qui ferait sauter le différentiel. En gos, un court circuit phase - terre, éventuellement limité à 100 mA pour faire sauter le 30 mA.

Après tout, le bouton test d'un différentiel ne fait rien d'autre, si j'ai bien compris.

Cette façon de procéder releverait-elle de la psychiatrie lourde, ou bien d'une façon correcte de câbler un tableau ?
 
M

Modeste

Apprenti
Salut J F,

Ce sujet déjà développé dans "la sécurité dans l'atelier" n'envisageait pas ce genre de bidouillage.
Les boutons test des appareils différentiels ne créent pas de défaut réel à la terre, celle-ci n'étant d'ailleurs pas branchée dessus. Ils font passer un petit courant phase / neutre dans le tore de mesure installé à l'intérieur.

Une bobine de déclenchement à manque de tension serait bien plus efficace.

Modeste
 
N

ndesprez

Apprenti
Marrant comme démarche ! Réglementaire, ça je doute (mais je ne sais pas). Même si le bouton test ne crée pas de "vrai fuite" mais une simple dérivation, cela fonctionnerait. Inutile de chercher une sensibilté particulièrement basse : il suffit que la fuite (réalisée en un quelconque point du circuit en aval du différenciel) soit supérieure au courant de consigne du défaut (la sensibilité). La coupure devrait intervenir dans les 150 ms (si mes souvenirs sont corrects). Ceci dit je ne confirait pas l'arret d'urgence à un tel montage : la sécurité n'a pas de prix.
Cordialement.
 
A

Anonymous

Guest
Sauf que de nombreux différentiel ne fonctionnent pas, suite à la bobine qui grille, à cause des orages en particulier, il est d'ailleurs conseillé de les tester régulièrement, alors un Arrêt d'urgence qui ne fonctionne pas..........................
 
M

MOWOG

Compagnon
Attention aussi a ceux qui utilisent des transfo car il n'y a plus de protection en aval de celui-ci.
Vous etes isolé du reseau.
:-D
 
N

ndesprez

Apprenti
... Et personne ou si peu ne vérifie systématiquement et régulièrement la qualite de la liaison équipotentielle (la terre) ... Bref, je suis sur que cela fonctionne normalement mais je n'accorde pas ma confiance à un tel montage ...
Cordialement
 
J

j.f.

Compagnon
Merci pour vos réponses.

Avec un transfo, il n'y a plus ni phase ni neutre. Pour s'électrocuter, il faut toucher les deux fils, alors que sans, il suffit de toucher la phase, et le retour se fait à la terre qui est reliée au neutre...

Dans certains cas (prises rasoir dans le volume 1 (?) d'une salle de bains par exemple, un transfo disolement est obligatoire me semble-t-il. Transfo de séciruté : écran relié à la terre entre enroulement primaire et enroulement secondaire.


Bon, pour en revenir à l'AU qui tue, à côté du tableau divisionnaire de l'atelier, j'ai 3 coffrets de proximité ; interrupteurs sectionneurs rotatifs avec cadenassage - pratique ça quand on bidouille : un colson pour interdire toute mise sous tension ; chacun dessert une ligne avec son disjoncteur dédié.

Mais ça ne s'est pas avéré très rapide comme AU après essai. Et tout est déjà câblé, donc à refaire partiellement pour intégrer un coup de poing général. Je cherchais donc une idée simple pour me simplifier la tâche !

Il va sans dire que les machines possèdent leurs AU coup de poing (2 sur le tour, 2 sur la fraiseuse, 1 sur la scie, 1 sur la perceuse), et ces AU sont temporisés avec freinage du moteur (PREVENTA XPSAT inside). Pour ceux qui sont doublés, l'un est à hauteur de main, l'autre à hauteur de genou.

Le sujet sur la sécurité dans l'atelier, je l'avais suivi, mais j'ai dû zapper quelques passages. Je vais donc le relire !
 
M

MOWOG

Compagnon
j.f. a dit:
Merci pour vos réponses.

