echangeur fumée/eau

  • Auteur de la discussion katak
  • Date de début
K

katak

Apprenti
bonjour

voila une petite question a laquelle vous pourrez répondre
mon bute est de convertir un poêle en lui rajoutant un circuit d'eau

je veux partir d'une barre de cuivre pour faire un échangeur de chaleur proche des flamme dans lequel l'eau du chauffage central vas circuler

première question porte sur la matière
le cuivre vas t'il bien supporter les flammes?

dans la barre de cuivre je veux faire un alésage diamètre 12mm sur toute la longueur pour le passage de l'eau et faire des ailettes avec un outils à tronçonner

l'usinage dans ce cas vas t'il être facile dans du 40mm de diamètre

et une petite dernière
j'ai un devis de 115euro pour un barre de 40x300mm de cuivre et je ne sais pas si c'est correcte

merci a tous

KaTaK
 
C

cf63

Compagnon
Bonsoir

Pour l’échangeur que vous envisager de fabriquer, plusieurs points sont à prendre en compte:

1/Le cuivre possède un excellent coefficient d’échange, cependant il n'est pas conseillé de l’utiliser en contact direct avec la flamme.
2/Les échangeurs a tube en U ne sont pas prévus pour des hautes températures.
les fumées peuvent sortir à 700°c !
La montée en température le recuit et donc PRUDENCE.

3/On utilise des tubes en inox pour avoir une meilleure résistance mécanique et meilleur comportement (longévité) au feu.
La puissance est proportionnelle à la surface d'échange.
A titre d'exemple, un constructeur de fourneau bouilleur donne une surface d’échange de 3 m²en tube inox Ø 1" pour une puissance de l'ordre de 35kw.

4/Si l'on travail en système hydraulique fermé (vase clos), la montée en température provoque la montée en pression et si il n'y a pas de soupape de sécurité la cocotte minute explose...
d'ou la recherche de tube ayant une résistance mécanique à la pression.
Une seconde sécurité consiste a refroidir (introduction d'eau froide qui un fois réchauffée va à l'égout)
Dans les centrales thermiques, cela s'appelle le condenseur et quand ça ne fonctionne pas, alors c'est l'emballement thermique et puis boum...

5/Je dispose de ces informations car mon frère était constructeur d'échangeurs industriels (exclusivement en inox et titane avec des soudures certifiées pour répondre aux exigences des clients).
cldt, cf63.
 
M

moissan

Compagnon
tant qu'il y a de l'eau a faire bouillir a l'interieur la temperature du cuivre ne montera pas a plus de 100°C , pas de probleme même avec un feu d'enfer

inutile de chercher la complication avec des piece en cuivre usiné ... simplement assembler un nombre suffisant de tube en cuivre de plomberie ... theoriquement souder a l'etain suffirait , mais risquerait de se dessouder en cas de manque d'eau du a l'accumulation de bulle de vapeur mal placé ... brasé au cuivre phosphore c'est beaucoup mieux ... brasé a l'argent est possible aussi

les chaudiere de locomotive a vapeur que l'on croit en acier rivé n'etait pas entierement en acier : la partie foyer qui souffre le plus de la chaleur etait en cuivre sur les locomotives francaises ... c'est les americain qui ont reussi a faire des locomotive entierement en acier , et on a fini par faire les foyer en acier en france aussi , surtout pour faire des economie , car les ancien foyer en cuivre avaient des duré de vie plus longue mais etaient beaucoup plus cher

ton recuperateur de chaleur pourait aussi bien etre en tube d'acier soudé : ça serait plus economique que le cuivre

reste a bien choisir la forme pour une bonne circulation de l'eau dans tous les tube et surtout une bonne evacuation de la vapeur
 
C

copeau 78

Compagnon
Bonjour

à l' appui de ce que dit Moissan :

une expérience de "leçons de choses" ( OK , elle date de l' époque des cuisinères en fonte ) :

prenez un sac en papier assez étanche que vous remplissez avec de l' eau
posez-le sur le dessus de la cuisinière et vous ferez bouillir l'eau
évidement , sitôt qu'il n' y en a plus , le papier s' enflamme , dégoutance le dessus de la cuisinière
et vous devenez champion de course à pied pour échapper à la mauvaise humeur de la ménagère .

