Comment cuber un prisme (Cubage)

  • Auteur de la discussion carburateur
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C

carburateur

Apprenti
Bonjour à tous,
Dans 3/4 des cas je cube mes pièces sur machines conventionnelles.

Sur fraiseuse conventionnelle verticale :

Avec une FRAISE CLOCHE A SURFACER :
Je blanchi l'une des 2 plus grandes faces en premier (face N°1)
Je positionne la face usinée contre le mors fixe et blanchi la face N°2
Je positionne la face N°2 contre les cales et la face N°1 toujours contre le mors fixe pour usiner à la cote la face N°3
Je positionne la face N°1 contre les cales pour usiner à la cote la face N°4

Avec une FRAISE 2 TAILLES :
J'usine les faces 5 et 6 en fraisage en roulant (je blanchi la face N°5 puis j'usine à la cote la face N°6)

Mes questions :
Procédez vous également ainsi sur fraiseuse conventionnelle ?
Procédez vous également ainsi sur fraiseuse CN ?

Merci d'avance.
 
G

gaston48

Compagnon
Sauf que la géométrie d’une surface fraisée en roulant n’est pas toujours
tolérable.
Donc toujours au tourteau, on blanchit la face 5 en plaquant la pièce sur une équerre
elle même plaquée en fond d’étaux.
Si malgré cela, la perpendicularité sur un axe est insuffisante, on retourne pour blanchir la face 6,
la face 5 étant plaquée sur une pige en fond d’étaux et sur la génératrice perpendiculaire de la face 5.
(faudrait faire un pti dessin)
On retourne de nouveau pour reprendre la face 5 et mettre à la cote.
En pratique : fuir les mors auto plaquant et c’est souvent papier à cigarette
sur mors fixe et la pige du mors mobile plus ou moins haute pour peaufiner
une bonne perpendicularité
 
C

carburateur

Apprenti
romteb a dit:
Ne pas oublier de mettre un bout de rond devant le mors mobile pour que la pièce soit bien référencée sur le mors fixe. :wink:

Tout à fait d'accord (mais uniquement pour l'usinage des faces 2 et 3)
A ce sujet, y a-t-il un diamètre mini de rond préconisé ?


..... la géométrie d’une surface fraisée en roulant n’est pas toujours tolérable.
Donc toujours au tourteau, on blanchit la face 5 en plaquant la pièce sur une équerre elle même plaquée en fond d’étaux.
Jusque là je pense comprendre !

Si malgré cela, la perpendicularité sur un axe est insuffisante, on retourne pour blanchir la face 6, la face 5 étant plaquée sur une pige en fond d’étaux et sur la génératrice perpendiculaire de la face 5.
(faudrait faire un pti dessin)
On retourne de nouveau pour reprendre la face 5 et mettre à la cote.
Je suis moins certain d'avoir compris là (malgré quelques efforts !!) En fait si tu t'apercois que tu as foiré la perpendicularité face 5/faces(1,2,3,4), tu t'attaques à la face 6 et tu reprends la face 5 à la fin... c'est juste ca non ? et toujours en utilisant l'équerre ? Par contre je vois pas l'intérêt d'utiliser une pige de fond d'étau pour blanchir 6 ?

En pratique : fuir les mors auto plaquant
Pourquoi faut-il éviter les mors auto-plaquants ?

... et c’est souvent papier à cigarette sur mors fixe
Quel intérêt du papier à cigarette ? Eviter les rayures sur la pièce ? :roll:

... et la pige du mors mobile plus ou moins haute pour peaufiner
une bonne perpendicularité
A priori tu la règle au plus bas possible non ? Pour que le mors fixe soit en appui contre la pièce sur la hauteur max possible non ?

100 fois merci !
 
T

TREBOR_7

Compagnon
Bonsoir
pour améliorer l'état de surface sur les face 5 et6, je travaille en avalant.
Le rondin intercallé entre la pièce et le mors mobile doit être à mi hauteur.
Son rôle: lors du serrage, le mors mobile à tendance à se soulever (jeux) et donc il fait tourner le rondin et celui-ci plaque la piece au fond de l'étau...
A+
Robert
je fais un crobar..
 
T

TREBOR_7

Compagnon
le croquis
A+

Sans titre.JPG
 
C

carburateur

Apprenti
TREBOR_7 a dit:
... Le rondin intercallé entre la pièce et le mors mobile doit être à mi hauteur.
Son rôle: lors du serrage, le mors mobile à tendance à se soulever (jeux) et donc il fait tourner le rondin et celui-ci plaque la piece au fond de l'étau...
A+
Robert
je fais un crobar..