Avec un transfo, il n'y a plus ni phase ni neutre. Pour s'électrocuter, il faut toucher les deux fils, alors que sans, il suffit de toucher la phase, et le retour se fait à la terre qui est reliée au neutre...
quote]

D'accord avec toi, mais si suite a un defaut, une phase et a la masse, attention a ce qu'il n'y ait pas un second defaut car là, tu grille.
:sad:
A EDF, dans la production, tout est en neutre isolé, on en revient au meme principe, esperer qu'il n'y ait pas 2 defauts.
 
J

j.f.

Compagnon
Voilà...

Contacteur spécifique pour arrêt d'urgence chez Legrand : ref. 040 95

Doit pas être cadeau ! Logiquement, contacts redondants.
 
M

modif.srx

Nouveau
Bonjour,
si je ne me trompe pas il existe des modules (MX+OF chez merlin gerin) qui ajoutés au disjoncteur le déclenche en cas de manque de tension ou de commande à distance .
Utilisé chez nous comme coupure d'alimentation d'étages entiers (de bureaux).
 
C

Chani

Compagnon
modif.srx a dit:
Bonjour,
si je ne me trompe pas il existe des modules (MX+OF chez merlin gerin) qui ajoutés au disjoncteur le déclenche en cas de manque de tension ou de commande à distance .
Utilisé chez nous comme coupure d'alimentation d'étages entiers (de bureaux).

Oui, mais ce genre de matériel n'est pas conçu pour de la sécurité. De plus, la sécurité redondante doit être validée à chaque démarrage, sinon, le niveau de sécurité baisse.

La sécurité, coute chére, mais c'est sa propre sécurité avec laquelle on joue. Perso, je préfére en mettre un peu trop que pas assez.

Bonne soirée.
 
J

j.f.

Compagnon
Il y a une autre solution luxe.

Utiliser une paire de contacteurs classiques branchés de telle sorte que leurs contacts soient en série, et commandés par un module d'AU basique.

Le souci, c'est que j'ai bien les contacteurs et un module rouge basique XP "je sais plus quoi", mais qu'il est alimenté en 24V, et qu'il ne reste aps assez de place dans mon petit tableau.

Je pense à une dernière possibilité peu onéreuse : utiliser deux contacteurs classiques en série. L'avantage, c'est qu'il est alors très simple de faire le câblage : peignes en haut ET en bas. Un contacteur descend, peigne en bas vers le deuxième, et ça remonte, suite vers les disjoncteurs.

La redondance est respectée.

Pour la sécurité, il faut un BAU bipolaire.

Je pense qu'un tel schéma serait aux normes. Double redondance, au niveau du BAU et au niveau des contacteurs.

Mais pas de contrôle du circuit à la mise en route. Contrôle qui ne semble d'ailleurs pas être une obligation.

Ne paés oublier quand même que sur la plupart des petites machines, c'est un simple BAU bipolaire qui sert de marche / arrêt et d'AU.

Je crois avoir trouvé ainsi une solution simple, sans fils volants (tout avec des peignes) et peu onéreuse !

Il s'agit juste de pouvoir couper les prise de courant et les machines d'une façon centralisée, d'un seul coup. Rien de plus : de toutes façons, les machines branchées en aval sont toutes gérées par des modules d'AU Telemecanique Preventa XPS-AT !

Juste deux contacteurs normaux 63A et un coffret AU à trouver sur eBay.
 
M

modif.srx

Nouveau
Normalement chaque machine doit avoir sa sécurité "manque de tension" et ne pas redémarrer seule, le MX+OF coupe simplement tout l'atelier (et doit être réarmé à la main)
 
J

j.f.

Compagnon
Telemecanique Preventa XPS-AT sur les machines.

Le sujet : simplement être en mesure de couper toute l'alimentation d'un atelier (sauf éclairage) d'un coup de poing. Les sectionneurs sont présents en plus des marche arrêt à manque de tension et des coup de poings gérés par des "petites boîtes rouges".

Les arrêts d'urgence ne sont pas nécessairement à manque de tension.

Il y a des systèmes qui doivent être armés (en plus du BAU), et d'autres qui sont à réarmement automatique. Ca dépend. Et les "petites boîtes rouges" (ou jaunes...) sont programmables : automatiques, armement manuel, détection d'un court circuit sur la ligne de commande d'AU, etc.