je me suis toujours posé la question ( je prépare un moteur à vapeur ) de la tenue à la pression
des tubes de vaporisation en cuivre rouge de plomberie : le gel m' a fait gonfler et éclater un tuyau
à quelques centimètres d' un raccord brasé argent .

normalement une installation de chauffage central de contente de moins de cinq bars , et il y a
vase de dilatation et soupapes donc sécurité assurée .le problème peut venir en cas de manque d' eau.
il suffit sans doute d' avoir un détecteur de niveau avec alarme dans le circuit .

j' ai vu un récupérateur installé dans une cheminée auvergnate , confectionné avec un radiateur en fonte
qui servait par la même occasion de grille de combustion . au fond de la cheminée il y avait un grand
réservoir en cuivre ( plus de 100 litres ) utilisé pour l' eau domestique - vaisselle , toilette ; ce réservoir
était bien sûr indépendant de l' installation de chauffage central .

le titre du sujet me fait croire que Katak a envisagé de poser son échangeur dans le tuyau d' évacuation
plutôt que dans la braise ; je crains que les échanges thermiques soient diminués par les suies ...
 
M

MARECHE

Compagnon
Bonjour
Les tuyaux en cuivre sont assez résistants, ca dépend du diamètre, les plus petits les plus solides, mais il faut essayer par une haute pression d'eau sur des échantillons. Les tuyaux éclatés par le gel sont éclatés par l'eau pas encore gelée poussée par la glace, la pression peut atteindre 1000 bars. Une fois l'assemblage fait on le teste par pression d'eau à 1,5 fois la pression maximale à supporter, c'est l'épreuve. Les chauffagistes ont (ou devraient avoir) des pompes d'épreuve manuelles.
Salutations
 
N

netmetrique

Apprenti
Bonjour,

Je vous signale que les foyers des locomotives à vapeur étaient réalisées jusque, dans l'entre deux guerres, en cuivre et que les tubes étaient parfois en laiton. Les meilleurs chaudières domestiques (je pense en particulier aux Frisquet) ont des corps de chauffe en cuivre, bien moins sensible à la corrosion que l’aluminium des chaudières bas de gamme.

Coté eau les coefficients d'échange sont de l'ordre de 500 W/m2K, alors que coté fumées, ce sera plutôt 50 à 100 W/m2K. Autant dire qu'à moins de prendre des épaisseur de paroi de plusieurs centimètres, le métal sera toujours pratiquement à la température de l'eau, que les fumées soient à 700 ou 1000°C.

Dans ton cas ,la difficulté est dans le dimensionnement des ailettes qui, si elles sont trop fines et longues, vont chauffer à l'extrémité. Pas de risque pour leur tenue, mais elles ne servent quasiment plus en terme d'échange et de transfert de chaleur. Quand à l'inox, ce sera moins bon que le cuivre en raison d'une conductibilité thermique nettement plus faible.
 
P

phil135

Compagnon
les poêles à bois ont des fumées acides, c'est pour ça que normalement on tube les conduits de cheminées en inox (ou plutôt en fin de chauffe, au refroidissement les condensats sont acides)

pour la hauteur des ailettes, les radiateurs de composants électroniques ne dépassent pas trop un ratio de 6 à 8 entre la hauteur et la largeur de la base. quand on fait une simulation effectivement il n'y a plus grand-chose à l'extrémité.
ce ratio peut valoir la peine d’être augmenté quand le flux d'air est plus faible
 
M

moissan

Compagnon
les ailette sont une complication inutile : la suie se coince entre les ailette ... l'extremité des ailette peut surchauffer : pour augmenter la surface d'echange il vaut mieux augmenter le nombre de tube , et se contenter de tube en cuivre normal

si le but est de chauffer le plus d'eau possible il faut mettre les tubes pres du feu , mais ça n'augmente pas le rendement et laisse sortir de la chaleur dans la fumé

si le but est d'augmenter le rendement , il faut laisser le foyer chauffer autour de lui de sa façon habituelle et mettre les tube a la sortie de la fumé pour recuperer ce qui serait autrement perdu
 