Robert, merci pour ta participation à cette discussion ! Celà dit je suis un peu septique sur l'effet du rondin tel que tu le décrit sur ton schéma.

Lorsque l'on sert l'étau le mors mobile se soulève --> Je suis Ok.

Par contre (sauf erreur de ma part) rien ne "plaque" la pièce contre le fond de l'étau :
>> Lorsque le mors mobile se soulève, le rondin roule sur la pièce vers le haut. Mais l'effort exercé par le rondin sur la pièce est purement perpendiculaire à la surface contre laquelle il est en contact, donc pas d'effort vers le bas...


... pour améliorer l'état de surface sur les face 5 et6, je travaille en avalant.
En avalant ? donc sur CN alors ?
Tu usines toujours les faces 5 et 6 en roulant ? ou parfois en bout ?

Merci !
 
S

stihlman

Apprenti
salut le rondin est primordiale pour plaquer la pièce au fond de l'étau. Sur cn (quand le débit de matière le permet) tu usines sur talon; tu surfaces au tourteau et ensuite en contournage pour les 4 cotés . ensuite tu retournes et tu vires le talon. tous simple et rapide.
 
C

carburateur

Apprenti
stihlman a dit:
... Sur cn (quand le débit de matière le permet) tu usines sur talon; tu surfaces au tourteau et ensuite en contournage pour les 4 cotés . ensuite tu retournes et tu vires le talon. tous simple et rapide.

Carrément malin ça !!
Mais c'est aussi possible sur fraiseuse conventionnelle non ?
Concernant le talon en lui-même, un serrage sur 10% de la hauteur de la pièce te semble correct ? (serrage sur 5mm pour une pièce de 50mm ?) Ou c'est encore trop 5mm ?

...le rondin est primordiale pour plaquer la pièce au fond de l'étau.

Pour l'histoire du rondin, je suis ok sur le fait qu'il soit indispensable en cubage "face par face" pour la réalisation des faces N°2 puis N°3, dans le but d'assurer une mise en position optimale de la face usinée plaquée contre le mors fixe (mors de référence de la verticalité).
Et c'est à mes yeux l'utilité première du rondin.

Concernant l'utilisation d'un rondin dans le but de "plaquer" la pièce contre le fond de l'étau (ou sur ses cales), je pense que ça n'est utile que si l'on utilise des mors standards (non-plaqueurs).

De plus je tiens à insister sur le fait que le rondin n'a aucun effet "plaqueur" quand on sert l'étau, mais un effet "non-leveur" car c'est lui qui monte en roulant, au lieu de la pièce ! A méditer :)

Merci ! (et dites moi si je me trompe !! :) )
A+
 
J

jcb

Compagnon
Bonsoir.
Concernant le fraisage en avalant, ce n'est pas l'exclusivité des machines CN.
Il faut par contre impérativement avoir des jeux très faibles sur les vis sous peine de casse, c'est à dire soit des vis à billes (que possèdent aussi certaines fraiseuses non CN) soit un système efficace de rattrapage de jeu sur vis conventionnelles.
Pour moi, le rondin sert principalement à garantir le plaquage sur le mors fixe de l'étau et à limiter le soulèvement de la pièce par rapport au fond de l'étau. Il sera facile de la faire plaquer au fond par un coup de maillet anti-rebond.Je pense que c'était le sens de l'intervention de Robert
Bonne continuation!
 
C

carburateur

Apprenti
jcb a dit:
Bonsoir.
Concernant le fraisage en avalant, ce n'est pas l'exclusivité des machines CN. Il faut par contre impérativement avoir des jeux très faibles sur les vis sous peine de casse, c'est à dire soit des vis à billes (que possèdent aussi certaines fraiseuses non CN) soit un système efficace de rattrapage de jeu sur vis conventionnelles.
100% d'accord.
Pour moi, le rondin sert principalement à garantir le plaquage sur le mors fixe de l'étau et à limiter le soulèvement de la pièce par rapport au fond de l'étau.
100% d'accord aussi (j'aime bien le terme de "limiter le soulèvement", c'est exactement ça.)
A+
 