C'est la mise en marche / arrrêt qui doit impérativement être à manque de tension histoire de ne pas avoir de remise en route d'une machine sur une simple coupure / reprise d'alimentation.

Pour résumer, dans le sujet :

Bouton d'arrêt d'urgence : coupe l'alimentation générale (en classe 0), bouton réarmable.

Commande marche / arrêt : sur chaque machine bien sûr, à manque de tension (naturellement et c'est obligatoire), et elles sont en arrêt d'urgence catégorie 1 partout.

Donc coupure générale -> coupure d'alimentation des machines -> équivalent à un arrêt catégorie 0 -> commandes sur machines à manque de tension -> ça ne peut pas redémarrer tout seul.


Il s'agit juste de couper avec un truc plus pratique qu'un interrupteur sectionneur.

Pour préciser la façon dont mon installation électrique est conçue, voici le détail.

Tout d'abord le tableau divisionnaire. Un interrupteur différentiel suivi de :

- deux disjonteurs avec chacun 8 fluos derrière (le maxi en NF C-15-100)
- trois disjoncteurs "machines"
- deux disjoncteurs "prise de courant" (avec chacun le maxi de prises selon NF C-15-100)

Derrière chaque disjoncteur "machine", il y a un interrupteur sectionneur (boîtiers rouge et jaune).

Version externe de ce dont parle bigeye (qui serait bien inspiré d'arrêter de gaspiller le pq, et d'en remettre un neuf quand il a fini - c'est la même chose tous les matins, faut toujours que ce soit moi qui en remette ; si je le chope, ça va saigner)

La croix marque l'emplacement dans lequel je veux placer un coup de poing coupant directement dans le divisionnaire :

- les trois lignes machines
- les deux lignes prises

Il s'agit bien d'interrupteurs sectionneurs, et non de simples sectionneurs ! La nuance est très importante.

t_dscf0065_540.jpg

Ensuite, au cul des interrupteurs sectionneurs :

1) alimentation de l'armoire commandant tour / scie / perceuse
2) alimentation de l'armoire de la fraiseuse
3) alimentation supplémentaire, prévue en fait pour un futur tour plus sérieux ; pour l'instant, ça me sert pour l'alimentation d'un système électropneumatique de microlubrification centralisée

Voici l'ensemble tour / scie / perceuse :

Armoire : module XPS-AT : arrêt catégorie 1 (freinage temporisé avant coupure) voir le boîtier rouge

t_dscf0070_968.jpg

Le tour : bien sûr commande marche arrêt à manque de tension. Deux boutons d'arrêt d'urgence. La commande de lubrification est elle aussi à manque de tension.

t_dscf0067_193.jpg

La perceuse : commande à manque de tension, un seul bouton d'arrêt d'urgence, à hauteur de front. Possipilité d'utilisation comme "coup de tête" en plus de coup de poing

t_dscf0068_472.jpg

La scie : elle sera raccordée plus tard à cette armoire, et est pourvue de la microlubrification commandée par manque de tension. Pour le moment, elle est sur le circuit prises. Comme les tourets, postes à souder, etc. Ce sont bien sûr des commandes à manque de tension sur les tourets.

t_dscf0069_104.jpg

L'armoire de la fraiseuse : petit module rouge XPS-AT, arrêt d'urgence en catégorie 1, marche arrêt à manque de tension, deux boutons d'arrêt d'urgence.

t_dscf0071_195.jpg

t_dscf0066_565.jpg

Et pour finir, ce qui deviendra une armoire électropneumatique de microlubrification centralisée alimentant jusqu'à 4 machines (scie, deux tours, fraiseuse). Encore des commandes à manque de tension, mais ici aucun organne dangereux, donc arrêt d'urgence inutile. Juste de l'air, de l'eau et de l'huile !

t_dscf0073_113.jpg

Il est bien clair que si je place deux contacteuirs dans le divisionnaire (redondance) commandés par un BAU bipolaire sur leurs bobines (redondance once again), le simple réarmement de ce bouton d'arrêt d'urgence ne pourra en aucun cas redémarrer une machine puisque tout ce qui se trouve comme machines en aval est à commande à manque de tension !