K

katak

Apprenti
bonjour

merci pour vos réponses et votre intérêt

voici quelque précisions sur mon choix

j'ai voulus fabriquer l'échangeur en usinage car je trouve ça beau (la pièce ne se verras pas)
et plus particulièrement pour la surface en ailettes par rapport à un encombrement très réduit (c'est sur que le serpentin en recuit et plus économique) dans un foyer pas bien grand
il y a aussi le faite que je ne ferrais pas de soudure mais des raccords visés dans le conduit

une autre chose je n'ai pas de problème de suie ni de condensat (enfin moins) car c'est un poêle a pellet

je vais placer l'échangeur fumée/eau juste devant l'échangeur fumée/air d'origine (qui est en acier tout bête)

voila
 
N

neophyte

Apprenti
katak a dit:
une autre chose je n'ai pas de problème de suie ni de condensat (enfin moins) car c'est un poêle a pellet
Ah ben non !
Les problemes de condensats sont liés à une temperature trop faible au départ, ou à un mauvais tirage. Poele à buche ou poele à pelet, les problemes sont les memes !
Et il me semble qu'a rajouter un echangeur dans ton foyer, tu vas effondrer la temperature des fumées. D'ou condensation, d'ou suie, d'ou obstruction du conduit etc etc.

Tes essais sont interessant, mais veille à garder un systeme reversible, au risque de detruire un poele qui fonctionne. Et surveille de près l'etat du conduit pendant les essais !
 
K

katak

Apprenti
enfaite le faite que le poêle soit a pellet fait quand même une grosse différence sur les suies

la vitre du poêle se nettoie à l'eau et tout le reste a la balayette pas de goudron mais juste de la poussière très fine en terme de refroidissement de fumée c'est déjà le cas vue que le poêle est tellement éfficace
que je peut laisser la main sur le conduit a la sorti du poêle

la combustion d'un pellet n'a rien a voir avec celle d'un bûche!!
 
B

Bbr

Compagnon
Bonsoir,

Sauf erreur de ma part, les poêles avec bouilleur raccordé sur un chauffage central nécessitent l'utilisation d'un vase d'expansion ouvert pour éviter les risques de montée en pression du circuit d'eau.

Pour ce qui est de la température d'ébullition de l'eau, elle n'est pas de 100°C si le circuit est pressurisé (exemple circuit de refroidissement d'une voiture). Pour plus de détail voir le diagramme de Mollier.

Cordialement,
Bertrand
 
G

gégé62

Compagnon
bonsoir Katak

pour avoir travaillé dans le génie chimique, je confirme ce que dit netmetrique sur l'echange thermique. A savoir très bon coté eau, mauvais coté fumées, avec les valeurs citées qui sont cohérentes.
C'est donc l'interface fumée-métal qui commande l'échange. Il n'est donc pas idiot du tout d'imaginer les ailettes pour augmenter la surface coté fumée, ça se fait bien dans l'industrie. Par contre ce que dit Moissan sur l'encrasement est vrai aussi, il faut donc qu'elles ne soient pas trop serrées ni trop fines, et là je verrai plutot de l'acier ou de l'inox que du cuivre.

Je termine avec ce qui me gêne le plus, à savoir que tu ne semble pas avoir fait de calcul d'échange pour voir ce que tu vas récupérer comme calories. Il faut le faire, sinon tu risques de faire beaucoup de travail pour rien.
Pas question de calculs précis, c'est comme la météo, il faut seulement avoir une idée de où l'on va. Tu peux faire à la louche avec la fourchette basse 50 W/m2/degré coté fumées en négligeant la résistance thermique du reste (du tube et de l'interface coté eau).
Il te faut estimer la différence de température fumées/eau (300 ° ?) et avec ta surface d'échange coté fumées tu connais la puissance échangée. Le débit d'eau va jouer un peu, mais au second ordre, ce qui est important c'est la puissance que tu récupères. Si tu veux un peu plus de détails, fais moi un message perso.
 