G

gaston48

Compagnon
Concernant le rondin, oui il y a le problème qu’évoque Trébord,
ca ne plaque pas ta pièce mais ça permet au maillet d’asseoir
convenable ta pièce en fond d’étau sinon la réaction élastique
du mors mobile te rend le placage impossible, même avec un maillet
sans rebond.
Mais le rondin est là aussi pour avoir un contact bien localisé sur une
surface brute

Ton mors fixe est en principe parfaitement perpendiculaire au fond
d’étau. Sous l’effort de serrage dit toi que tout se déforme élastiquement
surtout avec la présence du rondin ou pige de mors mobile,
le mors fixe va fléchir et la surface du mors s’affaissée plutôt en
haut ou plutôt en bas suivant la position du rondin.
Par expérience, avec un étau qui est bien perpendiculaire, il faudra
pour obtenir un bon équerrage de la face 2 positionner le rondin
plus ver le bas tu va ainsi compenser la flexion par une compression
localisée en bas du mors.
Quand ça ne suffit pas on peut intercaler une bande de papier à cigarette
(0.03mm d’épaisseur) en haut ou en bas du mors fixe avec en plus la position
du rondin, tu arrives à parfaire ton équerrage.

Le fraisage en roulant en avalant te donne une belle surface, mais ne résout
pas les défauts géométriques d’affûtage de la fraise. C’est moins sensible
de nos jours avec des fraises affûtées sur CN mais le moindre pet sur le
listel et tu retrouves un trait en surépaisseur sur ta surface sans parler
d’une légère usure des listel localisée en bout de fraise là ou elle travaille
le plus

concernant la face 5 je fait un petit dessin…

cubage [1280x768].JPG
voilà
 
T

TREBOR_7

Compagnon
Re
le rondin ne sert qu'à ce que j'e vous ai dit! ce n'est pas moi qui aie inventé le "truc"... :oops: ...il roule vers le haut, et il appuie vers le bas...cqfd!!!
le fait de fraiser en avalant n'est pas lié au jeu de vis + ou - important, mais au RATTRAPAGE du jeu avant passe... :eek:
par contre, la dent de la fraise rentre "dedans" avec le max (avance / dent) et finit en "mourrant" donc à zéro, dans le cas contraire , la dent attaque à zéro pour finir au max, et c'est dans cette phase "zéro" qu'il y a "refus" de couper, puis plongée brusque, etc..d'ou ce résultat "ondulé".. :roll: ..pas moi qui ai inventé non plus... :roll:
A+
 
S

stihlman

Apprenti
je serre des pièces sur 2mm (attention avec de bons étaux industriel) et je peux prendre 2.5 voire 3mm en pleine masse avec un tourteau diam 80 dans de l'acier s1200 f1800 en finition et s950 et f2250 en ébauche. Pour moi l'idéal c'est 4mm .
 
C

carburateur

Apprenti
re

gaston48 a dit:
Concernant le rondin, oui il y a le problème qu’évoque Trébord,
ca ne plaque pas ta pièce mais ça permet au maillet d’asseoir
convenable ta pièce en fond d’étau sinon la réaction élastique
du mors mobile te rend le placage impossible, même avec un maillet
sans rebond.
Mais le rondin est là aussi pour avoir un contact bien localisé sur une
surface brute
et je finirai ta phrase : ... pour que la surface usinée positionnée contre le mors fixe de référence soit "prioritaire" en terme de superficie de contact.

Par expérience, avec un étau qui est bien perpendiculaire, il faudra
pour obtenir un bon équerrage de la face 2 positionner le rondin
plus ver le bas tu va ainsi compenser la flexion par une compression
localisée en bas du mors
.
Pas idiot du tout ça, au contraire !

Quand ça ne suffit pas on peut intercaler une bande de papier à cigarette (0.03mm d’épaisseur) en haut ou en bas du mors fixe avec en plus la position du rondin, tu arrives à parfaire ton équerrage.
Ok je viens de comprendre pour le papier à cigarette ! merci !

Le fraisage en roulant en avalant te donne une belle surface, mais ne résout pas les défauts géométriques d’affûtage de la fraise. C’est moins sensible de nos jours avec des fraises affûtées sur CN mais le moindre pet sur le listel et tu retrouves un trait en surépaisseur sur ta surface sans parler d’une légère usure des listel localisée en bout de fraise là ou elle travaille le plus
Bon à savoir en effet !