Le but est d'éviter de balader du 8² plus que pénible à passer.

Pas le temps ce soir, mais je prendrai la peine de faire un schéma de ce que je compte faire, ça sera plus clair...
 
C

Chani

Compagnon
Hello,

Deux petites précisions :

- quand tu parle de catégorie, tu parle de catégorie d'arrêt et pas de catégorie de sécurité. La nuance est ici aussi importante

- Je ne vois pas l'intérêt, si tu travaille tout seul dans ton atelier, d'avoir un arrêt d'urgence en tête d'installation. En effet, si tu travaille sur ta machine, c'est Toi qui devras la couper... donc AU de proximité.

Si vraiment tu veux un arrêt général de sécurité, tu peux passer par des coffrets inter-sectionneur de proximité, comme ceux que tu as déjà, c'est amplement suffisant, et surtout tu le mets à un endroit qui soit visible , accessible par "n'importe qui", et bien repéré (Arrêt d'urgence général)

Si je peux te conseiller quelque chose, ce serait d'identifier tes organes de coupure (coupure tour etc...) afin que n'importe qui puisse s'y retrouver (même toit aprés une soirée bien arrosée :p)

Les catégories de sécurité sont fonction de la norme employée

EN954-1 :
Cat 0 : Arrêt réalisé par un organe non certifié "sécurité"
Cat 1 : Arrêt simple canal, réalisé par un organe de sécurité
Cat 2 : Arrêt double canal (redondant), réalisé par un organe de sécurité
Cat 3 : Arrêt double canal, dont le fonctionnement est testé à chaque démarrage
Cat 4 : Idem 3 + test régulier, immunité contre les court-circuit, etc...

EN574 :

Cat 0 = inexistante (interdit)
Cat I = Idem cat 1 EN954-1
Cat II = Idem cat 2 EN954-1
Cat III = Cat 3 + Cat 4 EN954-1

Personnellement, la catégorie de sécurité que j'utilise le plus fréquemment c'est la Cat 3 EN954-1. Je trouve que c'est le bon compromis sécurité/prix. La catégorie 4 est "chiante" à obtenir du fait du câblage à réaliser.

Catégorie d'arrêt 0 (Immédiat) :
Cat 3 EN954-1 : anciennement, XPS AL5110 = XPS AC5121; PNOZ X5, PNOZ X6
Cat 4 : XPS AF5130 ; PNOZ 16, PNOZ X3

Catégorie d'arrêt 1 (temporisé) :
Cat 4 : XPS AV11113 etc.. ; PNOZ XV1P, PNOZ XV2, PNOZ XV3.1 etc..

Sur ce Bonne journée.
 
J

j.f.

Compagnon
Merci Chani pour toutes ces précisions.

C'est assez compliqué, tout ça !

Donc, mes machines sont :

- en catégorie de sécurité 1 ; je n'ai pas exploité le double canal des modules pour des raisons de place dans les armoires (place pour les borniers), et de câble multiconducteurs limités. Je n'ai trouvé que plus tard du câble jusqu'à 50 conducteurs (liaison armoires - panneaux de commande). Mais mes contacteurs sont doublés (deux contacteurs en série sur les moteurs de broche) en expoiltant deux circuits différents sur les modules; Ce sont mes BAU qui sont à un seul contact, avec une seule ligne.

- en catégorie d'arrêt 1 : XPS AT 5110

Si je souhaite un genéral, c'est parce que un jour j'ai fait une connerie : une longue pièce dans le tour, qui passait à travers la broche, et qui s'est mise à l'équerre malgré une vitesse très lente. J'ai rampé derrière les établis jusqu'au tableau électrique pour couper l'interrupteur différentiel ! Ce qui fait que j'ai mis un deuxième BAU à l'opposé du mandrin.

Je souhaite aussi un général pour qu'une personne extérieure puisse tout couper d'un coup sans se poser la question de savoir lequel des sectionneurs manoeuvrer !

Un sectionneur général me pose problème : il faut deux fils 3 conducteurs 8 mm² et c'est vraiment le bazar à passer, même sur les 20 cm qui le séparent du petit tableau.