M

moissan

Compagnon
non je connais beaucoup de poele bouilleur avec vase d'expansion sous pression

justement avec un vase d'expansion ouvert , l'eau est a la pression atmospherique , et ça bout a 100°C ... avec un vase d'expension sous pression a 2 bar ca suporte une temperature un peu plus haute

voir formule de duperay
http://fr.wikipedia.org/wiki/Formule_de_Duperray

p = ( T/100 ) 4

donc T = 100 p 1/4

avec 2 bar T = 100 x 2 1/4 = 118,9°C

la simplicité de cette formule est surprenante ... mais vu que la temperature d'ebulition de l'eau est l'unité de temperature , et que la pression atmospherique est l'unité de pression ça evite les coefficient batard
 
Dernière édition par un modérateur:
B

Bbr

Compagnon
Bonsoir moissan,

Pour ce qui est des bouilleurs installés sur des circuits pressurisés il me semble avoir lu une norme ou une recommandation à ce sujet.
Personnellement je préfère la solution vase ouvert...

Pour ce qui est de la température d'ébullition de l'eau, je n'ai pas dit qu'elle était de 100°C dans un circuit sous pression, relie bien ce que j'ai écrit :
Bbr a dit:
elle n'est pas de 100°C si le circuit est pressurisé

Cordialement,
Bertrand
 
K

katak

Apprenti
bonjour a tous

j'ai dimensionné l'échangeur il vas avoir une surface de l'ordre de 0.25m2 ce qui est pas mal par rapport a l’encombrement 40x300mm ce qui me donne presque 7x plus de surface que de prendre du tube (a diamètre intérieur équivalent)

c'est sur que je n'est pas fais beaucoup de calcule pour les calorie récupérer mais pour réglée la température je vais jouer sur la vitesse de l'eau et la distance foyer/échangeur

pour gégé62 c'est avec plaisir que je calculerai mes calorie mais je ne connais pas et n'est pas de moyen de calculer la température de més fumées
 
D

domi.U&M

Compagnon
gégé62 a dit:
bonsoir Katak

...Si tu veux un peu plus de détails, fais moi un message perso.

hello Gégé, l'intérêt du forum est que tout le monde partage! je suis moi aussi intéressé par ton expertise! :wink:
 
F

fredcoach

Compagnon
katak a dit:
je vais placer l'échangeur fumée/eau juste devant l'échangeur fumée/air d'origine (qui est en acier tout bête)
Donc la température à l'entrée de l'échangeur fumée/air va être abaissée.
J'espère que tu n'as plus besoin de cet échangeur fumée/air parce que sa production devrait nettement baisser.
Sur un poêle à pellets la baisse de température des fumées ne devrait pas avoir d'influence sur le tirage puisqu'il est normalement assuré par un ventilateur.
Ton poêle n'est certainement pas à condensation puisque l'échangeur fumée/air est en acier "tout bête".
Si la température en sortie baisse assez pour condenser (donc en-dessous de 100 degrés), il va y avoir de l'acide (nitrique si j'ai bien compris) en sortie et ça, aucun des deux échangeurs ne va l'aimer.
 
K

katak

Apprenti
la performance de l’échangeur d'origine fumée/air vas effectivement baisser
mais c’était un peut le bute secondaire de l'opération
en effet il fait trop chaud dans la pièce ou ce trouve le poêle qui fonctionne toujours au ralenti
alors que j'ai du mal a envoyer la chaleur dans les autre pièce de la maison
et vue que je possède une chaudière fioul central donc je veux me débarrasser j'ai penser a récupérer quelque calorie dans mon poêle
 
G

gégé62

Compagnon
OK Domi,

c'était pour ne pas embêter tout le monde ou ne pas surcharger le post une fois qu'on arrive dans les détails. Mais tu as raison, donc restons ici !

Expertise, ce serait exagéré mais j'ai effectivement une bonne expérience des calculs d'échangeur au boulot et je n'aurais pas bonne conscience de laisser Katak se débrouiller tout seul. Je vais donc prendre un peu de temps, en espérant que mon PC ne se plante pas, ça lui arrive et je perds tout :mad:

J'ulilisais un logiciel pour ça, que je n'ai plus maintenant bien sûr mais il me reste pas mal de docum et l'expérience. Il faut seulement remettre tout ça en ordre de marche dans mon petit cerveau :-D

Katak:
Pour les calculs thermiques, un ordre de grandeur est souvent suffisant dans la pratique, d'ailleurs si les calculs peuvent être faits avec grande précision, au final on ajoute en général 30% de surface en plus...ce qui veut tout dire.