Merci beaucoup !! (je ferai un résumé complet de tous vos commentaires dans le post de cloture !) :wink:
 
C

carburateur

Apprenti
TREBOR_7 a dit:
Re
le rondin ne sert qu'à ce que j'e vous ai dit! ce n'est pas moi qui aie inventé le "truc"... :oops: ...il roule vers le haut, et il appuie vers le bas...cqfd!!!

Alors qu'on soit bien d'accord : on parle bien du rondin et non de la pige de fond d'étau ?
Si on est d'accord là-dessus je persiste à dire que le rondin (d'un point de vue purement "mécanique") n'exerce pas le moindre effort "vers le bas". Mais simplement il roule vers le haut "à la place de faire monter la pièce".
D'un point de vue "mécanique", le premier théorème de statique est celui de "l'action/réaction" qui dit que 2 corps en contacts exercent un effort d'intensité égale, opposé, et orienté perpendiculairement à la surface de contact (ici perpendiculairement à la face brute) donc aucun effort vers le bas, mais un effort purement horizontal.

... le fait de fraiser en avalant n'est pas lié au jeu de vis + ou - important, mais au RATTRAPAGE du jeu avant passe... :eek:
Quel est la différence ? (désolé je percute pas ! :???: )

... par contre, la dent de la fraise rentre "dedans" avec le max (avance / dent) et finit en "mourrant" donc à zéro, dans le cas contraire , la dent attaque à zéro pour finir au max, et c'est dans cette phase "zéro" qu'il y a "refus" de couper, puis plongée brusque, etc..d'ou ce résultat "ondulé".. :roll: ..pas moi qui ai inventé non plus... :roll:
Là je suis complètement d'accord...

Merci de me répondre ça m'intéresse (je suis conscient que je puisse me tromper... :wink: )
 
C

carburateur

Apprenti
gaston48 a dit:
concernant la face 5 je fait un petit dessin…
Merci pour le schéma très parlant ! Enfin j'ai compris l'intérêt de la pige de fond d'étau !!!!
 
C

carburateur

Apprenti
stihlman a dit:
je serre des pièces sur 2mm (attention avec de bons étaux industriel) et je peux prendre 2.5 voire 3mm en pleine masse avec un tourteau diam 80 dans de l'acier s1200 f1800 en finition et s950 et f2250 en ébauche. Pour moi l'idéal c'est 4mm .

Merci Stihlman !
 
C

carburateur

Apprenti
re

Concernant l'utilisation déconseillé de mors plaqueurs, je comprends toujours pas :evil: (à priori il n'y a que le mors mobile qui est plaqueur donc ça change rien sur la précision de l'usinage si ??)
 
G

gaston48

Compagnon
Non non, le mors fixe est plaqueur aussi, regarde des photos d’étau
J’ai toujours eu des problèmes de parallélisme, le mors s’effaçant plus
d’un coté bref c’est pas stable et reproductible pour un équerrage
En revanche ça plaque, là d’accord, surtout quand tu as des surfaces
grasse de lubrifiant ou ça rebondi toujours, même avec un bon
maillet. Je sais qu’il existe de mors auto plaqueur que l’on peut
bloquer mais je reste sceptique, toujours pour la phase d’équerrage…
 
C

carburateur

Apprenti
gaston48 a dit:
Non non, le mors fixe est plaqueur aussi, regarde des photos d’étau
J’ai toujours eu des problèmes de parallélisme, le mors s’effaçant plus
d’un coté bref c’est pas stable et reproductible pour un équerrage
En revanche ça plaque, là d’accord, surtout quand tu as des surfaces
grasse de lubrifiant ou ça rebondi toujours, même avec un bon
maillet. Je sais qu’il existe de mors auto plaqueur que l’on peut
bloquer mais je reste sceptique, toujours pour la phase d’équerrage…

En effet ! Autant pour moi !!
Pourquoi est ce que ça ne se vend pas avec seulement le mors mobile de plaqueur ? C'est bien dommage non ?! (ou alors j'ai ENCOOORE pas compris un truc :wink: )

Merci Gaston !
 
C

carburateur

Apprenti
re

Voilà un premier bilan de tout ce que vous m'avez appris !! (je n'ai fait que réorganiser vos messages !)