J'avais eu une discusison sur Cyber il y a quelques années avec quelques pros sur les arrêts catégorie 1 (je me demande d'ailleurs si tu n'étais pas intervenu ?). Schéma validé par eux.

Il m'avait été expliqué qu'il y avait deux façons de procéder. A l'ancienne, avec tous les contacteurs et temporisateurs doublés, jusqu'à une alimentation par transfo à point milieu pour les BAU afin de "détecter" un court circuit. Et la méthode moderne, par module spécialisé.

C'est en repensant à ça que j'évoque deux contacteurs bipolaires placés en série dans le tableau (redondance), et commandés par un BAU extérieur (avec quand même un disjoncteur 2A !). Il n'y aurait que deux fils 3 condusteurs (terre comprise) en 1.5 mm² à passer entre le tableau et le BAU.

De cette façon, ça satisferait à deux choses :

- redondance des contacts
- détection de court circuit sur la ligne du BAU : disjoncteur 2 A

D'après les informations que tu donnes, il me semble que ce serait assimilable à une catégorie 0 EN954-1 ?

C'est juste pour avoir un général facilement accessible.

Je dessine le schéma ce soir.

Ca sera plus clair, et tu pourras me dire à quoi ça correspond (si ça correspond à quelque chose !)...



PS : un jour je suis sorti in extremis de mon appartement par la grande échelle. 2ème étage. Le feu avait pris au rez de chaussée au niveau du tableau de départ de l'immeuble. Le tableau avait été terminé la veille. Par des professionnels...
 
C

Chani

Compagnon
En attendant ton schéma :

Le principe de la sécurité électrique c'est que la catégorie est déterminé par le maillon ayant la catégorie la plus faible. Dans ton cas, des BAU en simple canal. Le simple fait de passer en double canal sur les BAUs tu passe en Cat 2.

Pour ton arrêt principal, tu aurais la solution suivante :

à partir de ton BAU "principal" tu pilote 2 relais piloté en paralléle par le BAU.
Tu insére ensuite 2 contact du relais dans la chaine de sécurité de ta fraiseuse. Tu en insére 2 autre dans la chaine de ton tour .
Si besoin de plus de contact, tu ajoute des contacts auxiliaire ou des relais supplémentaire, toujours doublé.
Le principal inconvénient c'est que tu as pas mal de fil à tirer. Le principal avantage c'est que tu arrête tes machine proprement (spécialement pour les arrêt cat 1).

Sur ce ad'taleur.
 
J

j.f.

Compagnon
Voilà le schéma que j'ai en tête.

Int 1 : interrupteur diufférentiel en entrée de tableau
Dx 1 : disjoncteur éclairage 1 (10 A)
Dx 2 : disjoncteur éclairage 2 (10 A)
Dx 3 : disjoncteur commande d'arrêt général machine et prises (2 A)
Rup-1, Rup-2 : contacteurs en série (redondance)
Dx 4 : disjoncteur Machine 1
Dx 5 : disjoncteur Machine 2
Dx 6 : disjoncteur Machine 3
Dx 7 : disjoncteur prises de courant 1
Dx 8 : disjoncteur prises de courant 2
BAU : bouton d'arrêt d'urgence à deux contacts
Q1 : interrupteur sectionneur Machine 1
Q2 : interrupteur sectionneur Machine 2
Q3 : interrupteur sectionneur Machine 3

Il est bien évident qu'en coupant à partir de ce BAU, les arrêts catégorie 1 installés sur les machines sont inopérants, et qu'on se retrouve alors dans le cadre d'un arrêt en catégorie 0 ! Mais c'est juste un AU global "au cas où". Ce n'est pas celui qui serait actionné a priori. C'est surtout pour que ma femme ou ma gamine aient la possibilité de tout couper d'un coup sans avoir à se poser de questions : juste un bouton rouge à enfoncer.

Je n'ai pas représenté le bouclage qu'on fait généralement quand on utilise un composant tripolaire en bipolaire ; pour les sectionneurs, puisque je compte utiliser des contacteur bipolaires moins encombrants dans le tableau, qui a juste ce qu'il faut de place restante (en principe).