La transmission de chaleur d'un fluide à l'autre.
Je négligerai la transmission par rayonnement, qui aux températures où l'on est n'est pas prépondérante. Au pire ça ça donnera un coup de pouce à notre affaire.
Donc par conduction. Puisqu'il y a une différence de température entre l'intérieur et l'extérieur du tube, il va y avoir transfert thermique. Plusieurs résistances s'opposent à ce transfert en s'ajoutant. On peut très bien faire l'analogie avec un circuit électrique avec 3 résistances en série.

- une qui représente l'interface fumée-tube ,
- une pour la résistance thermique du métal
- une pour l'interface


Une petite épaisseur de fluide (gaz ou liquide) est "collée" immobile au contact du tube, et ne transmet la chaleur que par conduction, soit beaucoup moins bien qu'ailleurs, où les mouvements de convection du fluide sont importants.

Dans le cas présent, il se trouve que la principale résistance se situe à l'interface fumée-paroi du tube, au point qu'on peut négliger les deux autres. On considère de préférence le coefficient d'échange, qui est l'inverse de la résistance dont j'ai parlé, et s'exprime donc en W/m2/degré (on parle d'une différence donc Kelvin ou Celcius, c'est pareil ). C'est "la conductance thermique" comme la résistance électrique est l'inverse de la conductance électrique.

en bref, on a
puissance= surface d'échange* delta T (fumées - eau) * coefficient d'échange

Comme il 'est pas question de calculer le coefficient d'échange à la main :!: on se sert de l'expérience, par rapport à des types comparables d'échange, pour lesquels on a une idée des coefficients d'échange obtenus.
Si on choisit par précaution un coefficient assez faible, comme 50 proposé par Netmetrique -qui a l'air de bien connaitre le sujet- cela compensera le fait de négliger la résistance du tube et de l'interface coté eau. Cela prend également en compte un certain encrassement. Plus l'encrassement sera important, plus le coefficient diminuera.

En général, on connait la puissance recherchée, et les conditions d'échange (natude des fluides, températures d'entrée) et on calcule la surface d'échange nécessaire.
La température des fluides varie dans le temps et l'espace, puisque l'un se refroidit pendant que l'autre se réchauffe. Là encore, on simplifie en prenant
une température moyenne pour les fumées et une pour l'eau.
Il est possible de faire une mesure de température des fumées avec un thermocouple et un millivoltmètre digital (à grande impédance d'entrée). Je joins un tableau de correspondance que j'avais fait, pour un couple J (fer-constantan). Ajouter à la température lue la valeur de la température ambiante (température de l'extrémité froide du thermocouple). La précision sera médiocre mais c'est mieux que rien.
Un thermocouple se trouve à pas cher <10 euros (ref 621-2142 < 5 euros chez RS en type J isolant fibre de verre)
Si tu ne trouves qu'un autre type, K par exemple- chromel-alumel-, indique le, je te ferai le tableau de correspondance

Résumons-nous.
Tu veux récupérer 1000 W. Tes fumées sont en moyenne à 200°C. L'eau est à 50°C.
Le delta T est 150°(K ou C).
Le coefficient d'échange attendu est 50 W/m2/degré

Il faut une surface de S (en m2)= 1000 / 50 /150
soit 0.13 m2.
Ceci pour exemple, à voir avec tes propres valeurs
Si tu as des ailettes, il serait optimiste de compter leur totale surface développée, car à ce moment là l'hypothèse de négliger les résistances du tube et surtout coté eau deviendraient moins légitimes. Il faut faire "une cote mal taillée".
Le tube ailetté (ruban de tôle en spirale plaquée sur le tube par exemple) existe c'est utilisé dans l'industrie. Tu pourrais essayer d'en trouver un bout en récup ? usine pétrochimique dans le coin....? Voir la pièce jointe mV thermocouple fer-constantan J.xls
 