Les différentes façons de cuber une pièce
Usinage en 1 phase / 6 sous-phases :[/color]
Usinage en bout des 6 faces
Démarche :
Avec une fraise cloche a surfacer (ou tourteau) :
1. Blanchir l'une des 2 plus grandes faces en premier (face N°1)
2. Positionner la face usinée contre le mors fixe et blanchi la face N°2
3. Positionner la face N°2 contre les cales et la face N°1 toujours contre le mors fixe pour usiner à la cote la face N°3
4. Positionner la face N°1 contre les cales pour usiner à la cote la face N°4
5. Pour l'usinage des 2 dernières faces, utiliser une équerre pour usiner 5 puis :
Si la précision géométrique est suffisante : retourner et usiner 6
Si la précision géométrique est insuffisante : enlever l'équerre, retourner et positionner la pièce sur une pige en fond d'étau pour blanchir 6, retourner de nouveau (enlever la pige) et usiner 5 à la cote.

Usinage en bout des faces 1,2,3 et 4 et en roulant des faces 5 et 6
Démarche :
Avec une fraise cloche a surfacer (ou tourteau) :
1. Blanchir l'une des 2 plus grandes faces en premier (face N°1)
2. Positionner la face usinée contre le mors fixe et blanchi la face N°2
3. Positionner la face N°2 contre les cales et la face N°1 toujours contre le mors fixe pour usiner à la cote la face N°3
4. Positionner la face N°1 contre les cales pour usiner à la cote la face N°4
Avec une fraise 2 tailles :
5. Usiner les faces 5 et 6 en fraisage en roulant (blanchir la face N°5 puis usiner à la cote la face N°6)


Usinage en 1 phase / 3 sous-phases : [/color]
Usinage des faces 2 à 2 « en bout / en roulant »
Démarche :
Avec une fraise 2 tailles :
1. Usinage face 1 en bout et face 2 en roulant
2. Usinage face 3 en bout et face 5 en roulant
3. Usinage face 4 en bout et face 6 en roulant


Usinage en 1 phase / 2 sous-phases :[/color]
Usinage sur talon
Démarche :
1. Usinage en bout de la face 1 et en roulant des faces 2,3,5,6 (contournage)
2. Usinage de la face 4 en bout (suppression du talon)

Attention à la hauteur de serrage minimale pour un maintien correct pendant le contournage (épaisseur du talon).




[rainbow]Conseils généraux :[/rainbow]
- Privilégier l'usinage en bout (ce travail étant d'enveloppe, il évite les éventuels défauts géométriques dus à des listels incorrectement affutés)

- Eviter les mors plaqueurs qui engendrent des défauts géométriques de parallélismes/perpendicularités dus à l'enfoncement dissymétrique des 2 mors plaqueurs.

- Si une surface usinée est positionnée contre le mors fixe et une surface brute contre le mors mobile, ajouter un rondin (pige) coté mors mobile pour assurer un bon plaquage de la surface usinée contre le mors fixe (mors référence de la verticalité de la machine). Il est préférable de placer ce rondin "plutôt" vers le bas de la pièce pour limiter la flexion du mors fixe (ou à mi-hauteur au plus haut). Une feuille de papier à cigarette judicieusement positionnée par rapport à la hauteur du mors fixe, peut permettre de compenser cette flexion (0.03mm).

- L'utilisation d'un rondin (pige) permet également de limiter le soulèvement de la pièce pendant le serrage (le rondin roule sur la pièce vers le haut). L'utilisation d'un maillet anti-rebond est préconisé pour assurer un meilleur plaquage de la pièce contre le fond d'étau (ou cale).

- Pour l'usinage en roulant, préférer l'usinage en avalant pour la qualité de la formation du copeau et pour l'état de surface mais attention aux machines qui ne disposent pas de système de rattrapage de jeu ou de vis à billes. A titre d'information le fraisage en avalant tire son avantage du fait que la dent de la fraise "rentre dans la matière avec l'épaisseur max de copeau" (avance / dent) et "finit en mourant" donc à une épaisseur de copeau = à zéro. Dans le cas contraire (fraisage en opposition) : la dent attaque à zéro pour finir au max, et c'est dans cette phase "zéro" qu'il y a "refus" de couper, puis plongée brusque, d'ou ce résultat "ondulé".

J'essaierai d'ajouter des schémas pour compléter les explications ci-dessus. Et surtout engueulez moi si j'ai écrit des conneries !

Un grand merci à romteb, gaston48, TREBOR_7, stihlman et jcb !
 
C

carburateur

Apprenti
re

Simplement très bien fait ! Merci beaucoup JF ! (et Robert Cireddu pour les docs !)