Je pense que c'est plus clair maintenant. J'ai le sentiment qu'un tel schéma répond aux exigences minimum du plus simple arrêt d'urgence possible.

Mais ce n'est pas mon métier...

tableau_atelier.JPG
 
C

Chani

Compagnon
Hello,

Tu as un schéma avec un arrêt Cat 2.

Avec des contacteurs modulaires, tu ne pourras pas vérifier le fonctionnement de ceux ci, donc, pas de Cat 3.

Le principal défaut de ton schéma c'est (outre l'absence de repére), la non protection des contacteurs. Imaginons que tu ais des contacteurs de 40A, il faut les protéger avec un disjoncteur C 40A. (un interrupteur ne protége pas)

Note : Tes tubes fluo sont en réglette de 2 ou seul ? tes prises sont en groupe de plusieurs ou seules ?

Bonne nuit.

Patrice
 
J

j.f.

Compagnon
Merfci pour ta réponse.

[EDIT] je crois qu'il y a un mauvaise compréhension de ma part sur les termes techniques. Après plusieurs heures de lectures diverses, je viens de découvrir la différence entre "arrêt d'urgence" et "coupure d'urgence".

Mes machines ont des arrêts d'urgence. Il y a aussi des coupures d'urgence (les coffrets de proximité).

Ce que j'ai en tête correspond est en fait à une coupure d'urgence générale. Rien de plus.




Que veux tu dire par "absence de repère" ? Si c'est pour l'étiquetage des sectionneurs et des modules du tableau, c'est juste que je n'ai pas encore pris le temps de le faire, et que tout n'est pas encore fixé définitivement ! Mais c'est prévu !

Pour le reste, je n'avais pas pensé à la protection des contacteurs !

Pour les prises, il y en a par groupes, et il y en a d'individuelles. Je ne tiens pas compte du fait qu'on assimile une prise double à une seule. J'ai 8 prises sur un disjoncteur, 6 sur l'autre (2 ne sont aps encore installées). Je compte les blocs de 2 comme si c'étaient 2 prises individuelles

Pour les éclairages, ce sont des réglettes avec un seul tube. 8 tubes sur chaque disjoncteur.

Reste pas beaucoup de place dans mon petit tableau. 3 emplacements, 4 au maximum.

Il faudrait un disjoncteur dédié, ou alors le remplacement de l'interrupteur différentiel par un disjoncteur différentiel suffirait ?

Il y a ce contacteur chez Legrand : ref 040 95 arrêt d'urgence, bipolaire qui n'occupe que deux emplacements. Mais très cher. Pas de schéma d'application.

Et j'ai vu sur un autre sujet (voir les posts de modeste sur cette page) qu'il existe chez Merlin Gerin des interrupteurs différentiels prévus pour se raccorder à des BAU. Je n'ai pas trouvé ça chez Legrand. C'est peut-être une solution ? Je cherche...

Tout ça devient un peu trop complexe et onéreux ! Je crois que je vais me rabattre sur un simple coffret de proximité comme ceux que j'ai déjà installés.

Voici deux autres schémas. Sans BAU. Avec un interrupteur sectionneur supplémentaire. Je ne sais pas si ces schémas sont acceptables. Mais ils sont faciles à câbler en plaçant ledit coffret juste sous le tableau. Et ce n'est pas cher sur eBay, un coffret.

Qu'en penses tu ?

tableau_atelier3.JPG


tableau_atelier2.JPG
 
C

Chani

Compagnon
Hello,

Ta première solution est celle que je t'ai suggéré en tête de page 2, donc forcément je pense que c'est viable.

Le fait de protéger le général par un disjoncteur permet de minimiser la section des câbles.
Dans le premier cas, Q4 devra être alimenté par la section des câbles alimentant ton différentiel
Dans le deuxième cas, un câble de section 6mm² suffit.

Quand à tes schémas, encore un petit truc, c'est que les différentiels ne sont pas prévu pour être utilisé dans le sens que tu as indiqué. Les entrées doivent être N et 2, et les Sortie 3 et 4. Ca fonctionne certainnement, mais le constructeur ne l'a (à moins d'avoir vérifié) pas certifié pour fonctionner dans ce sens.