M

moissan

Compagnon
il faudrait faire des photo de ton poêle , ou un schema

si ton echangeur en cuivre est en amont de l'echangeur a air d'origine , il va faire baisser la temperature et risque de condensation ... a moins de reduire le debit d'air a l'exterieur pour ne pas trop le refroidir

il faut voir aussi la place disponible dans le foyer ... si ton echangeur en cuivre reduit la dimension de la chambre de combustion il y a risque de refroidir la fin des flammes : donc risque de faire des imbrulé
 
P

paspeufer

Apprenti
Bonsoir à tous,

attention aux circuits d'eau pressurisée et à température supérieure à 100 °C : en cas de mise à l'air libre (fuite, déchirure,...) la température d'ébullition redevient 100°C car l'installation est remise à pression atmosphérique et l'eau qui se trouve à plus de 100°C se vaporise de manière assez explosive, avec toutes les conséquences (mécaniques et brûlures à la vapeur). Il vaut mieux garder un circuit à pression atmosphérique pour les installations privées. Les autres ne se justifient qu'en industrie pour la recherche de rendements et des productions sans commune mesure avec ceux recherchés dans ton cas. :!:

Préventivement,
Paspeufer
 
K

katak

Apprenti
concernant les question de sécurité je rappel qu'il y a déjà une installation existante de chaudière avec tout ce qui faut je précise aussi que je n'ai vraiment pas besoin d'une eau a 100°c je me contente d'une eau a 70°c maximum
le schéma du poêle n'est pas évident a faire la photo encore moins car tout est cachet derrière un par-flammes

certain d'entre vous on répondus à mes questions je peut toutes fois continuer ce sujet si cela intéresse quelques un d'entre vous

merci
Katak
 
P

paspeufer

Apprenti
Bonjour Katak,
ce que j'écrivais était une généralité sur les circuits fermés remplis de liquide et portés à température plus ou moins proche du point d'ébullition du liquide à la pression atmosphérique. Au début du développement de la machine à vapeur, il y a eu pas mal d'accidents 'explosifs' par augmentation de pression trop rapide (même avec des soupapes de sécurité, il suffit qu'elles soient mal dimensionnées ou bloquées car non vérifiées régulièrement.)

Comment réguler finement la puissance transmise par ton feu de bois à ton circuit d'eau? Un circulateur, oui, mais que se passera-t-il si tu viens de recharger ton feu et qu'une panne d'électricité arrive? (scénario catastrophe mais pas impossible). C'est pourquoi, avec mon commentaire préventif je voulais corroborer l'idée de Bbr de circuit à vase ouvert : en cas de surchauffe, l'eau ne peut que s'évaporer, pas de montée en pression et finalement peu de dégâts si ce n'est peut-être à l'échangeur dans le poêle.
J'espère que tu pourras mener à bien ton projet en te basant sur tous les avis qui t'auront été donnés. Il y a rarement une seule et unique solution valable mais des choix réfléchis, toujours! Je ne peux pas t'aider plus sur le dimensionnement de l'échangeur car je n'en ai pas les compétences. :oops:

Cordialement,
Paspeufer
 
K

katak

Apprenti
bonjour paspeufer

il est vrais que je n'ai pas penser a ça

mais sur un poêle a pellets tout est déjà électrique donc je me dit que si coupure il y a les pellets ne seront plus approvisionnés, l'extraction coupée et le feu s'étouffe rapidement.
De plus vus que chez moi (en montagne ) les coupures sont courante j'ai monter tout le système sur un onduleur
je prend note de tous ces conseils car autrement je pense qu'il aurais fallut serrer les fesses lors du premier allumage
je ne sais pas si j'aurai tenté la même chose sur un poêle classique
 
F

fredcoach

Compagnon
En cas de coupure de l'alimentation électrique les pellets n'arrivent plus et le feu s'éteint très vite, c'est pour ça qu'on peut utiliser une soufflerie pour assurer le tirage alors que si on faisait de même pour un poêle à bois on risquerait l'asphyxie en cas de coupure de courant.
 