Pour son document "Réaliser des opérations de fraisage", titre "3 - Position du rondin", ce qu'il veut dire c'est bien :
SI j'ai obtenu un écart négatif, donc un angle aigu inférieur à 90° (comme sur l'exemple de contrôle juste au dessus), celà signifie que pour une même intensité de serrage, sur la même machine, il aurait fallu DESCENDRE un peu le rondin ?
C'est bien ça non ?

Par contre je suis un peu septique quant à mon aptitude personnelle à doser le serrage d'une pièce avec une intensité toujours identique, ce qui est capital pour que le réglage de la hauteur du rondin influe toujours identiquement sur la perpendicularité des faces...
Ou alors il faut que je me mette à serrer mon étau à la clé dynamométrique ! >> Une fois trouvée la position du rondin en hauteur pour un couple de serrage donné, je fais un repère sur le coté de mon étau pour la hauteur du rondin et je note le couple de serrage pour que la flexion du mors fixe soit toujours identique et donc contrôllée ! (houlà ça devient compliqué pour un simple cubage non ? :rirecla: Mais pour des série de pièces très précises pourquoi pas !?!

A+ et merci !
 
J

j.f.

Compagnon
C'est vrai que c'est compliqué !

J'ai l'impression qu'il est plus simple de le faire au tour dans un mandrin à 4 mors. Au moins pour les pièces de faibles dimensions.

Impression ou réalité ?

Ce site est super. De petits documents, faciles à imprimer et à garder à côté de soi comme guides. Un enseignant qui ne se contente pas d'énumérer sur sa page perso les sempiternelles listes d'ojectifs à atteindre en fin d'année.

A propos de l'étau, il écrit sur ce document : "L’étau convient essentiellement pour la liaison de pièces aux formes simples et régulières. La mise en position répétitive des pièces est, dans certains cas, assez peu précise, ce qui limite son utilisation en fabrication sérielle. En revanche il est très employé en fabrication unitaire."
 
C

carburateur

Apprenti
j.f. a dit:
C'est vrai que c'est compliqué !

J'ai l'impression qu'il est plus simple de le faire au tour dans un mandrin à 4 mors. Au moins pour les pièces de faibles dimensions.

Impression ou réalité ?
J'ai du mal à me prononcer la dessus. A cause de l'usinage avec chocs...

Mais ça me fait penser à une Nième possibilité :
Usinage sur CU 4 axes horizontal (avec plateau rotatif)
> Usinage des faces 2,3,5,6 en bout (sur talon) et de 1 en roulant. Puis démontage et usinage de 4 en bout (usinage du talon).
Ce qui donne : 1 phase/2 sous-phases avec 5 faces sur 6 usinées en bout ! La classe non ? :wink:

Ce site est super. De petits documents, faciles à imprimer et à garder à côté de soi comme guides. Un enseignant qui ne se contente pas d'énumérer sur sa page perso les sempiternelles listes d'ojectifs à atteindre en fin d'année.
Je confirme, une vraie caverne d'Ali Baba !

A propos de l'étau, il écrit sur ce document : "L’étau convient essentiellement pour la liaison de pièces aux formes simples et régulières. La mise en position répétitive des pièces est, dans certains cas, assez peu précise, ce qui limite son utilisation en fabrication sérielle. En revanche il est très employé en fabrication unitaire."
Oui, donc pour de grandes séries on passera en montage dédié à priori...!

A+
 
M

MIJEON

Nouveau
Bonjours tout le monde!

Tout d'abord,
il est exacte qu'il faut usiner une face un qui est l'une des deux grandes faces de la pièce.
Ensuite,
il faut usiner la face deux qui se retrouve perpendiculaire à la face un du fait que la face un est plaquée contre le mort fixe qui est rigide et rectifié.
Ensuite,
procéder à l'usinage de la face trois parallèle à la face deux est donc perpendiculaire à la face un par ce même procédé(il est préférable d'utiliser une cale rectifiée fine afin d'aligner la face deux parallèlement au marbre de l'étau et améliorer le plaquage contre le mort fixe).
Réaliser l'usinage de la face quatre une fois que les trois premières faces sont correctement réalisées(n'oubliez pas qu'il faut ébavurer et nettoyer les faces avant chaque serrage et plaquage).
Les bavures entrainent des décalage pouvant dépasser très facilement le dixième de millimètre en perpendicularité et parallèlisme.
Plaquer la face 1 correctement sur les deux cales recitifées et ce,sans copeaux entre les face d'appuies.