L'autre avantage du deuxième schéma, c'est la facilité de câblage. En effet, tu peigne l'alimentation de Dx1, Dx2, Dx3, et tu sorts avec un câble de bonne section de Dx3.

Voila, bonne journée
 
J

j.f.

Compagnon
Marfi très bocou !

En fait, j'étais focalisé sur un champignon d'AU. Plus pratique. Et comme je n'en connais pas qui tiennent le courant de coupure, qui fassent le sectionnement, etc. j'étais parti dans une usine à gaz avec des contacteurs.

C'est dommage je trouve qu'il n'existe pas de sectionneurs à champignon coup de poing...

Je n'ai pas encore trouvé d'informations compréhensibles sur les différentiels avec bobine additionnelle dont parlent Modeste et modif.srx. Et iren compris à propos de ces bobines. Je croyais qu'il était question de manque de tension sur les commandes marche arrêt, simplement.

Je n'ai trouvé que des discussions entre professionnels sur des installations pour lesquelles ils s'arrachent les cheveux.

J'ai trouvé ça chez Legrand, c'est un début :

http://www.e-catalogue.legrandgroup.com ... nce=007368

Je continue à fouiller car il est sans doute possible avec de la patience de trouver sur eBay les organes dont parlent Modeste et modif.srx, et auquels je ne comprends pas grad chose pour le moement. Il m'a fallu des mois pour réunir les informations pour faire mes armoires, il en faudra sans doute autant pour avoir une idée de ce qu'on peut faire dans un tableau !

Pour les schémas, effectivement, je sais qu'il faut sortir par 2-3 ; dessins faits en vitesse, avec juste pour but la représentation des peignes. De plus, le valeurs des disjoncteurs Dx4 à Dx6 sont incorrectes. Il y a deux 16 A (suffisants pour tour et fraiseuse), et un 10 A en attendant le futur tour pour protéger un ligne qui sert provisoirement pour la mise au point d'un truc qui consomme presque rien. Chemins de câble Cablofil partour pour la facilité d'évolution. Que je n'ai pas encore relié à la terre, c'est pas bien. Travaux en cours depuis août.

Pour la facilité de câblage avec un disjoncteur de plus, c'est ce que je me suis dit aussi.

Une dernière question : sur le retour vers les disjoncteurs machines et prises, en cas de simple interrupteur sectionneur, je vais être obligé de serrer à la fois les câbles et les peignes dans les bornes du premier. J'utiliserai du souple avec embouts de câbles. Mais a-ton "le droit" de faire ça ? Existe-t-il une solution plus élégante, genre bornier spécial de la dimension d'un module ? Dur de trouver quelque chose dans un catalogue aussi vaste que celui de Legrand !

[EDIT] je veux parler de modules permettant de ramener en haut une liaison qui arrive par en bas. Sinon j'ai trouvé les "bornes d'arrivée universelles" ref. 049 05 et ref. 049 06
 
C

Chani

Compagnon
Hello,

Concernant ton départ de câble vers ton inter-sectionneur général, tu as plusieurs choix :

- Utilisation d'accessoire pour créer une borne déportée (
049-05.gif
)
- Utilisation d'une cosse à fourche pour fil de 6mm² :
g_04131904.jpg

- Câblage en rigide : directement sur le disjoncteur
- Câblage en souple, avec embout, direct sur le disjoncteur.

Dans tous les cas, pas plus de 2 conducteur par cage. Les disjoncteur modulaire domestique legrand sont limité à 10mm² souple ou 16mm² rigide. Si tu peigne, forcément tu perds un peu d'épaisseur.
A voir ICI

Concernant les déclencheurs à manque de tension tu peux voir la doc ICI

Mais je ne suis pas certain qu'ils puissent avoir un niveau de sécurité supérieur à 1. (bref pas top).

Sur ce, Bonne journée.
 
S

sper

Nouveau
Bonjour
Passionnant ce sujet de sécurité.
J'ai une question car je remarque la présence de variateurs sur ces machines.
Que va t'il se passer quand l'alimentation amont va etre coupé par l'arret d'urgence général et deux contacteurs ?
L'arret ne va pas etre instantané, les moteurs lancés à pleine vitesse vont mettre du temps à s'arréter, est ce qu'il y aurait un risque ?
 