G

gégé62

Compagnon
katak a dit:
bonjour a tous

j'ai dimensionné l'échangeur il vas avoir une surface de l'ordre de 0.25m2 ce qui est pas mal par rapport a l’encombrement 40x300mm ce qui me donne presque 7x plus de surface que de prendre du tube (a diamètre intérieur équivalent)

c'est sur que je n'est pas fais beaucoup de calcule pour les calorie récupérer mais pour réglée la température je vais jouer sur la vitesse de l'eau et la distance foyer/échangeur

pour gégé62 c'est avec plaisir que je calculerai mes calorie mais je ne connais pas et n'est pas de moyen de calculer la température de més fumées

Salut Katak, et les autres aussi ... :)

Où en es-tu de ton économiseur ?
J'ai mis un thermocouple dans les fumées de mon poêle, évidemment la température est très variable selon le régime et la position de la sonde, mais je dirais entre 200 et 300°C. Si on retient 200°C et 50°C pour l'eau (tu as intérêt à y mettre l'eau la moins chaude) ça fait un delta T de 150°C. Ta surface est de 0.25 m2. Avec un coefficient global d'échange de 50 W/m2/°C
tu aurais une puissance récupérée de 50*0.25*150 = 1875 Watt. Ce coefficient d'échange est assez prudent et on va dire qu'il anticipe un léger encrassement de la surface. A noter qu'une fine pellicule de suie, noire, est un encrassement qui nuit à l'échange par conduction mais qui favorise (un peu !) l'échange par rayonnement.

A mon avis il ne faut pas moduler le débit d'eau dans le but de régler la puissance échangée. Tant que le débit n'est pas très très faible, tu ne modifiera pas la puissance (*), c'est la température d'eau en sortie qui va monter, et bien sûr il vaut mieux ne pas flirter avec les 100°C.
Mais avec une puissance de 2 kW environ, tu ne devrais pas avoir besoin de moduler, je pense. Attention aussi à avoir toujours une circulation d'eau.

(*)parce que c'est l'interface fumées-tube qui est limiteur, on dit "qu'il conduit l'échange". Comme si dans un circuit avec deux résistances de 10k et 1k en série, on voulait augmenter le courant en diminuant la résistance de 1 k.

je pense que tu n'as pas besoin d'autres calculs, surtout si tu connais déja ta surface.... :lol:
Si tu avais possibilité de connaitre le débit d'eau, tu pourrais ensuite mesurer la puissance avec P= 4.18*Q*1000/60*(delta T)
avec P (watt) , Q (l/mn)
 
K

katak

Apprenti
bonjour gégé62 et les autre

l'echangeur avance enfin surtout sur le papier

un grand merci a tous et surtout a gégé62 pour toutes les infos utiles et trés poussées qu'il fournit
je suis en train de tenter de faire un double passage d'eau dans l'echangeur mais c'est pas facile
il n'y a pas beaucoup de place

si je peut déjà récupérer 1.8kw c'est super
je peut régler mon poêle entre 3.5 et 9kw donc ça devrais le faire
 
G

gégé62

Compagnon
Salut Katak,

Si tu veux augmenter ta surface, tu as aussi la possibilité de tuyau à ailettes. Je sais qu'on l'a déja évoqué ici, et c'est vrai que c'est plus sensible à l'encrassement. De plus je ne sais pas si cela se trouve facilement en petite quantité ou en récup (un morceau de vieux radiateur d'atelier à vapeur ?)
Mais apparemment tu brûles des pellets, ça ne doit pas fumer beaucoup. Une question importante à voir dans ce cas est la facilité de nettoyage, c'est à dire sans doute dépose de l'élément pour nettoyage au K....cher, et pas devoir vidanger tout le circuit...

Le gain sur l'échange coté fumées avec cette solution peut atteindre un facteur *4 à diamètre identique de tube (ça dépend des ailettes et des conditions). Disons un facteur 3 pour le coefficient d'échange global, c'est à dire pour la puissance échangée. Bien sûr c'est plus encombrant en diamètre.

Sensible à tes remerciements :smt002 . Comme je suis en retraite depuis peu, ça permet de maintenir un peu les neurones...et finalement je verrais bien un économiseur sur poêle à bois chez moi aussi :-D Pour l'instant je n'ose pas encore, mais vu les prévisions de prix du gaz à long terme....l'idée pourrait faire son chemin.
 

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