Pour la face 5:
Plaquer la pièce contre le mort fixe avec la face deux ou 3 puis effectuer un passage sur la face 5 afin de la rendre perpendiculaire à la face 2 ou 3 pour un premier temps.
Tourner la pièce pour positionner la face 5 en appuie sur le marbre de l'étau afin de suivre la logique de perpendicularité avec les faces 2 et 3, la serrant ainsi contre le mort fixe avec la face 1;
usiner la face 6 afin de réaliser la perpendicularité de celle-ci avec le mort fixe(donc la face 1 en premier lieu et donc la face 4).
Cette face 6 retrouve la perpendicularité avec la face 1 et la face 5 par le procédé de retournement.

Ensuite finir la face 5 en plaquant la face 6 sur le marbre de l'étau.

Pour le rondain,
cela dépant du mort mobile!
Certain morts mobiles sont serrés en appuie élevé;ce qui permet à ceux-ci d'être correctement serrés en appuie contre le haut.
Mais de toute façon,
le mort mobile n'empêche pas le plaquage de la pièce contre le mort fixe.
Le seul problème est que le mort mobile porte bien sont nom!
Il n'est pas rigide,c'est pourquoi il vous faut usiner dans le sens inverse à celui-ci:
c'est à dire vers le mort fixe.
Ainsi,
La pièce est en parfait appuie.

Sur des fraiseues conventionnelles,
il est primordiale d'usiner en opposition afin de compenser le jeu de la visse et de la crémaillère.
C'est plus un risque de cassure d'outil,de décalage des cotes,et d'usure de la mécanique qui en est la raison principale.
L'usinage en avalant reste pour la CN car celle-ci est équipée de visses à bille et de roulements;donc peu de jeu pouvant entrainer les conséquence pré-citées.

L'usinage en roulant est efficace pour les pièce grandes et peu épaisses.
Style:plaque.
Mais il est possible de les usiner en retournement avec la le bout de la fraise deux tailles.
Pour le tourteau,
prendre dans ces conditions un diamètre d'un maximum double de l'épaisseur de la pièce.

Ne pas utiliser une fraise faisant par exemple 80 mm de diamètre pour usiner une épaisseur de 20mm!
Ceci entraine une accellération d'usure de l'outil HSS ou des plaquettes(pour les fraises à plaquettes) et également la déformation de la pièce.

Pur l'amuminium,
serrer modestement l'étau.
Inutile de serrer comme un bourin :eek:
Pour l'acier,
vous risquez très peu de déformer la pièce suivant son épaisseur.
Si vous respectez les profondeurs de passe ainsi que les vitesses d'avances et de coupe,
vous ne devriez avoir aucun problème.
 
M

MIJEON

Nouveau
Equerre si celle-ci est fixée contre le mort de manière parfaite.

Sinon,
seule solution:
l'usinage par retournement des bouts.
Perpendicularité entre 5 et 1,
retournement de 5 sur le marbre d'étau,
usiange de 6 perpendiculaire de facto avec 5 et 1(toujours contre mort fixe),
finission de 5 par plaquage de 6 sur marbre d'étau.

Usinage avec sens de rotation de fraise vers le mort fixe.
Et en opposition svp :x
 
C

carburateur

Apprenti
re

MIJEON,
Merci pour ta contribution ! J'ai un peu mal à la tête à lire tout ça d'un coup mais ça complète bien mon bilan précédent !!

Je retiens principalement les éléments suivant dans tes messages :

- ébavurer et nettoyer les prisme avant chaque montage / serrage
et attention aux copeaux qui peuvent s'intercaler entre la pièce et les mors (nettoyez les mors)

- usinage des bouts en roulants seulement pour les pièces de type "plaque" car le défaut du à l'usinage de forme sera moins prononcé vu la faible hauteur usinée

- en usinage en bout, ne pas utiliser une fraise dont le diamètre fait plus du double de la largeur à usiner (pour que les dents soient un maximum DANS la matière pendant l'usinage non ?)

- usiner de telle sorte que les efforts de coupe soient orientés vers le mors fixe :
___ Usinage en roulant : fraise du coté droit de l'étau avancant vers le mors fixe = travail en opposition
___ Usinage en bout : usinage avec le chariot transversal en commencant l'usinage de la pièce par le coté droit et en se déplacant vers le mors fixe = travail en opposition

N'hésitez pas à corriger si vous n'etes pas d'accord :wink:
 

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