C

Chani

Compagnon
Lors d'une coupure de courant sur l'alim d'un variateur, tu as la monté d'un défaut "sous tension", une rampe de décélération rapide, le temps que les condensateurs se décharge, avant que le variateur coupe complétement sa sortie.

Normalement, si le variateur posséde la bonne résistance de freinage, la rampe peut être trés courte. Dans tous les cas, un moteur ne va pas s'arréter instantanément, variateur ou non, et donc il y a toujours un risque.

Normalement, d'aprés la norme, la distance entre les carter qui peuvent être ouvert ou les barrières immatérielles, et l'élément tournant doit être suffisament grande pour que l'opérateur ouvrant ou franchissant la limite ne puisse pas toucher l'élément tournant. (le calcul se trouve dans les catalogues de barrières immatérielles (Sick, Leuze etc..)

Dans le cas de nos machine, de telles protection sont difficiles à mettre en oeuvre.
- Les carters génent vite
- Les barrières sont chéres et pas toujours adaptées

Mais je m'éloigne du sujet.

Bonne soirée.
 
J

j.f.

Compagnon
Mais non ! Au contraire ! C'est très intéressant. J'avais trouvé un document sur le net détaillant ce que tu esxposes, faudra que je le retrouve. J'essaye depuis 2 jours, impossible de remettre la main dessus.

Pour la gestion d'arrêt d'urgence, je m'étais amusé à mesurer les temps d'arrêt en roue libre et en freinage. Méthode très simple. Une diode électroluminescente dans le champ d'une caméra vidéo, et un marqueur dans le mandrin.

Ensuite il n'y a plus qu'à faire défiler image par image (25 images / sec, entrelacé certes, mais ça reste lisible), et on a le temps d'arrêt.

Ca sera justement intéressant de refaire ces mesures un de ces jours, avec des pièces de différentes tailles dans les mandrins du tour, avec différents rapports de (réduction, et sur la fraiseuse qui est équipée d'une résistance de freinage, avec différents rapports, différentes vitesses, etc.

Je ne sais plus si j'ai conservé ces vidéos... Si je les retrouve, je les mettrai sur youtube avec un lien ici.

Même si on n'en a pas forcément l'impression, la simple injection de courant continu s'était avérée extrêmement efficace. De toutes façons, ça s'arrête jamais assez vite. Ce qui m'avait incité à réfléchir à un freinage mécanique associé au freinage électrique. Mais je n'ai pas le niveau. Peut-être un jour...

Et ça sera bien sûr intéressant de comparer tout ça avec une coupure d'alimentation.

Il faut du temps pour faire ce genre de mesure, et les vacances sont occupées à faire la maintenance de mon matos pro !

Bon réveillon !

PS : c'est quoi, un carter ? :roll:

Mais pour être honnête, ces machine me font un peu peur. Pour un simple changement d'outil sur la fraiseuse, j'actionne l'AU, ou je coupe carrément l'alimentation... Et ça n'empêche pas les accidents. Hier encore, en bridant une pièce, je me suis lardé un doigt à cause de la fraiose qui été retsée dans le mandrin. Ca coupe bien la bidoche, une fraise. 3ème fois que je me fais avoir en moins de 6 mois...
 
J

j.f.

Compagnon
Je viens de m'apercevoir que j'avais abandonné ce sujet alors que l'installation est faite depuis près d'un an !

C'est la première solution (celle donnée par Chani), et avec les accessoires conseillés (touvés sur eBay) qui a été réalisée. Avec un coffret de proximité juste en dessous du tableau.

Impec. Très pratique.
 
B

bimeur

Compagnon
pour l'utilisation de câbles souples/rigides,privilégier le rigide jusqu'à l'entrée du tableau,puis passage par connecteurs type Viking,puis passage en câbles souples,de même section(évident?) jusqu'au DI.

généralement,on câble,suivant schéma,son tableau,puis passage des câbles alimentant les MO,puis câblage sur le connecteurs de jonctions
 

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